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 l'art révèle celui que nous sommes réellement ❄ pavonie (chalet 6)

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MessageSujet: l'art révèle celui que nous sommes réellement ❄ pavonie (chalet 6)   l'art révèle celui que nous sommes réellement ❄ pavonie (chalet 6) EmptyMer 14 Jan - 22:09

« quelques pas de danse et de la couleur tout autour »
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il y a des moments où la vie offre ces plus beaux mystères. des cadeaux qui révèlent des sentiments enfouis, évanouis. la vie peut être belle parfois, elle peut être magique. la vie n'est pas que désolation et tristesse. non, la vie est bien plus, la vie est belle.

Un pas de danse, pour le plaisir de ressentir un grain de vie. Un pas de danse, pour l'envie d'avoir ce frisson qui colle à la peau. Un pas de danse, encore et encore, toujours, jusqu'au bout, jusqu'à la fin. Un pas de danse et l'essoufflement qui s'étire, qui arrive. Le cœur qui bat vite, trop vite. Les poumons qui crachent le feu, qui finissent en cendres. La vie arrive parfois à être bien faite, mais d'autre fois, elle débarque avec ses malheurs, avec ses angoisses. Toi, t'as pas eu de chance, t'as pas échappé au destin tragique de la vie. Tu y as mordu à pleines dents, croquant ce bout de bonheur qui cachait en réalité un défaut. Et quel défaut. Celui au final de te pourrir la vie, la gâcher en la détruisant en milles morceaux. Quinze ans et tu étais condamnée. Vingt-et-un ans et tu attends le moment fatidique où la vie cessera de vibrer en toi. Alors tu danses, un peu plus chaque jour, un peu mieux chaque jour. Tu danses parce que tu aimes cette sensation au fond de ton être, au fin fond de ton cœur. Car si la vie t'as blessé, elle ne peut rien te faire une fois que tu rentres dans ta bulle, une fois que tu laisses ton corps se balader sur la musique. Du piano, du violon, parfois de la flûte. Aucunes paroles, juste des mélodies qui font danser ton être. Des mélodies assourdissantes parce que le monde se coupe tout autour de toi. Un pas de danse, plus poussé, plus mordant. Une douleur s'enfonce en toi. Un pas de danse, tu ne lâches rien, tu veux tourner encore et encore jusqu'à t'effondrer sur le sol froid. Un pas de danse, jusqu'à l'infini, jusqu'à ce que la vie te transforme en poussière. Un pas de danse, un pas de danse qui résonne dans ta tête. Au fond, tu ne sais plus quand t'arrêtais, tu ne sais plus quand la douleur est trop grande. Elle a pris trop de place en toi, elle bouffe trop de partie de toi. Tu te montres forte, mais tu trébuches chaque nouveau jour qui vient. Un pas de danse, juste pour te donner un bon de courage, juste pour avoir cette force inaccessible pour combattre la douleur. Mais c'est inutile, tu le sais, mais tu t'en moques, tu continues. Quitte à te bousiller d'avantage, quitte à partir avant l'heure. Après tout, qu'est-ce que ça changerait ? Tu n'as pas marqué le monde de ton prénom en lettre d'or. Tu as pourri ce monde et ça aussi tu le sais. Un dernier pas de danse, avant que tes jambes ne lâchent, affaiblies par cette maladie rongeuse. Tu te laisses alors tomber, plus de pas de danse, juste des larmes le long de tes deux joues porcelaines. Juste des petites perles qui s'écrasent sur le sol. Un reflet argenté, une couleur amère au bord des lèvres. Tu sais que chaque pas de danse est un sourire en plus mais une faiblesse qui s'ajoute. Un pas de danse qui s'arrête quand ton être te dit stop. Un plaisir infini qui s'arrête net alors que tu te sens enfin forte. Tout s'efface, le rêve qui s'installait s'évanouit alors. Ta vie n'est qu'un éternel recommencement, un éternel enchainement de pas de danse et de désillusions. Tu le sais maintenant, quand bien même tu l'as toujours su, tu le sais davantage. Pourtant tu luttes, mais pourquoi ? Pourquoi lutter si ce n'est en vain ? Pourquoi aggraver une situation insoutenable ? Les larmes ne cessent de couler sur ton visage, tu as beau les essuyer, tes yeux restent flous. Puis des pas se font entendre, tu sais que cette pièce du chalet t'es spécialement réservée et qu'en principe pas grand monde ne vient là où tu te trouves. Mais tu sais que cette fois c'est différent, parce que ce n'est pas n'importe qui. Tu essuies une dernière fois les larmes, te lève alors afin d'accueillir ton cher visiteur. Pavel. Ton artiste peintre, ton petit prince. Tu l'aimes parce qu'avec lui tu es toi, parce qu'avec lui tu peux partager cette douleur en jouant de ton art. Tu l'admires pour ce qu'il fait, peindre la beauté de ce monde alors que toi tu es tout l'inverse de cette beauté. Tu es l'indescriptible de ce monde...
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MessageSujet: Re: l'art révèle celui que nous sommes réellement ❄ pavonie (chalet 6)   l'art révèle celui que nous sommes réellement ❄ pavonie (chalet 6) EmptySam 17 Jan - 16:28

Pavel contemple son nouveau tableau. Il est mitigé. Il le trouve harmonieux, mais il y a quelque chose de différent. Peut-être est-ce le ciel noir au-dessus des montagnes alors que par sa fenêtre, il est bleuté. Peut-être est-ce cette neige sale alors qu'au dehors, elle est si immaculée. Peut-être est-ce la saleté qu'il a apporté à son tableau pour le rendre mélancolique, pour qu'il en ressorte une nostalgie étrangère. Il ne sait pas d'où cette dernière vient. D'où il la puise. Mais aujourd'hui, elle est là. L'étreignant férocement d'une caresse interdite. Pavel ne se permet jamais d'être mélancolique. D'être triste. Ça n'existe pas pour lui. Parce qu'être triste, c'est mourir un peu.
Et Pavel aime se prendre à croire qu'il est immortel. Par son art, par sa joie de vivre.
Il dépose son pinceau. Ne jette pas un regard de plus à sa peinture, dont les couleurs sont trop ternes, dont les contours sont trop pointus. Il esquive la présence de ses deux colocataires – qu'il aime, qu'il aime si fort – et s'enfuit par la porte. Quelques secondes seulement, et il n'est plus là. Il est comme ça. Il va, il vient, il s'échappe, il revient.
Il a envie de voir Léonie. Sa petite Léonie. Il ne comprendra jamais ce qui les relit. Parfois, ça lui fait peur. Souvent, ça le surprend. Toujours, ça le réjouit. Il sait où la trouver, il connait son adresse. Quand ils sont ensemble, ils se soulagent l'un l'autre. Par la danse de Léo. Par la peinture de Pavel. Par leurs corps qui, parfois, se cherchent, se trouvent, et se complètent pour rendre les nuits moins noires et faire briller les étoiles dans leurs yeux à défaut d'en avoir dans leurs cieux.
Il frappe, mais entre d'un seul coup. Sur son dos, un sac. À l'intérieur, foule de choses indispensables pour notre artiste. Un chevaler pliable, des pinceaux, de la peinture. Au cas où. Juste au cas où.
Il se dirige directement vers la pièce où Léo danse. Il sait qu'il la trouvera là-bas, un peu comme s'il restait connectée à elle en permanence.
En effet, la demoiselle est là. Elle lui tourne le dos, mais il sait qu'elle l'a entendue entrer – la porte a légèrement grincé. Il sait aussi qu'elle sait que c'est lui. Comme s'il avait un pass VIP pour s'immiscer dans son intimité. Parce que l'art, c'est intime, vous savez. Elle est assise par terre. Elle ne danse pas. Ou plus. Silencieux, Pavel dépose son sac et s'approche. Il s'assoit à côté d'elle et sans se poser de questions, l'enlace. Ses lèvres sont muettes, mais ses mains parleront à leur place. Il la serre contre lui. Il sent son minois humide dans son cou. Elle pleure. Il ne lui demandera pas pourquoi. Il ne lui demande jamais pourquoi. Il se contente juste de les sécher. Il la trouve souvent comme ça. Mais Pavel ne la force jamais à lui dévoiler ce qu'il y a. Il se contente juste de l'apaiser – ou d'essayer, du mieux qu'il le peut. Il n'a pas la prétention d'y parvenir. Ne veut pas se dire qu'il y réussit. Sinon, à quoi lui servirait-il, ensuite ?

Il la tient toujours contre lui. Comme pour lui dire : je suis là, ne t'échappe pas, sèche tes larmes, je reste avec toi. Mais il n'a toujours rien dit. Sentir son corps contre le sien, même ainsi, ça le réchauffe lui aussi. Il caresse son dos, puis la décale doucement, pour embrasser son visage des yeux. Du bout des doigts, il vient essuyer ses joues. Et lui offrir un sourire comme on offre un cadeau pour Noël. Comme si c'était normal – pour lui, ça l'est. Pavel, le distributeur de sourires. Il ne lui demande pas pourquoi elle pleure. Il ne lui demande pas ce qu'elle a. Il ne lui dit pas des « sèche tes larmes » car ses mains le disent déjà. À la place, il lui murmure juste : Tu danses pour moi ?
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MessageSujet: Re: l'art révèle celui que nous sommes réellement ❄ pavonie (chalet 6)   l'art révèle celui que nous sommes réellement ❄ pavonie (chalet 6) EmptyMer 21 Jan - 21:51

« quelques pas de danse et de la couleur tout autour »
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il y a des moments où la vie offre ces plus beaux mystères. des cadeaux qui révèlent des sentiments enfouis, évanouis. la vie peut être belle parfois, elle peut être magique. la vie n'est pas que désolation et tristesse. non, la vie est bien plus, la vie est belle.

C'est comme si le monde avait cessé de tourner autour de toi, le temps s'arrête. Il ne coule plus, ne file plus, non, le temps reste là, intact, intouchable. Il laisse ces secondes s'écouler si lentement, si divinement que toute notion t'échappe. Les larmes continuent de couler sur tes joues, ton être au sol, tu te laisses porter par les bras de Pavel, glissant ta tête dans son cou, laissant les dernières larmes s'échapper. La vie est ainsi, tu ne l'as pas choisi, mais tu as fini par l'accepter, l'endurer, la subir. Tu partages cet instant de tendresse avec lui, parce que le temps ne passe plus, il a fini de s'écouler. Et toi, tu savoures, encore un peu plus chaque jour comme si c'était le dernier. Parce que Pavel c'est un toi que tu aurais voulu être, un toi pas malade et artiste, un toi rempli de perfections cachant certes des imperfections. Mais on s'en moque des défauts, on se moque de ce qui cloche, ce qui nous rend différent, parce que c'est ce qui fait de nous des êtres uniques. Il te tourne, tu te laisses faire, laissant ses mains saisir ton visage, essuyer les larmes. Tu as fini par prendre l'habitude, ou du moins lui a fini par la prendre. Cette fâcheuse manie que tu as de toujours pleuré, lui a trouvé un moyen pour effacer chaque trace de ces perles nacrées. Un baiser sur le front, aucun mot, juste des regards, des gestes, comme des pensées échangées montrant qu'il est là. Pour toi. Pour vous. Tu l'aimes Pavel. C'est comme ton tout, celui qui te complète dans des moments comme celui-là. Pavel, c'est un peu cet ami inattendu qui vous tombe dessus au bon moment et qui est toujours là dans les mauvais moments pour en changer les conséquences. Pavel, c'est celui que tu considères tiens sans te l'approprier pour autant. Et puis tu prends son sourire, tu le gardes en toi afin te donner de la force. Cette même force inconnue qui te pousses à lui rendre un sourire, le serrer à ton tour dans ses bras et lui déposer un baiser sur la joue en guise de merci. Tu captes les mots qu'il murmure, tu hésites un instant. Tu viens de danser, de tomber de haut en sentant cette douleur en toi. Mais qu'importe, c'est pour lui que tu veux danser, c'est pour lui que tu vas danser. Tu te lèves, gardant ce sourire sur tes lèvres. La joie revient peu à peu, la vie se ressaisit de toi, comme si Pavel avait rallumé cette partie de flamme éteinte. Je te montre le début d'une nouvelle choré que je suis entrain de créer. Bizarrement, la douleur s'évapore quand tu commences à partir. C'est ton univers que tu crées, que tu rejoins. Tu l'attrapes en cours de route, t'accrochant à cette main tendue dans le vide. Un pas de danse et le monde autour qui s'efface. Quelques pas de danse et de la couleur tout autour. Un sentiment d'abandon, tu t'abandonnes. Tu profites de cet instant pour prendre une inspiration, avaler tout l'air possible et inimaginable. Ça te fait du bien, et quand bien même ça déchire les entrailles de tes poumons, tu n'en as que faire. Parce que Pavel est là, à t'observer, te regarder avec cette attention si particulière qui te fais sentir unique. Cette attention même qui te permet d'aimer Pavel. Tu laisses la musique t'emporter au loin et au dernier pas, tu salue ton public. Tu retournes t'asseoir à ces côtés, désormais c'est à son tour d'être l'artiste. Montre-moi ton art, j'en veux encore. Du bleu, du rouge, des papillons par-ci, des arbres par-là. Montre-moi cette nature si belle, si intrigante. Tu lui souris, parce qu'il t'as donné cette force que tu ne pensais plus possible, cette force que tu recherchais depuis trop longtemps. Je veux voir la nature prend vie sous tes coups de pinceaux. Et qu'importe si tu tâches le parquet, après tout, je ne suis plus à ça près. Tu laisses échapper un rire cette fois, c'est vrai que tu n'es plus à ça près. Combien de fois cette pièce a subi ta colère, ton angoisse, ta douleur. Combien de fois t'es tu déchainée dans cette pièce au point de faire ressentir le mal être dans un endroit. C'est étrange dit comme ça, mais depuis que tu as pris possession des lieux, tu ressens comme la vie de la pièce, chaque fois que tu déconne, c'est ici que tu viens hurler. Chaque fois que la vie te redonne un coup, c'est ici que tu viens brûler ce feu qui grimpe en toi. Tu ne laisses aucun répit, ni à ton âme, ni à la salle. Et tu comptes en faire de même avec Pavel. Parce que tu aimes son art, parce que tu aimes ce petit bout d'homme qui parfois, le soir venu, t'appartient juste le temps d'une nuit.
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