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 fascination ☆ Elijah

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MessageSujet: fascination ☆ Elijah   fascination ☆ Elijah EmptyLun 26 Jan - 0:08

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ami d'un soir au fond du couloir, cherchera tes mains le lendemain ✩Les yeux dans les yeux avec moi-même, je cherche désespérément quel rouge à lèvre me va le mieux. " Jungle sauvage" ou " fraises des prés". Aucun, aucune couleur n'est plus vraie que mes lèvres nues. Pourtant, elles me déplaisent tant, trop fines, trop roses. Jamais je ne me maquille. Je préfère noyer mon argent dans les cigarettes et les bières dont je ne me souvenais même pas avoir bu une gorgée. Pour oublier je disais, pour oublier quoi ? Oublier ma jeunesse ? Oublier que je suis pleine aux as ? Oublier que je suis plus heureuse que quiconque sur cette terre ? Etre jeune c'est de la merde vraiment. Pire que le shit ou l'exta. Les jeunes ils se posent trop de questions. C'est pas existentiel de savoir si oui ou non, je vais coucher ce soir bordel. Il est sexy, il a de la cam, et certainement une bonne dizaine de filles à ses pieds. Et moi dans tout ça, j'suis nulle part. Enfin si, j'ai une place, puisque je sais où il habite. Et puis j'ai vu un pote à lui, il est sexy, avec son oiseau dans le cou. Ce soir, je vais sonner chez lui, enfin chez eux. Je sais pas vraiment ce que je vais lui dire, je vais peut-être lui cracher au visage que je le suis partout depuis un moment déjà. Que j'ai déjà rêvé de lui. Ou que je suis complètement accro. Je devrais sonner à la porte, lui montrer mes nichons et me barrer en courant. Au cas où, juste au cas où, j'perdrais mes mots devant cette immense porte, j'vais écrire " PASSE MOI TON NUMEROS" dans mon décolleté. Au final, je décide juste de mettre une veste et un jean qui traînent sur le sol de ma piaule depuis au moins une dizaine de nuits.

Le froid me congèle littéralement. Je suis là, à cinq cents mètres de son hôtel immense. Mes lèvres doivent être bleues, mes mains ridées. Il m'a dit " Passe vite fait si tu veux." Au fond, je me demande s'il ne disait pas ça juste pour être poli. Impossible, un garçon ne sait pas être poli. Peut-être que quand il va m'ouvrir, il va refermer la porte aussitôt. J'ai pas peur, j'ai pas peur. Le truc que j'ai fumé avant doit y être pour quelque chose. Je sais, c'est pas responsable, mais qui a dit que je devais l'être ? Je ne sais même plus ce qui était marqué sur le sachet, mais en tout cas, je me suis dit que ça me déboucherait le cul, que je trouverais mes mots. Mais au fond j'avais peut-être tord. Tord pour tout, pour toi. Et là, ma main frappe à la porte. Je ferme les yeux, le froid, la fatigue, l'envie de partir en courant, je ferme les yeux pour survivre à tout ça. J'crois que c'est lui qui ouvre, je sais pas trop, à ce moment-là, je suis absente, confuse comme un flocon qui se noie dans une épaisse couche de neige. Tu vois, tu captes ? Pas moi.

" Je ..., tu m'as dit de passer, alors voilà, j'suis là .."
stupide et trop intelligente
stupide et faussement innocente
comme une vierge trop maquillée
comme un moineau aux ailes de fée


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MessageSujet: Re: fascination ☆ Elijah   fascination ☆ Elijah EmptyLun 26 Jan - 2:24

Fascination

J'ai b'soin de toi comme d'une infirmière, que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien, que tu r'fasses mes stocks de sérotonines, que tu m'dises que c'est rien. Δ Fauve

Pourquoi j’ai fais ça ? Pourquoi je m’obstine à vouloir jouer avec ça ? Ça, plutôt elle. Quel connard ! Comme si ça m’avait pas déjà servit de jouer avec le feu. J’y peux rien, c’est plus fort que moi, j’aime le feu de ses cheveux, le feu de ses joues quand elle face à moi, le feu de son âme qui a l’air d’être encore pure. Bordel ce que c’est bon. C’est si fort que ça retourne le bide, le corps, le coeur. Tout y passe, comme la première fois, quand on est tout gamin et que ça nous tombe sur le coin du nez. Je sais pas ce que s’est, je suis pas capable de mettre un mot dessus, puis je m’en fou, dans le fond j’ai pas envie de me prendre la tête avec ça. Tout ce qu’il y a à savoir c’est qu’elle m’intrigue, que dans ses bras j’ai envie de rêver, qu’entre ses reins j’ai envie de m’envoler, que sous ses mains j’ai envie de vibrer. C’est mal, elle a rien demandé et je l’ai envouté, c’est tellement évident que ça me fait bien marrer. Elle est pas comme toutes les autres qui assument en brandissant bien haut leur liberté de faire ce qui leur plaît. Elle est pas comme Angelica, la sauvagerie de la passion au bout des doigts. Non, elle, elle est douce, maladroite, fragile. C’est le petit bourgeon au printemps qui se bat contre les restant de l’hiver qui cherche à le faire crever. Justement, c’est pour ça que je peux pas m’empêcher de bander comme un cheval quand elle est pas loin de moi. Elle est différente, différente de ce que j’ai l’habitude de pratiquer, différente de ce que j’ai appris à aimer. Le pire c’est que c’est banco, elle cherche autant que je la désire. Le pire aussi, c’est qu’elle fantasme sur tout ce qui fait de moi le pire des connard. Angelica se retient jamais de me cracher à la gueule tous mes vices alors qu’elle, elle en redemande.  Forcément j’ai pas réfléchis. Mes putains de pulsions ont repris quand je l’ai croisé. Forcément je lui ai proposé de passer. J’ai un manque affectif à combler, qu’importe la manière, l’important c’est que ce soit avec elle. Je perds mon pote, mon frère, je perd l’amour, la seule. C’est mal parce que j’ai l’intention de me servir d’elle, d’en fair un pansement pour mon coeur meurtri, mais certainement pas de la laisser disparaître dans l’oubli. Non, elle je veux pas qu’elle m’échappe, je veux la rendre accroc, dépendante, face à mon désir complètement impuissante. Retrouver le plaisir d’avoir le contrôle avant que tout parte en couille comme à chaque fois. C’est ça, je me suis senti de nouveau vivant de lui avoir laissé le choix. C’est obsèdent, putain.

C’est le silence, le vide total, la solitude exaspérante. J’ai beau enchainer les rails en me disant que ça m’aidera à passer le temps, ça fonctionne pas. Je tourne en rond comme un lion en cage ronger par tout un tas de sentiments et d’émotions à la con. J’attends plus rien, juste que ça se passe. J’attends que l’un ou l’autre, peut-être même encore un autre, se décide à rentrer. Pourquoi ? Pour me prendre la tête, pour pimenter un peu ma vie et stopper cette impression d’ennui récurrente. Fixer le feu, étalé comme un cadavre devant la cheminée, ne m’amuse plus du tout. Si je snif encore un milligramme de poudre, je risque de finir par recracher mon cerveau par le nez. Si je bois encore un verre, je risque de finir par avoir des idées trop tordus. J’ai plus rien a faire que fixer le plafond de la suite en m’appliquant à chercher les défauts. Comme tout dans cet hôtel, c’est trop parfait, il n’y a que ma présence qui fait tâche. Puis y’a le bruit de quelqu’un qui frappe à la porte qui fait soudain tâche aussi. Je sursaute, m’attendant à tout sauf à ça. Aucun des connards que j’affectionne ne s’applique à frapper à la porte en générale, c’est pas commun par ici. J’ai pas envie de réfléchir bien longtemps de toute manières, même si c’est difficile de trouver la motivation pour me relever, je m’exécute. J’ai même pas pris le temps de m’habiller ce matin affectionnant me trimbaler en calbut pour flemmarder, je dois encore avoir un peu de poudre au bout du nez et ma lèvres toujours enflée doit te donner des allures de cadavre. Je m’en contre fiche, j’ai pas l’intention de m’éterniser à discuter sur le pas de la porte. Je croyais trouver un garçon d’étage, ou quelqu’un de paumé, au pire quelqu’un de la bande, tout quoi. Sauf elle. Sa voix me transperce de part en part. Je crois que c’est ce qu’on appel la joie. Ouais, je content de la voir, surtout dans un tel moment de détresse. « T’as bien fait » J’ai un petit sourire en coin alors que je saisis son bras pour la faire entrer rapidement, comme si ça pouvait avoir des conséquence qu’on la surprenne à rentrer. Non, je suis seulement impatient, même si je me borne à garder un air détaché. « Avoue tu peux pas te passer de moi dans le fond » Un air narquois, triomphant. Je mérite qu’une claque à ce moment même, mais j’assume. Ça me fait toujours autant marrer, pourtant je veux pas l’entendre me dire oui, ni non. Je veux seulement qu’elle me le laisse croire, qu’elle me laisse espérer. C’est toujours moins douloureux que la vérité, qu’elle soit bonne ou mauvaise. J’ai toujours pas lâché son bras, comme pour s’assurer qu’elle tenterait pas de se barrer en courant, non je suis surtout déterminé à l’amener au salon pour qu’elle se réchauffe et qu’elle se détende. Ouais, elle ressemble à une carotte gelée la malheureuse. « Fais comme chez toi » J’ai plus la même assurance tout d’un coup. Je me dégoute moi-même en fait, ça fait trop pédant et à sa place j’aurais du mal à supporter.
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MessageSujet: Re: fascination ☆ Elijah   fascination ☆ Elijah EmptyLun 26 Jan - 20:37

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ami d'un soir au fond du couloir, cherchera tes mains le lendemain ✩Ses yeux bleus m'obsèdent, ils me charment et désarment. Il a des airs d'enfants, ceux qui crient et cours dans toute la pièce le jour de noël, des airs de ceux que l'on veut consoler quand les larmes dévalent sur leurs joues. Sa lèvre est enflée, légèrement, alors à ce moment là, je ne voudrais qu'une chose, le prendre dans mes bras, lui demander ce qu'il s'est passé, l' embrasser le front. Je voudrais redessiner son putain de sourire sur son visage pâle. Je voudrais poser mes lèvres sur les siennes, pour guérir ses blessures, pour mettre du baume sur ses états d'âmes.

J'ai bien fait de venir.Il a dit ça avec sa bouche désirable, avec ses lèvres abimées, ces mots se sont échappés de son corps. Ces mots, c'étaient comme des petites étoiles qui venait briller sur ses lèvres. Et moi, je les ai attrapées, parce que j'en ai besoin, j'ai besoin d'avoir des paillettes devant les yeux, des diamants sur mains. En ce moment, j'suis là sans l'être. On m'aime en me détestant. J'vous déteste tous, mais j'ai besoin de vous. Et puis toi, t'es le gamin de mes rêves, c'est toi qui court dans les champs de blés dans mes rêves, c'est toi qui m'éloigne des griffes de Satan, c'est avec toi que je visite Varsovie, Paris, Londres, Moscou, dans mes rêves c'est avec toi que je me barre d'ici.

C'est l'euphorie dans mon corps quand sa main brulante empoigne mon bras, c'est une décharge dans mon coeur. J'ai des frissons qui hérissent mes poils. Bordel, il a les mains chaudes. Si ce n'était que ça. Pas que j'sois accro à toi non, mais je voulais juste visiter la plus grande suite de tout l'hôtel . J'ai laissé échapper un petit rire de ma bouche. Et puis lui, il avait encore son petit sourire, celui qui me donne envie de me blottir dans ses bras, de lui sauter au cou et de lui murmurer des mots tendres. Je laisse glisser mon manteau le long de mes bras avant de le laisser trainer au sol. De toute façon, j'aperçois déjà des canettes et des bières vides sur la table de la cuisine. J'peux ?Dis-je en désignant le fond d'une bouteille de ce qui semble être de la vodka. Je sais que je tiendrais jamais avec cette merde, mais je sais aussi que si je n'en bois pas je ne vais pas me réchauffer. Je sors une blonde - encore - et je l'allume. C'est pas très respectueux, mais c'est un acte réfléchit. J'veux pas qu'il pense que j'suis là, la fille de bonne famille, avec un balais dans le cul. J'veux ressembler à la tornade brune que j'ai croisée plusieurs fois devant sa suite. Celle qui a toujours l'air exaspéré.
Et puis je plante mon regard dans l'océan de ses yeux. Et d'un coup, j'ai plus froid, je me demande juste pourquoi je suis venue là avec des vielles fringues. J'ai peur qu'il me prenne pour une gosse, vous savez " j'te protégerais toujours comme ma soeur " j'ai peur que mon blond me crache ces mots au visage un jour où il se mettrait à nu devant mes yeux, devant mes sentiments. J'peux pas lutter contre son sourire, contre cette lèvre enflée. Je subis simplement, comme une poupée, une marionnette. J'évite de le contempler, je place seulement mon regard dans le sien, je ne veux pas tomber amoureuse d'une autre de ses qualités. Etre amoureux c'est être dépendant. Bordel, tu me retournes le cerveau.


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MessageSujet: Re: fascination ☆ Elijah   fascination ☆ Elijah EmptyLun 26 Jan - 23:37

Fascination

J'ai b'soin de toi comme d'une infirmière, que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien, que tu r'fasses mes stocks de sérotonines, que tu m'dises que c'est rien. Δ Fauve

C’est la lumière au bout du tunnel. C’est la bénédiction du jour. C’est comme le doux chant des oiseaux qui reviennent après le printemps. Bordel, je pars en couille. L’adrénaline de la coke et le coeur qui saute. Je sais pas si c’est elle qui me terrasse ou si c’est la fatigue qui me fracasse, mais je serais prêt à me laisser tomber à genoux pour la remercier de m’accorder de son temps. Elle me rend chien, fait disparaître mon assurance comme si j’étais qu’un moins que rien. J’ai pas envie de perdre mon temps avec les formalité, poliment la saluer et lui demander comme sa journée s’est passée. Non, je voudrais Je voudrais seulement l’enlacer, l’embrasser, mais pas comme les autres la baiser. Enfin si, mais non. Elle mérite pas ça, elle inspire pas ça. Les filles comme ça faut les aimer, faut les faire rêver, les cajoler. J’en suis pas digne, parce que je suis qu’un pauvre con indigne. J’aimerais lui demander pourquoi elle s’obstine à perdre son temps avec moi, pourquoi elle est toujours là, même quand je tourne les talons pour disparaître au bout du monde, même quand je ferme les yeux pour ne plus voir ce que je fais d’immonde. Ouais, elle est toujours là, prête à ouvrir ses bras, pourquoi pas à se sacrifier pour moi. Faut pas, c’est mal, mais s’est trop bon. Pour elle je suis un danger, à côté d’elle je suis qu’un déchet, et pourtant… Pourtant, même en faisant tout pour la repousser on dirait qu’elle sera jamais prêt à me détester. Au fond elle me connaît pas, elle sait rien de moi et c’est mieux comme ça. Aussi bizarre que ça puisse paraître j’ai besoin d’elle, j’ai besoin qu’elle m’emmène voler avec ses ailles. D’un autre côté je veux pas qu’elle s’accroche, je finirais par l’effriter comme de la roche, c’est inévitable pour moi, gamin du diable.

Elle a pas dit oui, elle a dit non. Un coup dans le coeur qui coupe le souffle. Pourtant je voulais pas l’entendre dire qu’elle est accro, je pensais juste la voir sourire, au pire rire. C’était trop facile, forcément qu'elle allait pas me donner raison. C’est encore mieux, elle cherche à me défier d’un certaine manière, c’est encore plus excitant comme ça. « Elle est pas si impressionnante que ça » Moi c’est plus précisément le fond de mon lit que je voudrais te faire visiter dans l’immédiat. Faut que je garde mon sang froid et mon sourire de con. Faut que je lâche son bras aussi, à contre coeur, si non je vais finir par craquer. Je préfère aller me chercher une clope pour passer à autre chose, même si je pourrais passer des heures à la regarder, à me perdre dans ses yeux, à rêver de me perdre dans ses bras. « Elle déboîte, méfie toi » Je la verrais plus tourner au coca, au pire à la bière, quelque que chose de doux, comme son visage, comme sa voix. C’est trop brutal pour elle, ce genre de boisson s’est pour les femmes durs, celles que le temps et l’amour ont déjà séché à l’intérieur. Elle, elle est encore pure, pas encore assez mûre, il faudra du temps avant qu’elle finisse pas tomber de l’arbre, il faudra du temps pour qu’elle ne puisse plus verser de larmes. Les larmes des coeurs brisés comme Angie en à tant versées avant d’être asséchée, pour lui et moi. Elle, elle est encore belle comme une fleur qui vient d’éclore au petit matin du printemps. Elle est fraîche comme la neige qui tombe encore dehors. Elle est innocente, comme le coeur des gamins qui n’ont pas encore rencontré les durs réalités de la vie. J’avais jamais fais attention à la couleur de ses yeux, à croire que je trouvais plus intéressant à regarder sur elle. Quel con. Ça aurait dû me marquer, ils sont bleu profond, mais pas comme les abysses sombre et enivrantes, non ceux là ils sont pleins de lumières. Ils sont pleins de promesses, pleins d’envies, pleins de rêves, pleins d’étoiles. De celles qu’on peut pas s’empêcher de vouloir aller décrocher du ciel avant qu’elles nous tombe sur la gueule. Inconsciemment j’ai réduit la distance entre nous, sans m’en rendre compte j’ai le coeur qui devient tout mou. Une espère de guimauve dégueulasse, qui colle et qui en fou partout. J’ai envie d’aller caresser sa joue, je le fais parce qu’après tout je m’en fou bien de ce qu’elle peut penser. « Honnêtement, pourquoi t’es venu ? » Un sourire un peu con sur les lèvres, j’ai envie de jouer. Je veux la charrier, voir jusqu’où elle est capable d’aller pour se débattre et nier. Je sais pas ce qu’elle cherche, jouer avec le feu où juste tirer un coup ou deux ? L’un ou l’autre je serais prêt à la suivre les yeux fermé, juste pour voir jusqu’où elle est capable d’aller. Ma main sur sa joue, mes lèvres au bout des siennes, cherchant, hésitantes à y goûter, au risque de me faire repousser. Il n’y a qu’une dangereuse proximité, qu’elle à le choix de réduire ou refuser.  
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MessageSujet: Re: fascination ☆ Elijah   fascination ☆ Elijah EmptyMar 27 Jan - 20:30

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ami d'un soir au fond du couloir, cherchera tes mains le lendemain ✩ Le feu et la glace. Moi le feu, lui la glace. La glace c'est un état que le feu ne maîtrisera jamais, être glace demande de la maitrise, de l'expérience et un certain sang froid. En présence du beau blond, je considère que je ne possède aucun des trois. Il provoque en moi une sorte d'euphorie, un bonheur qui se propage des pieds à la racine de mes cheveux. Il traverse mon corps, dans mes veines, dans mes nerfs, je transpire, je respire lui. Mais pourquoi je m'obstine à m'accrocher à lui. Je croche dans ses yeux, je plante mes ongles dans ses envies, comme une gamine de sept ans qui voudrait faire plaisir à son père. Il est là, il vit sa vie et moi j'essaye de vivre la sienne sans dommage collatéraux. J'essaye de vivre sa vie sans bruler mes ailes.

D'apparence, elle n'a rien d'exceptionnel, mais quand on y pénètre, on y trouve des choses fantastiques. Dis-je en contemplant la cheminée. Comme toi. Murmurais-je bien plus bas. D'apparence il semblait être le genre d'homme à n'aimer que les pétasses au gros seins et qui baisent toutes les nuits. Et puis quand on ouvre la mécanique de son cœur, on se rend compte que c'est un garçon différent. Il s'arrête pas juste à la fréquence de baise, il pense à moi parfois, à mon cœur déjà bien meurtrit, pas seulement au fruit défendu qu'il aime tant croquer. Il est pas comme les autres, mais à partir du moment où il s'en rendra compte, il deviendra détestable. Ils sont tous comme ça. Lui c'est un diamant brut, une roche à fleur de peau. Une espèce rare, un oiseau de lune non découvert. Une perle, juste ça, une perle.

Pour finir, je ne prendrais qu'un fond de cette bouteille. Juste pour tromper les apparences. Pour déjouer les pièges des préjugés. Pour vaincre la vérité. Parce que c'est vrai qu'elle est bien trop forte cette merde de bouteille mais c'est ce qu'il me faut pour oublier l'amour, l'envie, le froid. C'est ce qu'il me faut pour convaincre cette tornade qui viendra ébranler le château de mes émotions. Et puis, je repense à sa suite, ce truc géant, ce palace bien gardé. Comme une demeure de princesse ou prolifèrent les puces, les putes et les goujats. Un endroit hors du temps ou l'on devient spectateur de la vie, on l'observe, elle continue ici bas, mais nous sommes incapables de la vivre comme il le faudrait, coincés dans ce palace doré, dans cette cage d'or. Je m'envolerais et je la vivrais cette putain de vie, avec toi.

Pourquoi voulais tu que je vienne ? Et puis je sens son souffle chaud se caller dans le creux de mes lèvres. Son haleine, imprégnée de tabac et d'alcool se mélange à l'odeur du feu de bois. Une invitation bien trop belle, la tentation est bien grande. Et puis il y a sa main aussi, ses longs doigts qui effleurent ma pommette. Alors, comme une acrobate sans filet, je me lance. J'approche mes lèvres des siennes. Je sens sa chaleur remplir mon corps. Et puis c'est la chute, le contact doux de ses lèvres sur les miennes. Comme pour se rappeler les beaux jours, cet été à punta cana, avec nos nuits sans sommeil. Ce mélange d'Adn, agréable, poignant. Une grande gifle dans ma gueule, parce que c'est bon, c'est bien, c'est chaud. Alors je glisse ma main dans son cou, ma main froide, et mon corps qui cherche ses bras, pour s'y réfugier, comme une enfant. Je souris, juste parce que c'est une satisfaction de recevoir un tel cadeau. De comprendre à quoi on est destiné. Et puis je reste ainsi la tête contre son coup, les mains contre son torse, pour qu'il me protège qu'il me réchauffe. Que je sente qu'il a besoin de moi autant que j'ai besoin de lui, encore et encore.

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MessageSujet: Re: fascination ☆ Elijah   fascination ☆ Elijah EmptyMer 28 Jan - 10:26

Fascination

J'ai b'soin de toi comme d'une infirmière, que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien, que tu r'fasses mes stocks de sérotonines, que tu m'dises que c'est rien. Δ Fauve

Pourquoi cette effroyable sensation qui me terrasse ? Je suis rarement partagé entre le bien et le mal, je n'en ai que faire. pourtant on dirait que ma conscience se remet à fonctionner quand elle est là, devant moi, candide et fragile. Oui, je rêve de la savoir mienne comme les autres, à la merci de mes mains, le corps vibrant et suppliant d'arrêter l'agonie du désir. Non, je préfère me retenir malgré moi, temps que j'en ai encore la force. C’est pour elle que je fais ça, parce que je ne suis que sûr danger aveugle, incapable de voir qu’il entraine tout le monde sans sa chute. Elle, elle n'a rien fait pour le mériter, elle ne fait que m’apaiser, non pas me troubler. Dans le fond je la connais pas, elle est peut-être plus néfaste que moi avec sa manie de me courir après jusqu'au bout du monde, comme si je lui devais quelque chose. Je ne lui dois rien, elle non plus, pourtant ses yeux  réclament pour elle sans cesse et moi, j’aime ça. J’ai cette impression d'être plus indispensable que détestable, pour une fois on me veut plus qu’on ne me fuit. C’est différent, plaisant, excitant.
Exceptionnel.
Comme moi.
Comm elle.
Ça me pique au vif tel un éclair. Elle voulait pas que que je l’entende, elle a pas eu le cran de le dire à voix haute, mais je sis bien plus fourbe que je ne le laisse paraître. J'ai la fâcheuse manie de toujours chercher le détail qui fait la différence, le petit murmure à peine audible qui balaye l'indifférence. Elles le font toutes. Ça gonfle un peu plus mon égo déjà bien sur-dimensionné, ta tête finira peut-être pas exploser un jour mon gars. Pourtant ce n'est pas la première fois qu’on m’en fait, mais d’habitude c’est toujours pour accéder à quelque chose de malsain, comme si c’était la clé du fond de mon froc. Elle, elle le dit pas pour ça, le ton de sa voix est trop timide pour avoir un sens caché. Je me laisse aller à un sourire même si je trouve ça dommage. C’est mal. Je vais la laisser s’embourber seule, sans jamais la tirer vers le haut, parce que je suis qu'un putain d’égoïste, je lui donnerais jamais ce qu’elle souhaite en retour, ce dont elle mérite. Je suis pas fait pour idoles sérieuses, seulement pour les cinq à dix minutes d’amour que permet la déchéance des corps. C’est tout que je suis.
Bon à niquer.
Bon à baiser.
Et dans tous les sens du terme puisque ça me plaît. Je crois bien que des fois je fantasme sur les regards haineux qu’elles me lancent quand elles comprennent que ce sera tout, rien de plus que du sexe facile. Je crois que je fantasme sur leurs mains qui viennent s’écraser sur ma joues quand elles saisissent le sens de ma pensée, de ma volonté. Oui j’aime ça, parce que ça sonne comme une victoire à mes oreilles. J’ai eu ce que je voulais, je ressent jamais de regrets à les abandonner lâchement pour peu qu'elles aient joui et moi aussi. Pourtant. Pourtant, je lui souhaite pas ça. J’ai pas envie de voir la stupéfaction tordre son visage. J’ai pas envie qu'elle devienne amer face à mes mirages. Alors doucement je creuse des sillons dans son coeur et son âme. Doucement je creuse ma place dans son corps jusqu'à l’habiter suffisamment pour la rendre dépendante. Doucement oui, pour que la chute soit moins violente.
La chute, oui.
Inévitable chute.
Je me borde à rester de marbre pour ne pas être limpide et lui faire miroiter des choses qu’elle finirait par regretter, mais même sans le vouloir je suis attiré. Moi le feu qui joue avec elle, la glace. Elle fond, beaucoup plus vite que je croyais, pourtant elle parvient aussi à me coincer à mon propre jeu. Pourquoi ? La première réponse qui me vient en tête n'est sans doute pas celle qu'elle souhaiterait entendre, mais j’ai encore le temps de la réflexion. Elle a fondu comme neige au soleil. Déjà ses lèvres viennent s’accrocher aux miennes, sans aucun effort. Elle s’abandonne aveuglément et c'est plaisant. J’avais presque oublié la saveur de ses lèvres fraiches aux saveurs d’autres vacances, d’autres amours. Moi aussi je m’y abandonne, parce que j’aimerais m’y laisser vivre éternellement. Des doux baisers sucrées, naïfs, qui laissent derrière eux tout le mal qu'on a pu faire. Des baisers qui pardonnent, sans rien en échange. Je veux pas y renoncer, pas comme ça, pas maintenant, alors je la garde contre moi. Juste là dans mes bras, pour la protéger. Mais de quoi ? De moi, c’est con. « Doit-il forcément y avoir une raison ? » Oui, je voulais qu'elle vienne pour ça. Petit moment de douce innocence. Elle fait presque taire le monstre en moi et je lui en veux pour ça. Ma tête posée contre la sienne je me laisse divaguer dans mes pensés torturées. Et si j’y avais le droit tous les jours ? Sans contrainte, sans douleur, sans cris, sans peine, sans combats. Juste elle pour moi. Moi, pour elle. Je me leurre malheureusement. Ce n’est pas pour elle que ces prières sont adressées, mon coeur est enchaîné à un autre. Ça ne serait que pur mensonge.
Je ne suis pas fait pour elle.
Elle n’est pas faite pour moi.
Pourtant, je la désir. Aussi infime soit l’aventure que je pourrais avoir avec elle si je voulais, je veux la vivre, sans regarder autour. Une sourire plus sincère se dessine sur mes lèvres, mais à contre coeur je fini par m'en détacher, par la relâcher. J’ai pas le droit de m'autoriser à rêver, de me laisser glisser vers un semblant de bonheur. Je le mérite pas. « Tu sais, parfois y’a des choses qu’on explique pas... » Je n'ose plus la regarder et me laisse glisser jusqu'au canapé pour m'y laisser tomber. D’un geste de la main je l'invite à me rejoindre, même s’il vaudrait mieux qu’elle reste loin de moi et du poison que je suis. Je m'amuse à éviter la même question que je me borne à lui poser. Je ne veux pas me livrer moi, mais je veux qu'elle, elle le fasse. Je ne sais pas ce que je veux, autant profiter qu'elle, elle le sache.
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