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 qui de nous deux (elijah)

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Morgan Kinge

Morgan Kinge
roi de brooklyn

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MessageSujet: qui de nous deux (elijah)   qui de nous deux (elijah) EmptyLun 6 Avr - 21:14

qui de nous deux (elijah) Yuri-PLESKUN--par-Andreas-Laszlo-Konrath-02vide l'autre • Tu ajustes ta cravate devant le miroir. Aujourd’hui est un jour important, tu vas réaliser une grosse interview pour le journal. En effet après des semaines et des semaines « d’harcèlement », tu as réussi à dégoter une interview avec le nouveau PDG de l’entreprise Morrison, à savoir Morrison fils. Bien sûr, le fils est connu des pages people et pas pour être un féru de travail comme son père. Non mais plutôt pour aimer les drogues, les femmes et bien faire la fête. Alors même si l’entreprise veut faire croire qu’il s’est assagi subitement, ça ne prend pas avec toi. Tu es sûre que l’entreprise ne fait que taire les histoires. Parce que soyons réalistes, il n’y a aucune chance qu’Elijah Morrison soit devenu le parfait PDG de l’année. C’est là que tu rentres en jeu et que tu le fais avouer ces fautes. Tu le pousses dans ses retranchements, tu lui laisses plus de cachettes, tu l’obliges à se mettre à nu. Tu ne le connais pas personnellement, ce n’est pas ton ami, tu n’auras aucun scrupule. Tu es journaliste toujours en quête de vérité. Il a pleins d’hommes sous ses ordres qui dépendent de ses capacités, tu es persuadé qu’ils méritent bien plus. Ils méritent quelqu’un qui sache ce qu’il fait. Oh bien sûr, il doit avoir tout un tas de conseillers mais il n’en reste pas moins le dirigeant.
Tu attrapes ton sac en bandoulière, le met sur ton épaule et te diriges dehors. Tu fermes à clé, descends les escaliers et remontent rapidement. Comme un idiot, tu as oublié ton café sur la table de la cuisine. Ça doit t’arriver au moins tous les deux jours et c’est super handicapant. T’es en tête en l’air, c’est comme ça, tu sais que tu peux pas luter. Enfin tu te dépêches, il est pas question que tu te pointes en retard. Ce n’est pas professionnel et tu es quelqu’un d’ultra professionnel. C’est indispensable quand on est journaliste qui va chercher à démonter la personne qu’il interviewe. C’est moche ? Peut-être mais c’est la vie. Enfin tu rentres le métro, oreillettes dans les oreilles avec la voix de Dan Reynolds qui recouvre les voix et les bruits du métro.
Tu en ressors une trentaine de minutes plus tard au milieu d’un tas d’hommes en costume/cravate tout comme toi. Tu n’es pas dans le quartier des affaires pour rien. Tu jettes un coup d’œil à ta montre : tu es dans les temps ce qui te rassure. L’« incident » du café ne t’aura pas mis dans la merde. Tu aperçois déjà le building de l’entreprise. Encore une minute de marche et tu rentres à l’intérieur. Tu te présentes à l’accueil : Bonjour, Morgan Kinge pour le New York Daily News. J’ai rendez-vous avec monsieur Morrison. Elle te demande de patienter et vérifie que ce que tu dis est vrai. Bonjour la confiance… Ok, elle est facile celle-là, tu le reconnais. Finalement, elle te donne un badge visiteur et t’indique l’étage auquel tu dois te rendre. Tu attrapes le badge, la remercie et te dirige vers l’ascenseur. A l’intérieur, quelques personnes discutent tranquillement de leur week-end. Ils sortent tour à tour et tu te retrouves le dernier à l’intérieur. Tu finis par arriver, tu sors. L’assistante de Morrison t’accueille et t’informe que son patron te recevra dans quelques instants. Tu t’assois donc sur une chaise en l’attendant. Cela te permet de te poser et ça ne te fait pas de mal. Tu aimes l’effervescence du métro mais tu dois être très concentré pour cette interview. Tu ne veux pas repartir de ce bureau sans ton scoop. Tu le vivrais comme un véritable échec. Tu n’as pas fait tous ces efforts pour repartir bredouille !
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Elijah Morrison

Elijah Morrison

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MessageSujet: Re: qui de nous deux (elijah)   qui de nous deux (elijah) EmptyMar 7 Avr - 12:31

qui de nous deux (elijah) Largetroublemaker ✩ Une dernière signature. Une dernière poignée de main. Un dernier sourire. Le contrat est signé en beauté. Pour une fois tu as fait fasse au pigeon tout seul, sans l’aide de Louka ni d’autre conseillers. Ce n’était pas une si grosse affaire que ça, mais c’est toujours mieux que rien. Le métier commence enfin a rentrer. T’as apprivoisé la chose, suffisamment pour pouvoir avant te débrouiller seul et laisser derrière toi tes airs d’assisté. Le client et ses associés s’en vont, te laissant seul avec toi-même pour finir de classer toute cette histoire. Hannah ne tardera pas à pointer le bout de son nez pour faire un compte rendu et emporter tout ça loin de ta vue. T’as juste le temps de prendre un café, de fumer une cigarette pour te détendre un peu. Tu sais que cette matinée va être critique à cause d’un rendez-vous important. Ce n’est pas aussi décisif que la question des contrat à plusieurs milliards de dollar que tu manies tous les jours, pourtant c’est tout aussi délicat. Un journaliste est censé venir, pour poser deux ou trois questions sur l’entreprise, peut-être sur toi. Tu ne sais pas à quelle sauce tu vas être mangé et ça à le don de te stresser. Tu hais les journalistes, encore plus ceux d’ici. Tu redoutes déjà le manque de confiance de ton père, de tes associés, de tous les gens qui travaillent pour toi, mais comme si ça ne suffisait pas, les journalistes s’y mettent aussi, flairant la moindre faiblesse chez ta personne pour t’enfoncer un peu mieux. Pourtant, t’as accepté cette entrevue, préférant passer pour un type chaleureux et jovial, plutôt que pour un homme fermé et sévère.
La pression monte peu à peu.
Tu tournes en rond comme un lion en cage.
« Monsieur, votre père sur la ligne une… » Elle sait aussi bien que toi ce que ça signifie. Rien qu’au son de sa voix, ça ne présage rien de bon. Un soupire et tu transfert immédiatement l’appel pour répondre à ton paternel. Tu joues nerveusement avec les stylos qui prônent sur ton bureau, attendant le moment fatidique où il t’annoncera la mauvaise nouvelle. Dans le fond tu te raccroches sans cesse à ce scénario. Celui où il t’annoncerait sans aucune pitié que tu es demie de tes fonctions faute de tes mauvaises compétences. Oui, t’attends le jour où il te rendra ta liberté, même si cela signera la fin de ta richesse, de ton mirage, de ta vie. Aucun de ses éléments de s’accordent, pourtant l’un sans l’autre, rien ne tiendrait. Ça aurait déjà dû voler en éclat, pourtant, ça tient toujours. Mais au prix de quoi ? Tu t’éreintes à la tâche, bossant du matin au soir, délaissant ton foyer, délaissant tes problèmes conjugaux, délaissant ton propre plaisir de vie. T’es devenu un automate, un robot actif, mais sans vie. « Oui je sais… Non, je me tiendrais bien… Oui ! » Tu t’énerves alors qu’il s’applique à passer en revue tout ce que tu dois faire pour le prochain contrat à signer. Il n’a pas connaissance de l’interview qui t’attends, dans le cas contraire il aurait déjà trouvé le moyen de te rejoindre pour gérer ça à ta place, malgré les contre indications médicales. Tu soupires ostensiblement et il fini par comprendre que tu es déjà assez bien rodé. Louka tient toujours son rôle de baby-sitter au sérieux. Il s’assure aussi bien que ton propre père que tout est bon, dans le cas contraire il assume les choses à ta place, pour éviter toute complication. Heureusement il réside encore une personne qui puisse croire un minimum en toi. L’appel prend fin, tu rages intérieurement, maudissant cet appel de dernière minutes. « Monsieur, Morgan Kinge du New York Daily News est arrivé. » L’adrénaline commence à monter sérieusement. T’aurais peut-être dû te poudrer le nez discrètement avant qu’il n’arrive, histoire de tenir la route face à lui. C’était sans compté sur ton père contre qui tu rages encore plus. « J’arrive, merci Hannah. » Un vif soupir pour te donner du courage et tu prends enfin le chemin vers la porte pour aller l’accueillir comme il se doit. Tu lisses ton costume, revêtissent au passage l’allure d’un type sûr de lui, pleinement conscient de marcher sur un empire de dollar. Jouer les hommes pleins d’assurance, inébranlable et confiant est devenu une chose aisée pour toi. Ta fourberie, ta facilité à manipuler et ton esprit observateur autant que calculateur, t’ont toujours été d’un précieux secours, mais d’avantages depuis que tu tiens la tête de cette entreprise.
Tu ouvres enfin la porte pour t’avancer jusqu’à lui.
Une poignée de main offerte et le tour est joué.
« Monsieur Kinge ! Je suis ravis de vous rencontrer, je vous en pris allons prendre place dans mon bureau. » Tu le graffitis d’un large sourire hypocrite pour bien le brosser dans le sens du poils et t’assurer d’être bien vu. Une main posée amicalement sur ses épaules, tu l’accompagne et l’invite à entrer dans ton repère de gros requin des affaires, maniaque du contrôle. « Prenez vos aises. » Tu désignes le fauteuil devant ton bureau, avant de rejoindre machinalement la place qui t’es réservée. Jusqu’ici tu t’es borné à échapper à son regard, pour garder la face et ne pas risquer d’ébranler ta confiance en toi, mais tu abandonne se combat. Toujours aussi souriant tu le regardes enfin, prenant confortablement place dans ton fauteuil, bras croisés sur ton torse. « Et bien… Je suis prêt à répondre à toutes vos questions. » Tu manques de t’étrangler en disant ça. Toutes ? Non, seulement celles qui méritent de figurer sur un papier rédigé par un misérable journaliste trop ambitieux, mais pas assez talentueux. Le reste ne regarde personne, ni les affaires, ni les badauds qui se nourrissent des petits potins pour pimenter leurs tristes vies. Tu ne laisseras rien fuiter de ce qui ne le regarde pas. Tu t’en fais la promesse intérieur. T'es impatient que ça commence, mais encore plus que ça se termine.
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