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 close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé]

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MessageSujet: close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé]   close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé] EmptyJeu 15 Jan - 14:57

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Love, love, love..... What is it good for? Absolutely nothing. ✩ Lentement tu ouvres les yeux. Tes paupières sont lourdes. Si lourdes... Les rayons du soleil ne percent pas à travers les fenêtres, au contraire, la nuit est tombée. Tout est noir. L'obscurité engloutit les lieux et vous avec. Tu ignore quelle heure il est, tu ne veux pas le savoir. Distinguant sa silhouette à tes côtés tu cherche son visage de ta main, du bout de l'index tu effleure sa joue, tu caresse sa peau blanche et la fait glisser entre tes doigts de sa nuque jusqu'à ses hanches. Tu te souviens à peine de la matinée. Tout semble trop loin. Laissé dans un songe, une complicité qui s'évapore à mesure que tu récupère des sensations dans le reste de ton corps. T'as du mal à respirer. Tu n'as envie de rien, tu ne sais pas quoi faire, tu ne veux pas dormir, tu ne veux pas rester éveillée. Tu n'as pas faim. Tu ne veux pas être seule, tu ne veux voir personne. T'as l'impression d'être en sursis. T'es même pas défoncée. T'es juste complètement en manque. Délicatement t'embrasse sa tempe avant de quitter ses draps, tu n'allume pas la lumière, t'as l'habitude d'évoluer dans la pénombre, t'as toujours été une créature de la nuit, ouvrant son placard t'attrape une de ses chemises que t'enfile sur ton corps nu. T'en profite pour humer le tissu en la boutonnant, t'aime avoir son odeur sur toi, subtile marque d'appartenance que tu n'avoueras jamais à voix haute. Tu te mets ensuite à farfouiller dans ses tiroirs, dans ses poches de vestes, derrière les meubles, dans chaque recoins possibles de la suite bien trop grande pour lui qu'il s'est payé. Tu fais peut-être trop de bruits, sûrement même. Tu ne veux pas le réveiller, mais ton envie prends le pas sur le reste, t'écoute toujours plus tes désirs que ceux des autres. Tu retourne toute la chambre sans trouver l'objet de ta convoitise, soupirant tu prends une clope dans le paquet posé sur la table de chevet, la portant à ta bouche tu t’assoie sur le sol devant le lit, tu t'accoude au matelas tout en allumant ta cancerette en bâton et commence à tirer dessus tout en le dévisageant. Son visage pas si loin de toi, trop pour que tu puisse attraper ses lèvres, mais pas assez pour qu'il ne se reçoive pas le nuage de fumée qui entoure bientôt sa tête. Il finit par ouvrir les yeux. Tu le fixe silencieuse.  « Où t'as planqué ta cam ? » Demandes-tu d'une voix douce enrouée par la cigarette. Pas de bonjour. Pas d'embrassades inutiles. L'instant fugace et tendre de la matinée a disparu. Tu n'es pas obligée d'agir ainsi. Tu pourrais tomber le masque et l'attitude horripilante que tu as constamment. Tu pourrais lui dire que tu t'en fiche, que c'est lui que tu veux. Avec son caractère de merde, avec ses manies, ses défauts, son ton las. Que tu t'en fiche de savoir qu'il ne te rendra jamais heureuse, c'est lui et seulement lui que tu veux. Peu importe les autres garçons, ce bonheur futur ou qu'importe, ils ne seront jamais lui. Tu pourrais. Mais tu ne veux pas. Et c'est là tout le problème. Tu détesterais le fait de devoir te satisfaire d'une vie agréable, familière, quotidienne. Tu ne veux pas une vie agréable. Et de toute manière, vous ne l'obtiendrez jamais alors à quoi bon faire semblant. Pourtant tu la sens toujours cette atmosphère un peu bizarre. Et dès qu'il allumera la lumière, ouvrira la porte, dès que le monde extérieur vous reviendra en pleine face tout sera perdu, vous ne pourrez plus faire illusion. Alors tu profite, silencieuse ou presque. Tu contemple son air endormi et encore fatigué. Vous n'avez rien fait, de toute la journée. T'as juste sentis son souffle dans ton cou. Juste passé tes bras autour de son torse. Juste rien du tout. Le calme après la tempête. Tu te souviens même plus de la dernière fois que vous avez dormis ensemble sans coucher. Vous aviez 15 ans ? Peut-être 14 ? Tu te souviens pas.
Et après ?
Après on rêve d'avant.


Dernière édition par Angelica DeMichelis le Dim 18 Jan - 17:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé]   close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé] EmptyJeu 15 Jan - 20:13

Tu dors, comme un bébé.
Imperturbable.
C'est Morphée qui t'a capturer et de garde prisonnier.
Tu sens des caresses sur ta peau, tu en profites, ça ne te réveiller pas.
Mais tu souris, paisible.
Bientôt on vient perturber ton bien être.
A l'odeur c'est une cigarette.
Tu ouvres les yeux lentement, la voix d'angie te percute de plein fouet. Un fin sourire se dessine sur tes lèvres. Elle est là. Elle est restée, elle ne s'est pas enfuie comme à son habitude. La place à côté de toi est encore chaude. Depuis combien de temps n'avais-tu pas passé la nuit à dormir près d'elle, simplement. Sans tenter quoi que ce soit, te contenter de sa présence, rassurante. Tu clignes plusieurs fois des yeux, tu la regardes presque avec tendresse. C'est le sommeil qui se lit sur ton visage. Et sans doute un peu de bien être aussi, de savoir que tu vas pouvoir passer quelques heures de plus avec elle, au calme, dans cette suite hors de prix. C'est peut-être le moment de changer les choses , non ? Admettre la simple vérité, agir simplement. Mais tu sais que dans quelques minutes, quand tu seras complètement réveillé tu n'y songeras même plus. La matinée n'est qu'un nuage de fumée, qui se dissipe petit à petit. Tout va revenir à la normale dans quelques instants.
Tu te redresses maladroitement.
Tu la vois, elle porte une de tes chemises haute couture et est assise sur le sol. Appuyée contre le matelas, elle fume.
Elle est belle.
Tu passes une main dans tes cheveux que tu rejettes en arrière.
Elle est encore nue, sous cette chemise.
Tu te mords la lèvre en souriant.
Elle cherche ta cocaïne.
Elle se poudre le nez comme certains manges des donuts.
A l’excès.
Tu fouilles dans la poche de ton jean que tu n'as pas quitté. Tu en sors une petite fiole, remplie de poudre. Puis tu regardes autour de toi, tout tes fringues son au sol - angie est passé par là. Et la nuit est tombée. Vous avez passez la journée au lit, à dormir. Habitude si peu courante. Tu ne cesses de la regarder, tu essais de ne plus penser à ce qu'elle t'a affirmé ce matin. Parce qu'Angie est tienne. Parce qu'elle le sait, au fond. Mais elle joue, elle jouera toujours tant que tu ne cesseras pas tes conneries.
c'est ça que tu cherches ? demandes-tu en secouant la fiole près de son visage. Au moment où elle essaye de s'en emparer tu a dissimules à nouveau dans ta poche. Tu attrapes une cigarette dans le paquet à moitié vide, et l'allume. Première bouchée salvatrice. Tu t'allonges sur le lit, plutôt tu t'affales une main derrière ta tête. Les yeux rivés sur les moulures du plafond. Tu tires plus fort sur ta clope.
qu'est ce qui t'arrive ? tu t'es pas encore enfuie... à croire que tu ne peux pas t'en empecher. Tu veux la faire fuir, qu'elle disparaisse et passe la nuit dans une autre chambre. Parce que oui, il est déjà tard. Et si elle s'en va maintenant, tu vas rester là comme un con à te demander comment tu aurais pu passer ta soirée. La fumée s'échappe de ta bouche, tu formes des ronds ça t'amuse. Et tu souris, depuis combien de temps n'as tu pas souris pour une chose aussi conne que celle là.
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MessageSujet: Re: close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé]   close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé] EmptyJeu 15 Jan - 22:50

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Love, love, love..... What is it good for? Absolutely nothing. ✩ Il se redresse. Tu le regarde. Non c'est faux. Tu le dévore carrément des yeux. Tu ne sais pas trop ce que tu dois penser de cette journée. De ce partage de draps qui n'en était pas un. Qu'est-ce que ça signifie. As-tu même envie que cela ait une signification particulière. Non. Tu ne crois pas. Mais pourtant elle en a. Il est plus facile de coucher alors c'est ce que vous faîtes. Ce matin vous n'avez pas choisi la facilité et ça ne vous ressemble pas. Le changement te fait peur, tu n'aimes pas le changement, que les choses bougent, évoluent, se transforment en quelque chose de plus sinueux. Tu serais folle et menteuse de dire que la situation te convient ainsi. C'est pas pour autant que tu veux mieux, que tu veux autre chose. Parce qu'au moins tu sais où tu vas. Et quand il te dit des choses comme ce matin, quand il a ce sourire en te découvrant à son réveil et ces gestes un peu trop doux pour lui, pour toi. Là tu ne sais pas. Tu ne sais comment réagir. Tu n'y es pas habituée. Tu ne veux pas de fausses promesses et de jolis discours. Ça ne vous ressemble pas.
Quand la qualité est impossible,la quantité fait office de.
Il agite ton bonheur en poudre sous ton nez. Te nargue avec plaisir. Ce truc là. La quintessence de votre débauche en fiole. T'essaye de l'attraper. Ta main s'empare du vide, il la recule et la remet dans sa poche. Tu l'inspecte avec envie, ton estomac se tort déjà sous le désir d'y goûter. Sous le besoin pressent de recevoir ta dose. Tu songe un instant à te casser.
Tu pourrais te barrer de là, retourner dans ton chalet. Tu sais où t'en as caché. Tu pense au sachet planqué sous la latte grinçante près de ton lit. Tu peux y être dans quinze minutes. Peut-être dix si tu presse le pas. Tu le feras. Tu courrais pour aller le retrouver ton compagnon de nuit, le seul à qui tu es fidèle. T'es amoureuse de ta déchéance. Et puis tu relève les yeux et ils tombent dans le siens. Si tu t'en vas. Tu le quitte. Tu perce votre bulle et elle t'explosera à la figure tu le sens. Choisir entre deux addictions. C'est pénible. C'est agaçant. Tu ne veux pas choisir.
Tu veux les deux.
 « Tu ne veux pas partager ? » Te permets-tu avec une audace non dissimulée. Tu parle de la coke. Tu ne parle pas de la coke. Tu parle d'autre chose. De cette chose là. Il le prendra peut-être comme un affront, une provocation de plus. Ce n'est pas ça. T'essaye de comprendre. Non. Tu tente seulement de te rassurer. Parce que tu commence à percevoir que votre jeu ne l'amuse plus autant. T'as peur qu'il quitte la partie et t'as encore plus peur qu'il te demande à toi de la quitter. Tu te demande si tout peut continuer comme avant. Ou si tu vas devoir admettre que les choses peuvent s'arrêter, comme ça, et ne plus jamais revenir.. Tout est si fragile.  « Tu ne veux pas que je m'en aille. » Ce n'est pas une question mais une affirmation. Tu parle pour toi. Tu ne veux pas qu'il te demande de partir. Toujours la clope entre tes doigts fins tu grimpe sur le lit, t'asseyant à califourchon sur son bassin tu le regarde de haut. T'aimes bien ça le regarder de haut.  « Et moi je veux quelque chose que tu as. » Glissant ton autre main dans sa poche tu caresse à travers le tissu le cadeau à l'intérieur de de son jean. Pas la fiole. L'autre présent. Celui qui grossit sous la douceur de tes doigts. Tes mots portent à confusion, c'est bien la poudre blanche qui te fait le plus envie. Enfin c'est ce que tu dis. Tu vas t'en emparer. Le coinçant entre tes cuisses nues tu laisse ta cigarette se consummer, ta paume attrape la fiole, la cendre tombe sur son torse. Elle le brûle à peine. Pas assez pour lui laisser une cicatrice mais juste une marque rouge qui t'arrache un sourire amusé. Ça te plait. De le marquer.
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MessageSujet: Re: close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé]   close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé] EmptyVen 16 Jan - 0:12

Situation des plus étranges.
Tu te réveilles, il fait nuit noire.
Et elle est là.
Elle n'a pas bougé.
Elle a même enfiler une de tes chemises, pour marquer encore plus son territoire.
On ne sait jamais si une de tes conquêtes venait à frapper à la porte.
Ou alors l'a-t-elle fait simplement pour marquer son corps de ton odeur. Par envie.
Mais tu as du mal avec ça, parce qu'angie ne fait jamais rien pour rien. C'est comme si tout ses gestes étaient calculés, elle a toujours une longueur d'avance sur les autres. Depuis toujours. C'est une femme intelligente, un peu trop. Tu l'es également, mais le sexe opposé l'est tellement plus que vous, pauvres hommes.
Pourtant vous vous nattez à armes égales.
Et là, c'est le drapeau blanc qui semble être hissé. Pour combien de temps ? Ça personne ne le sait. Ce genre de moments entre vous -sans que vous ne soyez saouls ou défoncés, ou bien les deux- il n'y en a pas eu beaucoup, deux, en comptant celui-ci. Tu veux partager, mais pas sans la faire chier. C'est le prix à payer. Parce que t'es un gosse, parce que vous êtes d'éternels enfants. Enfants dorés, trop bien habillés, trop friqués. Mais enfant quand même. A quoi bon grandir. La lionne affirme que tu ne veux pas qu'elle parte, et tu ricanes parce qu'elle a plus que raison. Pour le moment tu veux qu'elle reste.
La lumière n'est toujours pas allumé mais tu la distingues parfaitement. D'ailleurs elle se lève, se met à califourchon sur toi. Elle est nue sous cette chemise. Elle te prends de haut, t'arques un sourcil en tirant sur la cigarette. ah ouais ? réponds-tu. Sa main libre se glisse dans la poche de ton pantalon, et madame en profite pour caresser ce qui s'y trouve, ta virilité qui s'éveille. C'est trop facile, elle sait trop bien y faire. En une dizaine de seconde elle te laisse imaginer des centaines de choses : elle est nue sous cette chemise, et tu es si prêt du but. Mais il n'en sera rien, d'ailleurs tu continus de fumer pendant son petit manège, la regardant dans les yeux, comme si tu étais indifférent. Mais t'es qu'un homme, alors ton corps parle pour toi. La sienne de cigarette se consume tandis qu'elle se débrouiller pour saisir la fiole convoitée. La cendre tombe sur ton torse, ça t'arrache une légère grimace alors qu'elle sourit comme une gamine. Et tu l'aimes, ce sourire.
T'écrases la clope dans le cendrier sur la table de nuit, puis une de tes mains se pose sur la cuisse d'Angelica, tu remontes doucement jusqu'à attraper le bas de ta chemise. A ton tour de lui montrer qu'elle a toujours eu du mal à te résister. Tes doigts se faufilent dessous et caresse son ventre, tu remontes lentement jusqu'à la naissance de ses seins. tu choisis angie... ça ...dis tu en désignant la poudre blanche dans la paume de sa mainou ça. ajoutes tu en relevant ton bassin pour qu'elle sente ton entre jambe volumineuse contre la sienne. Un rire s'échappe de ta bouche.
Toi aussi t'as envie d'un rail maintenant.
Mais t'as aussi envie de retrouver ses lèvres.
Quelle drogue choisir ?
La coke te ferait moins mal.
Angelica te ferait le plus de bien. Autant bien moralement que physiquement.
Ta main sort de dessous la chemise et tu effleures du bout des doigts son menton, ses lèvres roses légèrement entrouvertes. Juste du bout des doigts doucement.
tu es tellement belle.
Parfois les mots sortent tout seuls, tu ne contrôles rien. Parfois tu regrettes, parce que ce seul compliment aussi futile soit-il sort de là, de l’intérieur de toi.
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MessageSujet: Re: close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé]   close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé] EmptyVen 16 Jan - 1:03

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Love, love, love..... What is it good for? Absolutely nothing. ✩ Il est aussi doué que toi pour la provocation. Tu l'avais presque oublié. J-E il se laisse faire quand il veut mais il aime reprendre le dessus au moment où tu t'y attends le moins. Le bas de ton ventre se crispe, se tord presque sous la sensation enivrante qu'il te procure. C'est sa main sur ta cuisse. C'est ses doigts qui remontent lentement. C'est ses caresses de ton nombril jusqu'à ta poitrine. La chemise trop transparente laisse entrevoir tes seins qui pointent à travers le tissu, c'est comme si tu avais froid. C'est ça qu'il te procure J-E. Une sensation de bien-être qui glace tout le reste. T'aimerais bien geler l'extérieur, geler le temps, geler ton envie grimpante de cette coke qui est à portée de main, dans ta paume même. Lorsque son jean vient se frotter à ta peau nue et ton entre-jambe tu ne peux retenir le soupir de brève satisfaction qui s'échappe de tes lèvres. Il est cruel parce qu'il te demande de choisir. Il sait que tu n'es pas douée pour ça. Depuis que vous êtes gosses il te voit commander la moitié du menu pour pouvoir goûter à tout. Faire une liste au père noël à rallonge pour te lasser de chaque jouet après les avoir déballer. Embrasser tous les garçons et toutes les filles qui te plaisent pour tester avant de prendre et de jeter. Tu ne sais pas choisir.
Ses doigts effleurent tes lèvres que tu entrouvre légèrement.
Les siennes sont si proches.
T'aimerais t'en emparer, les croquer, les emprisonner.
T'aimerais qu'elles soient tiennes.
Que plus jamais elles ne se posent sur le corps d'une autre femme. Elles toutes. Ces autres que tu déteste.
Mais ses lèvres. Elles ne font jamais le bon mouvement quand il faut. Si toi tu ne sais pas choisir lui fait toujours le mauvais choix. C'est peut-être pour ça que tu ne veux pas choisir. Tu risque de te tromper.
Elles se mouvent ses lèvres, elles parlent et disent de belles paroles. Mais se sont des paroles auxquelles tu ne t'attends pas et qui te font reculer de quelques centimètres pour échapper à son touché. Il ne te l'a jamais dis. Que tu étais belle. T'étais même persuadée qu'il ne le pensait pas. Parce que toi plus tu te regarde moins tu te trouve jolie. T'es trop souillée pour être belle. C'est lui qui te l'a appris. Il n'a pas droit de te dire que tu es belle. Tu ne peux pas réagir à ça. Depuis quand te complimente-t-il ? Depuis quand y'a-t-il cela entre vous ? Tu n'en veux pas.
Les compliments mènent à la tendresse puis à l'attachement puis au sentiments. Les sentiments. Ça sonne comme une grossièreté à vos oreilles. Qui voudrait de ce truc là ? Pas toi. Tu n'aimes pas ce jeu-là. La mise est trop grosse. Plus que tu ne peux offrir. Tu n'es pas riche de ça.
De toute manière. Tu ne le crois même pas.
 « Chut... » Murmures-tu en te rapprochant de nouveau. Pour effacer ton hésitation. Pour qu'il ne comprenne pas que ça te fait flipper. Est-ce qu'il l'a vu ?  « Tais toi. » Cette fois tu ne demandes pas tu exiges. Tes lèvres elles n'attendent pas et s'accrochent aux siennes avec ardeur, ta bouche retrouve la sienne après un an d'absence, avide et en manque, ta langue se fraye un chemin jusqu'à sa jumelle pour la caresser savamment. Un baiser intense, un baiser désespéré, un baiser qui te coupe le souffle mais te rassasie à peine. Tes lèvres se détachent pour mieux y revenir, encore, et encore, et encore. Tu n'as de cesse de l'embrasser tu t'es retenue trop longtemps. Tu veux l'empêcher de parler.  T'as peur parce que tu ne comprends pas pourquoi il agit comme ça, tu comprends pas qu'il veuille de toi, parce que toi tu ne te supporte pas, tu n'arrive pas à t'aimer, tu n'arrive pas à croire en toi. T'as toujours aimé ceux qui ne t'aimaient pas, ceux qui ne voulaient pas de toi, parce que tu voulais pas prendre de risque, c'était plus simple comme ça.
Encore une fois. Tu ne choisiras pas.
Brusquement tu l'oblige à se rallonger sur le lit. T'agrippe ses mains, plongeant tes ongles dans la chair tu plaques ses bras au dessus de sa tête pour l'empêcher de te toucher alors qu'il en crève d'envie tu le sens. Tu es la seule à en profiter laissant ta bouche vagabonder sur son cou, dans le creux de sa clavicule, entre ses pectoraux jusqu'à son nombril, jusqu'à sa braguette que tu fais lentement descendre avec tes dents. Tu le libère enfin pour mieux attraper son jean et le faire descendre lui avant de le lui retirer complètement. Tu reviens près de son bassin toujours la fiole coincée dans ta paume, tu l'ouvre, déverse une petite partie de son contenu sur son boxer. Là. Juste à l'endroit où la bosse devient de plus en plus protubérante. Tes doigts jouent avec la poudre, la manipule et la ressemble pour te préparer ce rail dont tu rêve depuis tout à l'heure. T'arrive à peine à te concentrer sur autre chose tellement t'en as envie. Et puis tu l'aspire. Le sniffe. Le fait disparaître. Aussi rapidement que tu l'as préparé. Soupirant de satisfaction tes muscles se détendent d'un seul coup. Tes poumons s'ouvrent, tu prends une grande inspiration. Tu te sens mieux. Sans ça t'arrive pas à démarrer. C'est un peu pathétique, un peu alarmant. Mais qui s'en soucie ? Ça fait bien longtemps que ce n'est plus un problème mais ton quotidien. Ta langue lèche les quelques grains restant, glissant contre le tissu de son sous-vêntement sans le retirer. Tu viens ensuite t'étaler près de lui pour mieux chuchoter à son oreille  « Tu vois. J'ai eu les deux. » Parce que quand tu veux. Tu prends. Tu finis par éclater de rire. Rire de la victoire mais surtout de la junkie que tu es qui a obtenu sa dose. Tu ne veux pas sortir de cette chambre. Plus jamais. T'aimerais crever ici. Là. Dans l'instant. Au moins il serait à côté de toi. Ta main caresse sa joue, masquant ton insécurité.  « Elle était belle cette fille ? » Pas celle d'hier soir. Celle par laquelle il t'a remplacé avant que tu parte en Italie. Celle qui t'a volé tes derniers instants avec J-E. Ceux où t'aurais pu être différente et qu'il a manqué. Laissé filer.
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MessageSujet: Re: close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé]   close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé] EmptyVen 16 Jan - 1:35

Tu le vois.
Ca sème le doute dans son esprit.
Ces quelques mots la perturbe plus que n'importe quoi d'autre.
Parce que tu ne les as jamais prononcés avant ce soir.
Alors que tu en avais envie, à de multiples reprises.
Et c'est ce soir qu'ils sortent, sans crier garde, t'as même pas eu le temps de fermer ta bouche pour les empêcher de s'enfuir, pour qu'ils ne la percutent pas. C'est trop tard. Tu vois dans ses yeux qu'elle ne comprends pas, ce n'est pas grave. C'est trop tard. Alors assume maintenant, y arriveras-tu ?
La belle s'approche, te somme de te taire alors tu exécutes.
Ses lèvres sont si proches des tiennes, tu sens son souffle caresser ta peau. Puis les quelques millimètres qui les séparaient encore sont rompus, elle t'embrasse. A pleine bouche. Tu réponds à son baiser avec fougue, ses lèvres qui t'avaient tant manqué. Depuis un an, c'est une libération. Ton corps ce tend tout entier, elle met fin au doux contact, mais le reprend aussitôt. Ses lèvres deviennent ta seule oxygène,tu te redresses légèrement tes mains serrent ses cuisses. Comme si tu voulais qu'elle soit toujours plus près de toi. Tu la dévores,vos langues s'entremêlent encore et encore. C'est un baiser salvateur, remplis de la passion qui vous anime et vous rend vivants. Brusquement, sauvagement, elle t'allonge sur le lit. Ses doigts fin agrippent tes poignets pour les maintenir, elle veut le contrôle sur ton corps et sur le sien. Que tu ne la touches pas, histoire de te faire bouillir et sa marche. Ses lèvres toujours scellées aux tiennes, tu manques d'air tant l'envie devient immense. Sa bouche s'attaque à ton cou, et descend petit à petit sur ton corps, ton ventre, le bas ventre ... Elle défait ton pantalon avec ses dents, tu la regardes faire. Tu ne bouges pas, attendant le coup de grâce. Parce que tu sais qu'il ne va pas tarder à arriver. Ton pantalon fini au sol, encore une fois. Puis son corps remontent contre le tiens, son visage au niveau de ton boxer qui perd sa forme de plus en plus. Elle dépose la poudre blanche à l'endroit précis, ses doigts joue avec, c'est tout ton corps qui frissonne. T'as envie d'elle à un point qu'elle ne peut imaginer. La junkie prend sa dose. Et quand sa langue passe sur le tissus tu rejettes la tête en arrière retenant un râle de plaisir et de frustration. La belle s'allonge à tes côtés, elle a eu les deux oui, et elle ricane. ça t'amuse hein. lui dis tu en la regardant dans les yeux. Ses doigts sur ta joue te font sourire doucement. Si elle était belle ... laquelle ? Tu ne lui feras pas l'affront en posant cette question. non. réponds-tu en détournant le regard. Elle n'avait rien à voir avec angie, elle était fade. Sans grâce, sans âme. Tu détournes le regard quelques seconde. Puis te tourne sur lecôté pour pouvoir mieux la dévorer des yeux. Ta chemise transparente te laisse entrevoir sa poitrine délicate. Tu avances ta main et effleures ses seins du bout des doigts à travers le tissus. Tu ouvres un bouton. Ton index dessine maintenant le contour de ses lèvres, puis redescend dans son cou. Et tu ouvres un deuxième bouton. Tu la bouffe littéralement du regard. tu sais très bien, que ce n'est pas elle que je voulais. pourquoi ne réfléchit-elle pas ? Si tu n'es pas allé la voir, c'est à cause de juliette. Juliette qui jalouse, juliette qui boude. Juliette n'aime pas angie, du moins votre relation. Mais même, si il n'y avait pas eu juliette y serais-tu allé ? Non. Pour lui faire payer son départ.
Tes yeux sont dans les siens, t'as envie de lui arracher cette chemise, barrière entre son corps et le tiens. Mais tu n'en fais rien. Tu préfères te rapprocher, ton engin toujours enfermé dans ton boxer se plaque presque violemment contre le bas de son ventre. Tu ne sais pas combien de temps tu vas tenir. Si elle continue ces petits jeux. veux tu bien me donner la poudre miracle ? toi aussi t'as besoin de ta dose.
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MessageSujet: Re: close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé]   close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé] EmptyVen 16 Jan - 10:50

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Love, love, love..... What is it good for? Absolutely nothing. ✩ Oui ça t'amuse. Tout t'amuse. En particulier avoir le dessus sur lui. Gagner. Avoir le dernier mot. Lui montrer que tu es plus forte que lui à ce petit jeu et qu'il perdra toujours plus à te défier. Est-ce vraiment le cas ? Peut-être pas. Parce que dans vos jeux il n'y a jamais de vainqueurs. Seulement deux perdants.
Deux lâches.
Deux menteurs.
Non. Non elle n'était pas belle mais ça ne te satisfait pas pour autant. Parce que tout aussi insipide qu'elle eut été c'est avec elle qu'il a terminé sa nuit et pas toi. Tu voulais pas de grand discours. Tu voulais pas de supplications ni d'au revoir larmoyant. Tu détestes ça. Tu ne voulais pas d'un truc qui ne vous ressemble pas.  Le problème c'est que tu sais toujours ce que tu ne veux pas, jamais ce que tu veux.  Trop souvent, ce qu’on désire le plus au monde, est justement ce que l’on ne peut pas avoir. Le désir parfois, peut vous briser le cœur, vous anéantir. Le désir peut faire de votre vie en enfer. C’est dur de vouloir quelque chose qu’on ne peut pas avoir. Mais ceux qui souffrent le plus, sont ceux qui ne savent pas ce qu’ils veulent. Comme toi. Ou alors tu refuse d'admettre. Les mots qui tu souhaitais tellement entendre. « Ne pars pas. » C'est pourtant simple. C'est vrai, c'est toi qui a choisi de fuir. Mais c'est lui qui t'a montré la porte. Tu reste amère. Tu ne parviens pas à lui pardonner d'avoir loupé le coche, raté le test, ignoré l'appel. Tu fais comme si et continueras de faire comme si mais c'est faux. C'est nul. C'est pesant.
Il dit que c'est toi qu'il voulait.
Tu n'y crois pas.
On se bat mieux que ça pour la personne qu'on veut.
On s'acharne.
On insiste.
On serait prêt à avaler des lames de rasoirs pour elle, et même ça c’est pas assez.
On vient espèce de merdeux.
Pourtant tu lui mens en pleine face  « Oui, je sais. » Non tu ne sais pas espèce de conne. Tu feins de savoir et ça, ça n'a rien à voir. T'es pas sur de lui. T'es pas sur de toi. Surtout t'as conscience que ça ne fonctionne pas. Et que ça ne peut pas fonctionner. T'as créé ton propre triangle parce qu'il t'a obligé lui à faire partie du sien. Tu prétends qu'il t'appartient, c'est un leurre. J-E il n'est pas à toi, il n'a jamais été à toi, il ne le sera jamais. Il est à elle. Sa sœur, sa moitié non son tout. Cette amie que tu adore et déteste à la fois. Il n'y a rien que tu puisse dire ou faire pour changer ça. C'est comme ça. Tu l'as accepté depuis longtemps. T'as beau essayé de lui faire payer, des années ta vengeance ne seront jamais à la hauteur de cette fatalité. T'es partie parce que t'en avais assez. Le temps passait, rien ne changeait. Non. Tu ne crois pas que ce soit le temps qui passe. Le temps ne passe pas. Ce qui passe, c'est vous. T'avais pensé qu'il serait celui qui te consolerait. Qu'il te consolerait du sentiment déchirant de se savoir en vie et pourtant que de passage. Qu'il te consolerait de ce que la vie ne soit qu'une insupportable succession de pertes. De ce que rien ne dure et que tout s'efface. De ce qu'on s'efface. Mais tu crois avoir compris que personne, jamais, ne pourra te consoler. On devrait peut-être apprendre aux enfants qu'on reste à jamais inconsolable.

Le désir prend lentement le pas sur ta colère tandis que son corps se colle au tien, le sien aussi grimpe en flèche, tu peux le sentir contre ton bas ventre, seul le fin bout de tissu vous empêche d'aller plus loin. Vous avez envie de céder, de retirer cette barrière synthétique entre vous mais résistez parce que languir est un plaisir en soit.  « C'est si gentiment demandé. » Lui réponds-tu en souriant tout en te couchant sur le dos, tu profite de l'ouverture qu'il a créé en déboutonnant le haut de sa chemise pour dessiner un rail dans le creux de ta poitrine, traçant un long filet de poudre magique entre tes seins. Parce que c'est plus fort que l'adrénaline, que les mascarades malsaines auxquelles vous vous adonnez depuis des années, plus fort que les fêtes, plus fort que la baise. Plus fort que ce qu'il y a entre vous. Divine drogue qui réveille vos sens. T'en as pas pris assez pour être défoncée, juste ce qu'il faut pour survivre à la journée.
T'attends patiemment qu'il vienne la chercher. Aspirer à même ta peau, au dessus de toi tu profites de sa proximité pour glisser ta main à l'intérieur de son boxer, tu lui fais du bien le temps de son rail puis le relâche aussitôt  « Tu sais ce dont j'ai envie ? » Tu laisse planer le doute de ton regard plein de sous-entendu avant d'ajouter  « D'un bain bien chaud. » Tu fuis le lit en riant et t'échappant de son étreinte, face à lui tu recule en arrière tout en défaisant les derniers boutons de la chemise pour la retirer et lui balancer dans les mains.  « Pas toi ? » Aguicheuse tu files dans l'immense salle de bain, de robinets en ivoires aux produits de grandes marque tu te penche sur la baignoire et fais couler l'eau. Rapidement la buée enveloppe la pièce et recouvre les miroirs, tu t'amuse à dessiner dessus le temps qu'elle se remplisse, reproduis du bout des doigts les tatouages qui recouvrent le corps de J-E T'en ajoute un alors que t'aperçois le reflet de son visage derrière toi, tes yeux croisent les siens à travers la glace et tu inscris la lettre Y... puis O.. puis U.. puis R...Tu termine pas le S. Tu fais volte face et pénètre dans l'eau bouillante qui rougit aussitôt ta peau. Tu plonges à travers la mousse, ramenant tes genoux contre ta poitrine tu joues avec elle, l'attrape, souffle dessus et elle s'évapore et s'éparpille dans les mèches de cheveux de J-E.  « Finalement nos parents nous ont bien habitué... On prend toujours notre bain ensemble. » Douce ironie. C'est certain qu'aujourd'hui ils n'approuveraient plus. Longtemps vous n'avez été que des gosses. Des gestes innocents, des paroles sans conséquences. Tu te souviens plus du moment où tu t'es rendue compte que J-E était un homme. Plus ton ami. L'amitié chez vous à toujours été très relative de toute manière.
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MessageSujet: Re: close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé]   close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé] EmptyVen 16 Jan - 15:10

La seule que tu désirais, ce soir là, le soir où elle est partie, c'est elle.
Tu sais qu'elle ne te croit pas. Elle ne te croit jamais.
Parce que tu ne fais jamais les choses bien.
Parce que quand tu la complimentes, quand tu dis la vérité. Elle est de suite suivie d'une crasse.
C'est plus simple à faire passer, ça fait moins mal à ta fierté. Et à ce cœur qui ne bat que quelques fois dans l'année.
C'est un jeu dangereux, vous êtres professionnels. Mensonges sur mensonges, vulgarités sur vulgarités. De la baise, encore et encore. Et des fois tu la pousses dans les bras d'un autre sous tes yeux limite, parce que tu sais ce que ça remue là au fond. Cette sensation dans le ventre, étrange. Tu supportes tout ça depuis longtemps, maintenant. Et jusqu'où l'accepteras-tu ? Jusqu'où irez vous ? Continuer à se détruire alors qu'il suffirait de tendre à deux la main.
Pour saisir celles de l'autre, fortement.
Ne plus la lâcher.
Vivre en étant unis.
Pourquoi ne pas essayer ?
Juste une fois.
Juste un peu.
Allez.
Non.
Jamais.
Tu perdrais tout.
Et surtout, tu la perdrais, elle.
Son sourire.
Sa bouche.
Ses yeux émeraudes.
Risquerais-tu tout ça j-e ...

Angie verse la drogue entre ses seins, une ligne parfaite s'y forme. Un sourire en coin se dessine sur ton visage, ça te rappelle les nuits sur le yatch à Saint-Tropez, toutes ces filles à moitié nues, et angie ... Bien qu'une fille était posée sur tes genoux tu n'avais d'yeux que pour elle. Toujours. Tu t'approches, et sniffes le rail de cocaïne alors qu’elle fourre sa main dans ton boxer pour y attraper la douce convoitise. Elle te caresse, et tu prends ton pied alors que la drogue s’imprègne dans ton cerveau. Sa main est déjà en dehors, tu grimaces. Ça l'amuse. peut-être de moi ? dis-tu d'un ton moqueur, mais elle est déjà debout, elle rêve d'un bain, elle défait la chemise et la retire avant de te la jeter dans les mains. Pourquoi pas. Tu inclines la tête légèrement quand elle s'enfuit dans la salle de bain, histoire de profiter pleinement de la vue. Qui ne rêverait pas qu'une fille comme elle se ballade nue dans votre propre chambre. C'est une invitation claire et nette. Tu entends l'eau coulée, tu attends quelques minutes avant de te lever. Quand tu arrives dans la salle de bain t'as l'impression d'être dans un hammam. De la buée partout, et dans la glace tu croises son regard. Ses doigts fins traces des lignes sur le miroir, tu y reconnais le mot "yours". Et tu souris tendrement. Parce qu'elle est mignonne, à sa façon. Parce que même si tu ne dis rien, elle te touche, profondément. Et c'est bien la seule. Elle plonge dans l'eau sans doute bouillante. La baignoire est immense, la mousse aussi, elle a surement vider le contenu d'un gel douche hors de prix. Tu n'es pas un mec pudique surtout pas avec elle, mais quand t'enlèves ton boxer tu mets une main devant la bête. Parce que tu sais que ça va la faire chier. Et tu t'engouffres en face d'elle. Sa phrase te fait sourire alors qu'elle s'amuse telle une enfant. si ton père me trouvait là, il me jetterai sans doute tel quel dans la neige. ou alors, il me noierait. au choix. un rire sincère s'échappe de ta bouche. Tu plonges la tête sous l'eau, et tu y restes une bonne minute. Ça te fait du bien. Plus aucun bruit si ce n'est celui des mouvements d'angie sous l'eau, alors doucement t'approche ta main et saisi sa cheville avant de sortir violemment de sous l'eau. bouh ! dis tu fortement alors que ton visage n'est qu'à quelques centimètres du sien. Tu sais qu'elle a horreur de ça. Tu dois le faire depuis que t'es môme. La drogue libère. La drogue ensorcelle. Angie t'ensorcelle. Tu la manges encore du regard, tes doigts effleurent ses lèvres une nouvelle fois, mais tu ne dis rien cette fois. Tu la regardes, c'est tout.
Puis ton cerveau tourne à mille à l'heure.
A ton tour de poser les questions.
elijah... il est comment au pieux ? mauvais hein. T'as besoin de l'entendre.Ou alors t'as besoin qu'elle te dise le contraire. Tu ne sais pas, l'eau réchauffes vos corps, réchauffes les cœurs aussi peut-être.
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MessageSujet: Re: close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé]   close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé] EmptyVen 16 Jan - 16:27

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Love, love, love..... What is it good for? Absolutely nothing. ✩ Il se cache pour te rejoindre et pour seule réaction tu lèves les yeux au ciel pour souffler un peu plus fort la mousse vers lui. Elle vole dans toute la salle de bain, telle la neige elle recouvre le marbre du sol et fond aussitôt. Le cadre est presque irréel, toute comme la situation. Il ne t'a pas insulté de la soirée. Tu n'as pas encore fuis. Grande première. Tu sais qu'il te dissimule ses attributs pour te faire chier parce que c'est pas comme si tu les connaissais pas par cœur, tu les a vu des centaines de fois. Peut-être aussi parce que vous l'avez banalisé, le sexe entre vous. Vous en avez fait un jeu, puis une routine, puis un automatisme avant qu'il ne devienne une monnaie d'échange qu'on extirpe presque par la violence. La première fois qu'il t'a touché de cette façon là, t'avais quinze ans. Tu ne saurais pas dire si c'était bien. Ou si si c'était raté. Tout ce dont tu te rappelle c'est ce silence après. Vos yeux fixés sur les moulures du plafond et la fumée de cigarette qui envahissait les yeux. T'avais le drap replié sur ta poitrine et tu te souviens de t'être dit que voilà. C'était fait. Comme un fardeau qu'on balance pour s'en débarrasser. Même pas. C'était rien. T'aurais voulu que ce soit plus spécial. Et ça l'était peut-être parce que c'était avec lui. T'en sais foutrement rien.
 « Au moins le mien n'a jamais eu à nous surprendre sur son bureau. » Tu ris, tu te moque en lui rappelant une vieille anecdote  qui sur le coup ne vous avez pas tellement fait rire. Enfin si toi. Tu te fichais bien de lui, et il avait ce petit sourire satisfait aux lèvres parce que son paternel était furax et embarrassé et qu'il n'a finalement même pas osé en parler. Ce ce qu'il aime J-E. Emmerder ses géniteurs. Toi aussi. Mais ça ne marche pas aussi bien. Tu ris pourtant la sincérité n'y est pas totalement, pas sincèrement. Tu ris cependant avec un naturel convaincant parce que c'est un manège bien huilé que tu ressors souvent en société. La vérité c'est que ton père en aurait rien à foutre. Tes parents n'ont jamais remarqué la moindre des tes actions, bonnes comme mauvaises. Alors tu prends toujours les mauvaises dans un acte désespéré. On pourrait croire que cette cure était un geste d'amour, une action poussée par l'inquiétude ou l'instinct parental mais c'est faux. Tu le sais toi qu'ils ont fait ça pour l'image. Parce qu'avoir une junkie dans la famille ce n'est pas glorieux, ça fait tâche et ça salie le tableau familial. Tu pouvais continuer à te poudrer le nez et flinguer ta vie du moment que tu paraissais et souriais dans les mondanités. Tu es la reine de l'hypocrisie mais tu as été à bonne école, la pomme ne tombe jamais très loin de l'arbre. Ta mère elle te féliciterait presque. Elle a toujours bien vu ton amitié avec J-E. Parce que J-E est de bonne famille. J-E est un ptit con mais un ptit con riche à millions et ça fait toute la différence. Elle te dirait « c'est bien ma fille » parce que tu pourrais alors faire comme elle. Te laisser entretenir toute ta vie et fermer les yeux sur les salopes que ton époux baisera puisqu'il se fera pardonner avec un bijoux cartier.
Puis ses doigts qui se referment sur ta cheville.
Son visage si proche du tien.
Et enfin un sourire sincère, authentique qui se dessine au coin de ta bouche.
T'aimes pas quand il fait ça. Aujourd'hui, ça ne te dérange pas.
Tu te rends compte qu'il n'a pas changé d'un pouce. C'est un toujours un sale gosse. Mais un sale gosse attendrissant. Les autres lui prêtent des tonnes de défauts, les autres ne le connaissent pas comme toi. C'est juste un gamin paumé, qui aime se faire peur, qui s'amuse à vous faire peur. Alors qu'il essaye juste de ne pas se noyer. Comme toi. Il se cache derrière la mousse pour ne pas à avoir se montrer nu. Si on vous voyait sans artifices vous n'auriez plus rien de ces gosses de riches arrogants qui ont tout pour être heureux. Vous seriez juste ces enveloppes magnifiques mais vides. Et pleines de cicatrices.
Tes mains de part et d'autres de son visage tu caresse le haut de sa joue de ton pouce avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Pas comme celui de tout à l'heure. Plus doux, aussi léger qu'une plume, tes lèvres se détachent à peine des siennes et ton front contre le sien tu le regarde de longues minutes.
Mais il vient tout gâcher.
Il prend un malin plaisir à toujours tout foutre en l'air.
Y compris vous.
Peut-être qu'il ne le fait pas exprès.
Mais il le fait.
Pourquoi se sent-il obligé d'aborder Elijah dans un moment qui n'appartient qu'à vous ? Il en parle sans arrêt depuis le début des vacances. Et ce, sans que tu ne mette le sujet sur le tapis. Parfois t'aurais presque l'impression qu'il a besoin de t'imaginer avec pour pouvoir mieux te désirer. Ça en devient une obsession.  « Sérieusement ? » Demandes-tu en dissimulant à peine ton agacement face à son interrogation  « Tu veux vraiment qu'on parle de ça maintenant ? » Tu soupire te reculant au fond de la baignoire, Elijah, Elijah, Elijah. Il n'a que ce nom à la bouche ces derniers temps. C'est un peu ta faute. Tu ne pensais pas que ça prendrait de telles proportions. Peut-être que tu l'espérais tout en le redoutant. De toute manière il ne veut pas véritablement entendre la réponse et toi, tu ne te risqueras pas sur ce terrain. Le jeux des différences ne leur plairait pas. Ils ont chacun leurs qualités. Chacun leurs défauts. Qu'ils ne te demandent pas de choisir. T'en es incapable.  « Si t'es si curieux t'as qu'à aller te le faire écoute. » Tu ricanes et le fixe insolente. Tu choisis la voie de l'humour. Tu le nargue pour esquiver la question. Pour ne pas avoir à répondre. Tu sens que la bulle est sur le point d'exploser. C'est sa jalousie maladive qui la perce.  
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MessageSujet: Re: close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé]   close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé] EmptySam 17 Jan - 0:17

« And another one bites the dust
Oh, why can I not conquer love? »

Elle te rappelle une situation gênante.
Le jour où ton père vous as surpris.
Angie à moitié couché sur ton bureau, et toi derrière en train de faire ton affaire.
C'était une habitude, vous avez fait ça dans tout les endroits possibles et imaginables.
Surtout chez toi, dans l’immense résidence parisienne. Toutes les pièces y sont passées, y compris le lit de ta petite sœur. Dès que l'envie vous prenez vous vous sautiez l'un sur l'autre. A quoi bon résister. On ne vous a pas élevés pour résister à quoi que ce soit, c'est même l'inverse. L'argent vous ouvrant toutes les portes, pourquoi ne pas faire de même avec le reste.
Ce jour là, ton père a seulement ouvert la porte et la refermé aussitôt. Tout enfant normal aurait arrêté l'acte, mais pas toi. Autant terminer les bonnes choses. Il ne t'en a jamais parlé, il n'a même pas émis un sous entendu, ta mère par contre. C'est une autre histoire. C'est elle qui t'en as parlé, te demandant si tu prenais tes précautions, et si tu pouvais éventuellement trouvé un autre site que l'endroit de prédilection de ton pauvre père.

Le moment est tendre.
Doux.
Éphémère et tu en es bien trop conscient.
Tu as envie qu'il dure toujours.
Mais t'as ouvert ta bouche parce que t'es bien trop curieux.
Bien trop con.
Parce que tout ça était beau, et t'es presque sûr d'avoir tout foutu en l'air.
Encore.
Fâcheuse habitude.
Tu sens l’agacement dans le ton de sa voix. Et elle a bien raison. Même toi tu te casses les couilles. D'ailleurs elle se recule dans la baignoire, ça éclabousse ton visage. Ouais, tu veux vraiment en parler maintenant. Quoi que. Ce que tu veux le plus c'est être contre elle, en elle. Tu veux lui faire l'amour. L'as-tu déjà fait seulement ? Peut-être oui, une nuit où tu étais vulnérable. L'a-t-elle remarqué au moins ? Tu soupires doucement. Et quand tu vois qu'elle prend ça à la rigolade un sourire se dessine sur ton visage. tu nous vois tout les deux, franchement ? on serait de gros empotés de service. un rire franc s'échappe de ta bouche. Rien que d'y penser, n'importe quoi. Tu te rapproches d'elle à nouveau, cette distance t'assassine. Ta main sous l'eau vient caresser sa cuisse doucement, tu veux la voir frémir alors tu la quittes pas du regard. Tu te rends comptes que ça fait des heures que tu n'as pas touché à ton iphone, juliette doit devenir folle. Mais pour une fois tu n'en as rien à faire, car Elle est là. Face à toi, et que le temps se fige. Que tu ne veux pas sortir de cette bulle.
Tu veux toucher au bonheur.
Même si il ne doit dure que quelques secondes.
Fuir, toujours fuir.
Tu es un lâche, et là.
Dans cette baignoire, tu ne veux pas.
Tu ne veux plus.
Tu t'approches un peu plus.
Toujours plus.
Tes doigts caressent ses cheveux trempés, sa joue maintenant.
Tes lèvres s'approchent des siennes, tu les entrouvre, mais tu ne bouges pas.
Ton souffle la caresse.
La peur te prend au ventre.
T'as envie de lui crier des paroles sincères :
étouffe moi des tes baisers.
oublis le reste.
serre moi.
ne pense qu'à moi.
à toi.
aide moi.
aide moi.
à le faire exister.
ce nous.
avant qu'il ne s'envole.
ne s'évapore.

Tu lui en veux tellement.
D'être partie.
De coucher avec tout ces connards.
Tu t'en veux tellement.
De la laisser faire.
De ne jamais avoir les couilles de la retenir.
Parce qu'il est plus facile de la voir partir.

Tes lèvres se scellent aux siennes.
Le baiser que tu lui offres est remplis d'émotion.
Remplis de haine.
D'amertume.
De passions.
De tout ces sentiments qui se bousculent.
Ta langue caresse la sienne.
Tente de lui parler, un language bien à elles.
Puis tu t'éloignes.
Tu divagues.

excuse moi.
de quoi au juste ? tu ne sais rien. Tu t'allonges dans la baignoire, ta tête s'enfonce dans l'eau.
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MessageSujet: Re: close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé]   close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé] EmptySam 17 Jan - 1:42

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Love, love, love..... What is it good for? Absolutely nothing. ✩ Ton rire se mêle au sien dans des éclats répétés. Elijah et lui. Ça n'aurait pas de sens. Pourtant tu joues de son commentaire et surenchéris en le dévisageant d'humeur taquine  « Oui... Je vous vois assez bien en effet. » Ta voix trahit un fantasme qui n'est pas, tu ne rêve pas de les voir ensemble. Trop surréaliste. Tu veux les deux mais pas sans toi. C'est étrange d'ailleurs que malgré ce triangle vicieux et destructeur vous n'ayez jamais tenté de le mettre en pratique. Les plans à trois ça vous connaît mais pas comme ça. Votre orgie est chimérique, imaginaire, sentimentale. Vous n'avez pas besoin de cette complicité physique. Vos vices sont dans vos mots. Au bout de vos lèvres qui crachent toujours du venin.
Il se rapproche toujours plus réduisant la distance entre vous.
Elijah n'est plus. Tu sens qu'il vient de lâcher le morceau.
T'ignore pourquoi. Pas seulement pour le sexe. Ses gestes sont différents. Son touché n'est pas le même.
Tu te cambre instinctivement lorsque sa main remonte le long de ta cuisse. Ton dos se décolle de la surface glacée et ta poitrine frôle sa peau.
Ton cœur s'affole alors que tu retiens ton souffle.
Il te regarde longuement. Trop longtemps.
Tu vois bien qu'il essaye de te dire quelque chose mais tu ne comprends.
Ou plutôt tu veux pas entendre.
Tu ne veux pas assumer ses propos.
Aussitôt évoqué il est plus difficile de faire machine arrière.
Le moment reste en suspend. T'attends. Les minutes défilent.
Et puis. Il s'excuse. Là. Comme ça.
Tu te demande pourquoi ? Tu as tellement de raisons de lui en vouloir et si peu qu'il s'est faîtes pardonner que tu ne sais pas par où commencer. Il s'excuse d'avoir abordé le sujet Elijah ? Ou pour hier ? Ou pour ce soir-là ? Et toutes les fois d'avant ? T'aimerais rien que ce soit vrai. Mais ça n'est pas J-E.
Il ne s'excuse jamais. Trop orgueilleux pour cela.
Pour admettre ses torts et plier devant toi.
Les excuses ont toujours été signe de faiblesse entre vous.
Ça n'a pas changé.
Entendre ces mots, recevoir ce baiser trop doux, ses caresses trop tendres, ce sourire trop sincère.
Il essaye de conserver cet instant, de le figer.
Il n'est plus ce salaud que rien n'atteint. Pas en face de toi. Le pire c'est que t'arrive pas à t'en réjouir. S'il n'explose pas la bulle c'est toi qui vas devoir le faire tôt ou tard. Il te donne toujours le mauvais rôle. D'ordinaire, tu le prends volontiers.
Tu profite de son moment d'inattention pour reprendre ce que vous n'avez pas terminé tout à l'heure.
Tu souris en versant un peu de gel douche au creux de ta main, que tu fais mousser entre tes paumes sans le quitter du regard. T'entrouvre la bouche, mordille doucement ta lèvre inférieure, puis tu te penche pour le prendre en main et commence à la faire coulisser autour avec précaution et minutions. Quand ses hanches basculent vers toi, d'instinct tu te penche un peu plus vers lui pendant qu'il a les yeux fermés, tu l'entoure de tes lèvres et suce timidement, en faisant courir ta langue sur le bout de son sexe. Il est à la fois dur et doux, comme de l'acier gainé de velours, tu le savoure mais plus encore tu déguste ce silence. Pas un silence total, juste des gémissements de plaisirs parce que tu l'empêche de parler, de dire des choses que tu n'es pas prête à entendre. C'est un coup bas, tu ne lui laisse pas d'échappatoire. T'as toujours tout réglé par le sexe entre vous. Et les choses que tu ne peux tu ne lui en parle pas. Tu gardes tes secrets. Ceux qu'il ne pourrait jamais assumer. Baissant la tête pour le prendre encore plus profondément dans ta bouche, tu fais tournoyer ta langue et tu l'enfonce encore plus profondément en prenant appui sur ses cuisses. Tu sens ses jambes se tendre. Tu suce encore plus fort et ta propre excitation grimpe en flèche, il donne un coup de rein, et tu continues ta danse avec tes lèvres encore et encore jusqu'à le faire exploser. Il crie, se fige, et tu sens un liquide chaud et salé te couler dans la gorge. T'avale rapidement. Ce n'est pas ce que tu préfère. Tu te rassois pour l'observer avec un sourire triomphant.  « Moi, je ne vais pas m'excuser par contre. » Tu l'as fait jouir dans ta bouche pour que la sienne évite d'en dire trop. Rapidement t'attrape le gant que tu induis de savon avant de le frotter sur ton corps, tu te rinces et sors de la baignoire. Tes gestes sont rapides. Calculés. La buée a presque disparu.  « Je crois que je suis assez propre maintenant. » Dis-tu sans le regarder tout en enroulant une serviette blanche autour de ton corps humide, tes cheveux dégoulinent dans ton dos. Tu efface le reste de buée sur le miroir pour t'y voir et avec elle les inscriptions que tu y avais faîtes.
Tu te retournes vers lui les bras croisés sur ta poitrine. Le regard dur. La déchirure est brutale. Parce que t'as la trouille quand il essaye de t'apprivoiser.  « On ne devrait pas faire ça. » Faire quoi ? Prendre des bains? Non. Il sait que tu ne parle pas de ça. Faut-il toujours des mots pour nommer les sentiments ? Faut-il énoncer les choses pour qu'elles existent ?



« Now another one bites the dust
Yeah, let's be clear I'll trust no one »
 
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MessageSujet: Re: close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé]   close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé] EmptySam 17 Jan - 19:02

Les choses se compliquent.
Toujours.
Dès que tu ne réfléchis plus, dès que ton cerveau est en mode off.
Parce que tu te contentes de sa présence.
Et de rien d'autre.
Mais ça ne dure jamais.
Tu sais que tout va exploser.
Bientôt.
Dans quelques minutes.
Quelques secondes.
La bulle va éclater et votre bonheur latent s'évaporer.

Tu allais te redresser, mais c'était sans compter sur les envies de la belle qui prennent le dessus. Sa main s'empare délicatement de ce qui se trouve entre tes jambes. Tu es pris au piège, incapable de faire le moindre mouvement. Si ce n'est ton bassin qui réponds à ses mouvements incessant. T'as les yeux fermés, et c'est sa bouche qui s'y attaque tu ne peux retenir un râle de soulagement presque. Angie à toujours su y faire, il est bel et bien là le problème. C'est que dès qu'elle s'en empare elle te transforme en vulgaire animal victime de ses pulsions. Tes mains agrippes les rebords de la baignoire quand l'excitation est à son comble. T'as même pas prévenu, tu t'es libéré c'est tout. Et le pire dans tout ça, c'est qu'elle avale. Tu fronces les sourcils, ton regard envers elle à totalement changé. Et elle ne va pas s'excuser dit-elle, alors qu'elle devrait... Son image de fille facile et de salope revient en pleine face dans ta gueule. Pourquoi ?
Parce que tu sais que tu pourrais te la faire maintenant.
La prendre contre ce lavabo gigantesque.
Et la laisser là, satisfait.
Parce que mine de rien, tu n'as pas oublié.
Et tu n'oublieras jamais.
Tout ces mecs qu'elle a sucé.
Baisé.
Tout ces mecs qui l'ont fait bouger au rythme de leur bassin.
Et ça te rend dingue.
Tu aimerais être spécial.
Tu aimerais pouvoir la courtiser.
Que les choses prennent du temps.
Mais avec elle.
C'est peine perdue.
Tu la regardes se laver puis sortir de la baignoire.
Son cul en plein devant ton visage.
D'un coup de main elle efface les lettres sur le miroir.
Elle éclate la bulle.
Elle n'est plus tienne.
Elle est à eux.
Elle n'a jamais était à toi.
Elle l'a toujours revendiqué.
« On ne devrait pas faire ça. »
Elle a raison, vous ne devriez pas agir comme ça.
Comme des gens dévorer par l'amour.
Comme un couple.
Vous n'êtes rien.
Alors que vous pourriez être : Tout.
Vous.

ouais, sans doute. réponds-tu d'un nonchalant.
Tu reprends les habitudes.
Tu te lèves, attrapes ton peignoir blanc que tu enfiles. Avant de sortir à ton tour pour la rejoindre sur le carrelage chauffé. Angelica s'est enroulée d'une serviette, tu t'approches d'elle, le la lui retire d'un coup sec. Tes yeux descendent de sa bouche à son entre jambe, celle qu'elle te refuse depuis trop longtemps. Tu saisis ses hanches fortement et la force à se retourner, votre reflet apparaît dans le miroir. Puisqu'elle ne veut pas que tu l'apprivoises, puisqu'elle s'y refuse, tu vas redevenir ce connard qu'elle aime tant. Celui qui lui fait du mal. Qui la blesse, physiquement comme mentalement. Ta main caresse son dos, et quand tu arrives à sa nuque tu l'obliges presque à se pencher en avant. Ton bassin vient se coller à ce cul que tu aimes tant, et tu lui montres ton envie toujours grandissante. Juste un coup de rein et tu serais en elle, pour ton plus grand plaisir. Tu veux juste lui montrer que tu pourrais le faire si tu le voulais, que tu vas le faire. C'est pour ça que t'as retiré ton peignoir et que ton corps nu est en contact avec le sien. Tes deux mains sur ses fesses, puis ses hanches.c'est comme ça qu'il faut te traiter en fait. c'est ça qui t'existe. T'as les sourcils froncés, la mâchoire serrée. à quoi bon de toute façon. tu t'éloignes d'elle comme si tu étais dégoutté. Tu ouvres la porte de la salle de bain et attrape un boxer que tu enfiles. Puis c'est la cocaïne qui t'interpelles, tu prends même pas le temps de te faire un rail, t'en verse un peu sur ton petit doigts et sniffes la poudre blanche, qui te fait tout de suite un bien fou.
Bande d'idiot.
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MessageSujet: Re: close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé]   close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé] EmptyDim 18 Jan - 0:00

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Love, love, love..... What is it good for? Absolutely nothing. ✩ Sa respiration calme trahit son empressement. Il arrache la serviette, te force à te soumettre, te prend, t'accroche, te retourne. Tes mains plaquées contre le rebord du lavabo. Ses doigts marchent le long de tes vertèbres, appuyant de plus en plus fort jusqu’à t'obliger à te baisser en attrapant ta nuque. Tu ne dis rien. Ton regard baissé sur la glace, tu tente de te masquer au reste. Ton cœur s’effondre à la minute où tu sens son sexe s’accommoder l’arc de ton coccyx. Tu déglutis. Tu peux compter jusqu’à trois et ce sera terminé. C’est toujours ainsi que ça se termine. Un. Deux. Trois. Rien. Rien du tout. Que ce souffle régulier qui se répète tout près de toi, répandant cette respiration dans tes cheveux.
Et puis ces paroles.
Suivies d'un autre silence lourd de sens.
Il s'en va. Repu. Dégoûté. Enervé. Sans même t'avoir donné ce que tu exigeais.
T'as voulu lui faire comprendre, que tout ça c'était rien, qu'il n'était rien. Il ne vaut pas mieux que tous les autres et tu ne peux pas lui apporter ce dont il a besoin. T'es pas faîte pour ça. Il le sait. Il l'a toujours su. Tu peux pas lui donner plus que ce que tu donne déjà, tu ne veux pas, tu ne crois pas être assez forte pour ça. Tu lui as jamais mentis pourtant, promis autre chose. Tu lui en veux aujourd'hui de demander plus. Ca t'énerve et t'épuise. Mais c'est toi la véritable hypocrite. La trouillarde qui ne veut pas admettre la vérité. Qui ne veut pas prendre le risque.
Tu l'observe aspirer la poudre blanche à même sa peau. Tu ne dis toujours rien. Tu vas le retrouver dans le salon de la suite. Tu remets tes talons hauts. Hauteur vertigineuse qui te permet de ne pas rejoindre les bas fonds auquel tu appartiens réellement. Tu renfile ton body. T'oublies tes oreilles de lapin. Et là. Tu rallumes la lumière. Elle irradie dans toute la pièce et brise cette pseudo intimité que vous avez partagé aujourd'hui. Elle éclaire votre débauche. Tu te laisse lentement glisser le long du mur pour finir par t'asseoir sur le sol. « T'as raison.. a quoi bon. » Tu lui dis d'un ton détaché et bien trop froid. Et vous échangez un regard, un simple regard, lent, fluo, éternel, et dans ce simple regard, il y a votre première rencontre, et son innocence, et tous ces fantômes entres vous, il y a le martèlement des talons hauts sur le parquet qui se sont tus, il y a le sens évident du mot «gâchis», et le sens encore plus évidemment insoutenable du mot «irréversible». Il y a même un brouillard de larmes et plus encore que ce que vous avez vécu il y a tout ce que vous n’avez pas vécu. Et ne vivrez jamais. « C'était fini. » Que t'ajoute, de cette même voix monotone, presque résignée. « J'avais renoncé. Je ne pouvais plus. Je crois que nous en sommes venus à nous détester.» Tu te justifie pas. D'être partie ce soir là. D'avoir disparu pendant un an. Il n'est pas venu au rendez-vous et c'est surement mieux comme ça. Ca devait être comme ça. Et ça le sera toujours. C'est pour ça que tu devais partir et que tu continues de fuir, aujourd'hui, et demain, et tous les jours qui suivront. Ne plus avoir de vie. La routine, l'affreuse routine, la certitude de vous réveiller chaque jour côte à côte, errer de conserve, l'ennui... Tenter de tromper cet ennui en vous abrutissant de substances, se défoncer pour qu'il y ait quelque chose entre vous qui ne soit pas votre « amour », s'y raccrocher pour échapper à l'autre, haïr l'autre d'être toujours là, tout en craignant qu'il parte..
Partir avant.
Chaque jour, t'assistais à l'abaissement de l'homme que t'aime, son menton qui heurte la table, ses mains tremblantes qui vident le sachet, qui façonnent les lignes, et elles disparaissent en un dixième de seconde dans le geste saccadé qu'il fait pour les aspirer, don entier de son être où tu es intruse.
Le nez plein, les yeux vides.
T'avais en permanence un goût de métal dans la gorge, tu ne sentais plus tes gencives, tu saignais du nez tous les matins.
C'était le huis clos, l'autarcie. Vous aviez finis par ne plus appelez que votre dealer.
Plaque de verre, billet roulé, cristaux immaculés. Il t'a volé ton vice.
Ça ne se vit pas à deux.  « Il est temps que je m'en aille. Allume ton portable. Juliette doit s'inquiéter.» T'as terminé. Tu te relève. T'allume le tien. Retour à la réalité.



 
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MessageSujet: Re: close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé]   close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé] EmptyDim 18 Jan - 4:51

Tu ne comprends plus rien.
Et tu ne veux plus comprendre.
Ta réaction était impulsive.
Ta réaction était exagérée.
Parce que tu deviens fou.
Parce que Angelica te rend fou.
Parce qu'il est plus facile de la traiter comme tel.
Comme la plus grosse des salopes.
Au fond, elle le cherche, non ?
Au fond Angie n'est qu'une salope ?
T'aurais du la baiser.
T'aurais du prendre ton pied et la laisser là. Comme d'habitude.
Parce que ce n'est que ça, des putains d'habitudes que vous avez prise.
Depuis toujours.
Depuis votre première fois.
Depuis que tu t'es rendu compte, qu'elle n'était pas n'importe quelle fille. Mais La fille.
Celle que tu désires.
Mais elle préfère fuir, elle préfère la facilité.
Parce qu'il est toujours préférable de nier.
De nier l'évidence.
Qu'au fond vous ne serez jamais rien de mieux. Seulement ces gosses de merde. Préférant la drogue, l'échappatoire facile. A quoi bon avouer. A quoi bon penser à ce que vous pourriez être, à ce que vous êtes. Puisque vous n'êtes rien. Et qu'elle te le fait comprendre, tout les jours un peu plus. Histoire de te remettre à ta place, histoire que tu comprennes qu'elle ne sera jamais tienne.
Parce qu'angie est à tout le monde.
Angie est libre.
Angie c'est celle qui te percute et qui disparaît, en un claquement de doigt.
Parce qu'elle préfère être un souvenir.
Celle que vous n'aurez jamais mais qui vous entera pour l'éternité.

T'as snifé ton rail de cocaïne. Tu te sens mieux. Vivant. Ton cerveau est limité, tes neurones refusent de se mettre marche. A quoi bon ? Pour te rendre compte de tout ce que tu es en train de perdre ? Tu l'as déjà perdu, depuis longtemps. Depuis que tu la laisses agir de la sorte. Depuis que tu accepte qu'elle baise à droite à gauche. Depuis que tu fermes ta gueule. La cocaïne te rend presque euphorique, tu la regardes sera rhabiller, ton cœur se serre. Tu sens qu'elle s'éloigne. Elle s'en va. Tu la perds, et peut être pour de bon cette fois ci. Angie se laisse glisser contre le mur, la lumière est allumée. Tu la regardes, t'as envie de la rejoindre. T'asseoir en face d'elle et la rassurer. Lui dire qu'elle n'a pas à avoir peur, que tu la rendras heureuse si elle t'offre l'occasion, si elle accepte que...

Tu n'es rien d'autre qu'un connard.
Tu ne la mérites pas.
Tu ne la rendras jamais heureuse.
Oui vous en êtes venue à vous détester.
À vous aimer.
En cachette.
Derrière votre hypocrisie commune.
Derriere ces gestes violents.
Derriere ces insultes.
Alors que votre bouche préférais cracher tout autre chose.
Elle continue à parler.
Juliette s'inquiète ?
T'en as que faire.

Tu te lèves d'un bond.
T'attrapes son poignet fortement pour l'obliger à se retourner.
pourquoi ? pourquoi tu me détestes à ce point ?
Tes yeux bleus encrés dans les sien.
L'amour vache.
L'amour n'existe pas.
Entre vous il n'y a que de la haine.
il y en a un autre.
Tu en es sur.
Tu refuses qu'elle s'enfuit encore une fois.

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MessageSujet: Re: close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé]   close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé] EmptyDim 18 Jan - 6:06

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Love, love, love..... What is it good for? Absolutely nothing. ✩ Tu ne vis que de désirs inassouvis, qui n'aboutissent pas. Tu cherche à les faire vivre, grandir mais jamais éclore. Tu ne veux pas les faire disparaître, car le désir te rend vivante. Une fois qu'il n'est plus, il faut trouver autre chose, être attirer par autre chose. Mais tu ne veux pas d'autre chose, le désir est fait pour durer. Tu ne veux pas le faire mourir. T'idéalise la chose désirée. C'est toujours mieux. T'idéalise, t'imagine... Mais tu ne veux pas vivre, tu veux pas goûter. Tu rêve toujours en grand, et fini toujours déçue quand t'obtiens ce dont tu rêve. Alors oui, t'échappe... On peut te désirer, tu peux désirer. Mais ça s'arrête là. Prendre le risque de vous donner une chance c'est prendre le risque d'être déçue. Et ça. Tu ne peux pas. Tu le sais. T'as toujours dit que tu étais heureuse seule. Avoir quelqu’un dans sa vie tout le temps ? Ça fait plus de problèmes qu’autre chose. Il y a une raison pour laquelle tu dis que tu es mieux seule. C’est parce que tu pense que si t'aimais quelqu’un... et que ça foirait tu le supporterais pas. C’est plus simple d’être seule. Car si vous apprenez que vous avez besoin d’amour mais que vous n’en avez plus ensuite ? Si vous aimiez et que vous en aviez besoin ? Si vous construisiez votre futur autour... et que ensuite ça foirait ? Tu ne pourrais survivre à tant de peine. Perdre l’amour c’est comme endommager un organe, c’est comme mourir. La seule différence c’est que la mort a une fin mais cette souffrance, elle peut durer éternellement.
Mais J-E il ne comprend pas.
Il s'énerve, il s'agrippe et t'oblige à rester. T'interdit de fuir. Te somme de le regarder.
T'essaye de dégager ton bras. Tu n'y arrive pas.
C'est pas lui que tu déteste. C'est toi. De pas pouvoir lui apporter ce qu'il désire tant de toi. Et si, c'est un peu lui aussi. Et son timing affreux. Il est toujours en retard pour tout. Les explications, les excuses, les questions. C'est trop tard maintenant. Il n'y a pas de retour en arrière. C'est ce que tu devrais lui dire. Qu'il a un an de retard.  « Lâches-moi ! » Tu lui demande sans même répondre à sa question. Il n'y a pas de fin heureuse pour vous, au bout du tunnel, rien ne vous attend. A part peut-être une overdose. Ensemble rime avec désordre. Et ce que vous devenez n'est que discorde. Tu fais ressortir ce qu'il y a de pire chez lui. Tu sais qu'il serait bien plus heureux sans toi. Tu lui as rendu service en partant. Tu le fais à chaque fois que tu fuis. Il allait mieux sans toi. Toi aussi, t'allais mieux sans lui. Venir à Gstaad était peut-être une énorme erreur. Tu les collectionne même les erreurs. Tu prends sans cesse des décisions irréfléchies, tu saute dans le vide sans penser aux conséquences. Tu prends des décisions que tu vas regretter sur le moment, la minute, ou le matin qui va suivre. Souvent quelque chose au fond de toi décide de faire une folie, une chose qui va forcément se retourner contre toi, se transformer en regret, inconsciemment tu le sais. Tu le sais, mais tu le fais quand même. On ne récolte que ce que l'on sème. Et quoi qu'il arrive, on ne se détache pas de ses erreurs, elles nous suivent partout, et ne nous lâchent jamais. C'est le karma et peu importe comment vous voyez ça, votre karma vous empoisonne. Le tien te revient toujours en pleine figure. Comme à cet instant précis. Saloperie.
S'il y en a un autre ?
Ton cœur rate un battement. Tu le regarde en silence. T'arrête de te débattre.
Y'a jamais eu personne d'autre. Tes pensées voguent un instant vers Milo mais même lui. Ce n'était pas pareil. Ça n'avait rien à voir. Tu te sens heurté, qu'il ose te poser la question. Sa jalousie vous bouffe, depuis toujours, et tu laisse faire, tu l'entretiens, la nourris parce que ça t'amuse. Mais parfois, ce n'est plus aussi drôle. Aujourd'hui tu ne ris pas.
 « Oui. »
Tu le regarde droit dans les yeux. Tu lui mens avec aplomb.
Parce que tu es une menteuse. Une hypocrite. T'es fausse avec tout le monde. Avec lui t'as jamais eu a enfilé le masque pourtant mais maintenant t'en as besoin. Tu le mets alors qu'il te brûle la peau, t'étouffe, te rend folle.  « Il y a quelqu'un d'autre. » Tu préfère qu'il le croit. Tu préfère ce mensonge à la réalité. Parce que tu ne peux pas lui avouer la vérité. Lui confier pourquoi tu es réellement partie. Pourquoi tes parents t'ont exilé en Italie. Et ce que tu y as fait. Il ne te pardonnerait pas. Tu le perdrais à jamais.
Qu'il croit qu'il y en a un autre. Il s'en remettra. Finira par le digérer. Il va se venger. Te le faire payer tu le sais. Ça t'est égale. Ce que tu lui cache est pire encore, il n'arriverait même plus à te regarder. Toi non plus. Tu ne peux plus te regarder.  « Je suis désolé... » Tu prononce ces mots pour l'apaiser. Tu vois que ça ne marche pas. Désolé tu ne l'es pas. Ces notes lancinantes qui troublent le crépuscule et le silence, c'est bien votre histoire avortée, de rires oubliés, de sentiments non dits, le regret de sentir que tout est fini, et que vous n'y pouvez plus rien. Tu le fais souffrir et tu ne le fais même pas exprès. C'est dans ta nature d'être monstrueuse. Alors pourquoi t'as la sensation d'être en train d'arracher ton propre cœur à mains nues ?


 
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MessageSujet: Re: close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé]   close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé] EmptyDim 18 Jan - 13:20

Tu vis la scène presque en accéléré dans ta tête.
Ta main qui l'agrippe.
Elle qui se débat, mais tu la tiens trop fort - et angie n'a jamais eu de force.
Elle te crie presque de la lâcher mais tu n'en fais rien.
Tu veux qu'elle te regarde dans les yeux quand elle répondra à ta question.
Mais madame ne veut pas répondre.
Elle te fusille du regard, pour que tu comprennes, tu n'es qu'un idiot.
Un idiot qui lui fait du mal.
Pourquoi te déteste-t-elle as tu osé demandé ? Peut-être parce que tu n'es qu'un sale con, que depuis toujours tu ne vois rien, tu ne vois pas cette femme comme celle qui pourrait devenir tienne. Parce qu'angie a été salie, parce que vous lui montrez bien qu'elle n'est rien d'autre qu'un jouet dont vous pouvez disposer. Mais au fond, n'est-ce pas toi le dit jouet. T'as l'impression que ta tête va exploser, des questions sans réponses tournoient dans tout les sens. Tu n'as pas les bons gestes, pas le bon ton. T'es trop violent pour sa fragilité cachée sous la mesquinerie.
Oui.
boum boum.
boum boum.
boum.
plus rien.
ton cœur s’arrête.
Tu défais ton étreinte, lentement.
Tu regardes Angelica dans les yeux, l'incompréhension te gagne. T'es en apnée. T'ouvres la bouche mais aucun son ne veut en sortir. Tu passes une main tremblante dans tes cheveux. Accepter l'évidence. Accepter l'inconcevable. C'est fini. Tout est fini. Elle t'achève, t'assène le coup de grâce. T'as l'impression que tout tes sentiments explosent en toi, la sensation te déplait. Tu manques d'air. Tu ne tiens presque plus sur tes jambes. Tu as tout gâché. En une nuit. Le regret te gagne.
L'amertume de ce que vous auriez pu connaitre.
L'amertume de ce que tu ne connaitras jamais.
Et cette soirée, avant qu'elle ne parte.
C'était ta dernière chance.
Tu ne l'as pas saisi.
Et tu t'en mords les doigts.
Puis viens la colère.
Tes pupilles sont dilatées, la drogue n'y est pas pour rien.
Et elle ose prétendre être désolée, elle te le dit sur un ton calme. Celui qu'elle utilise quand tu pètes les plombs, pour que tu restes tranquille. Mais c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. dégages. elle ne bouge pas, alors tu hurles. dégages je te dis ! tu attrapes son bras et tu la traines jusqu'à la porte.
Tu sais que si elle ne sort pas maintenant tu vas te mettre à chialer, ou alors tu risque de faire un geste que tu regretterai. je ne veux plus rien avoir à faire avec toi angie. plus rien. tu ouvres la porte et la jette littéralement dehors. Tu lui adresses un dernier regard, rempli de tristesse sans doute, puis tu la regarde de haut en bas, comme si elle n'était rien. Parce que ça fait moins mal d'agir comme ça. Comme un connard de merde. Tu claques la porte avec violence, réveillant sans doute la moitié du couloir.

Puis tu rejoins ton lit, tu t'allonges.
Tu regardes le plafond.
Tu choppes ton portable, dans l'espoir de recevoir un message d'Elijah.
Timothée, ou Juliette.
Il faut que tu te changes les idées.
Tout de suite.
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MessageSujet: Re: close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé]   close your eyes and think of something nice (J-E) [terminé] EmptyDim 18 Jan - 17:00

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Love, love, love..... What is it good for? Absolutely nothing. ✩ C'est fini. La porte se referme sur toi. Toi d'un côté, lui de l'autre. C'est fini. Tu refais surface. T'as le souffle coupé, l'impression de t'être pris un coup de poing entre les deux yeux, une douleur atroce t'irradie toute entière, de celles qu'aucun mot, qu'aucun geste ne peut consoler et qui fait ruisseler sur tes joues ces larmes amères, ces vraies larmes dont on oublie le sens à force de les verser pour des futilités. Quelque chose explose en toi, tu tambourine sur la porte frappe sur le bois, tu hurle les paroles, ta voix se brise... C'est ta faute. T'as voulu en finir sous prétexte que vous vous détruisez mutuellement, t'as été l'artisan de votre échec, t'as travaillé à ton propre malheur. Tes martèlements n'ont que l'écho du silence. Tu te laisse lentement glisser contre cette barrière. Dos à la porte. Tu chiale comme une gamine de quatre ans. Tu ne sais même pas pourquoi tu viens souffrir ici.
Ce bordel institutionnel qui met l'amour en pièces.
Ici, vous n'êtes rien pour personne.
Tu n'es rien pour lui.
Tu vas rentrer finir ta coke.
Ton portable vibre. Message d'Elijah. « Je m'emmerde. Tu viens ? ». T'as pas envie. Mais tu réponds « Oui. » Juste ça Oui. Et tu pressens que la nuit sera longue. T'espère qu'elle engloutira chez toi autant de sensations que de pensées. Qu'il te videra de ta douce âme et que tu pourras t'endormir complètement épuisée dans l'oubli.  
T'essuies tes larmes du revers de ta main. T'attrape une clope que tu porte à tes lèvres et allumes tout aussi rapidement avant de te redresser. Tu fais quelques pas dans le couloir. Une dizaine. Peut-être plus. T'inspire profondément et puis tu toque. Une autre porte. Semblable. Identique. Un numéro différent. La porte s'ouvre cette fois. T'affiche un large sourire, un de ces sourires faux que tu leurs sors sans arrêt mais il n'y voit que du feu. Et même s'il comprenait il ne dirait rien. Que tu aille mal ou bien du moment que tu es là peu importe.  « J'espère que t'as de quoi boire. J'ai passé une journée de merde. » Belle entrée en matière. Tu rentre. Cette fois. C'est toi qui referme la porte. Ce n’est pas leurs différences qui empêchent les gens de vivre heureux ou de s’aimer, c’est leurs conneries. La tienne t’a conduis à renoncer à la seule chose que tu désire réellement. Le bonheur ça fait chier.



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