atom pope (feat. jeremy allen white) malgré le fait que le lien soit bien expliqué dans l'histoire de la demoiselle, je vais le développer un peu ici aussi.  

carmilla et atom. atom et carmilla. deux prénoms indisociables et pourtant si contradictoires. des voisins de paliers, voilà ce que vous étiez quand vous vous êtes rencontrés. elle était là, magnifique, déjà à l'enfance et s'embellissant avec le temps. c'est ça, le temps. tout ce qu'il lui manquait. sa mère déclenchait les premiers symptômes de sa maladie alors qu'elle n'avait que 10 ans. gentiment, tendrement, tu l'invitais à venir dans ton appartement dès qu'elle le désirait, dès qu'elle ne pouvait plus supporter les excès de sa mère. à cause d'une peur acerbe de la mort, carmilla dormait presque tout le temps chez toi. vous vous êtes liés, vous vous êtes adorés. elle était tout pour toi et malgré vos trois ans d'écart, tu savais déjà qu'elle compterait pour toi, que tu la protégerais jusqu'à la fin de ses jours. la mère mourut, rendant les choses plus facile pour la belle brune; même si la simplicité était relative chez les whitehouse-pope. une peine recouverte d'un soulagement: l'âme de sa génitrice était surement mieux là où elle était désormais, malgré le manque incessant que cela provoquait en carmilla. elle n'arrivait plus à mettre les pieds dans son ancien appartement, si bien qu'elle emménagea purement et simplement chez vous. partageant sa chambre avec toi, vous aviez une promiscuité déconcertante et malgré votre amitié, des liens plus forts se créaient. évidemment, aucun de vous deux n'osiez le dire, mais c'était indéniable. c'est alors que sa maladie a elle se déclarait, précocement, trop précocement. une douleur atroce que tu ne pouvais lui enlever. tu lui as dit, un jour, que tu l'aimais. tu pensais que ça la calmerait, qu'elle retrouverait ses esprits. mais rien n'y fit. tu te demandes même si elle s'en souvient elle-même, vue la crise passagère qu'elle encaissait. et depuis peu, tu avais réussi à lui trouver un traitement substitutif et totalement à l'essai, mais qui semblait marcher. elle allait mieux, et toi aussi. or, tout ceci a un prix. tu travaillais d'arrache-pied pour la combler, tu te donnais pour qu'elle puisse apprécier le peu de vie qu'il lui restait. elle ne connaissait pas ton métier, ni ta façon de procéder; elle voyait juste de l'argent rentrer, et c'est tout ce qui comptait. mais arriveras-tu à garder tes sentiments pour toi plus longtemps? as-tu encore envie de perdre un jour de plus sans lui avouer toute ton admiration? car, qui sait, demain pourrait être son dernier.