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| Sujet: (+Angie) panic at the disco Mar 13 Jan - 17:02 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]panic at the disco ✩ Juliette elle vivait de nuit. Elle se couchait souvent vers les 6h du matin pour se lever vers 15h de l’après-midi. Vous me direz qu’elle manque toute sa journée, mais pas dans son livre à elle. La journée elle commence tard quand tu veux être présente jusqu’à la fin des bars. Bref, Juliette avait passé l’apres-midi à envoyer promener tout le personnel de l’hotel, à avoir des massages gratuit pour qu’elle arrête de se plaindre un petit une heure et maintenant, elle était fin prête à sortir. Elle était dans sa chambre et elle était fin prête après deux heures de préparation une belle robe à paillette des souliers simples. Elle cogna sauvagement sur la porte d’Angie. « Putain t’en met du temps, t’es si moche que ça qui faut que tu mettes 4h à te préparer ? » Bah oui, Angie et Jules d’accord elles étaient meilleure amies, mais dans eur monde ça existait plus ou moins. Autant elles s’aimaient, elles couchaient même ensemble, autant elles n’hésitaient pas à se faire de coup bas ou encore à être chieuse. Parce que Juliette ne faisait pas dans le sarcasme sn ton était dur, elle était impatiente et elle se fichait d’insulter celle qu’elle considérait comme une amie, si on veut. Elle tappait limite du pied comme une gamine, elle voulait aller fêter au disco greeno, pas attendre après miss Angie.
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| Sujet: Re: (+Angie) panic at the disco Mar 13 Jan - 18:15 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]panic at the disco ✩ Pensive devant la glace tu observe ton reflet sans parvenir à approuver l'image qu'il te renvoie à ta rétine déjà trop explosée, dilatée, fatiguée. Tu reste de longues minutes à te regarder sans rien voir avant de baisser la tête sur le rebord du lavabo et aspirer les bandes de coke que tu t'y aies préparé. Tu sniffe la poudre blanche jusqu'à son moindre grain avec une indifférence déconcertante avant de nettoyer le bout de ton nez de toute trace indésirable. Tes yeux s'accrochent de nouveau à ta silhouette dans le miroir tandis que Juliette tambourine sur la pote comme une forcenée, tu réponds pas. Gardant le silence. Tu te fais attendre, désirée. Tu l'exaspère, fais patienter son cul de sale petite princesse parce que tu le peux et parce que tu le veux. Recouvrant tes lèvres d'un rouge vermillon tu souris espiègle heureuse du résultat, lasse, un peu en vrac aussi. Tout ce que tu ressens, c'est la faim. Une faim terrible, que tu pourrais appeler manque, besoin, impuissance, frustration, vide, et qui t’obsède, te ronge, t'engloutira bientôt. C'est comme une fièvre, une mauvaise défonce, de la coke coincée entre les narines, une crise de manque, cette faim impossible à assouvir dont t'es possédée. Tu déteste ta vie. Mais si les riches ne sont pas heureux, c'est que le bonheur n'existe pas. C'est fagotée comme la pouffiasse blindée que tu incarne à volonté jusqu'à overdose que tu sors de la salle de bain, cognant au passage Juliette avec la porte sans même prendre la peine de t'excuser. Les excuses tu connais pas. Les excuses sont pour ceux qui les croient sincères. « Je sortirais avec un sac sur le dos que j'arriverais tout de même à te faire de l'ombre. » Lui réponds-tu enfin un rictus amusé aux lèvres. Lui donnant une claque sur les fesses t'attrape ton sac et sors de la chambre en beuglant à son intention « Amène-toi pétasse ou jcommence à m'amuser sans toi. » L'hôpital qui se fou de la charité c'est bien toi. Tu peux faire attendre mais déteste que l'inverse se produise. Quant au « pétasse » c'est le surnom soit disant affectueux que tu lui donne. Que tu lui as toujours donné. C'est vrai que c'est une pétasse, c'est ta pétasse. Et ce soir, vous danserez pour oublier.
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