☆ Bienvenue sur IT'S A GREAT BIG WORLD! ♥️
Venez voter pour le forum ici, on a besoin de vous ! ♥️
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez
 

 sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Invité
Invité

sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé] Empty
MessageSujet: sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé]   sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé] EmptySam 24 Jan - 19:30


the triangles is not a geometric shape that Works.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Some of them want to use you, some of them want to get used by you - Soupirant tel la gamine capricieuse que tu es tu range ton portable dans la poche arrière de ton jean avant de baisser la tête sur les lignes de coke que tu t'es préparée sur le miroir amovible de la salle de bain. T'aspire la poudre dans un automatisme affligeant, dégradant. Tu sniffe ta recette magique et nettoies tes narines de toute trace du délie tandis que tu contemple ton reflet dans la glace. Reflet ternis par les années et les produits qui tracent sur ton visage de pouffiasse des cicatrices assurées d'usure et de lassitude. Tu suinte la débauche par tous les pores de ta peau, ne t'en offusque plus, c'est à peine si tu sourcille aux effets néfastes que ces conneries produisent sur ton organisme. T'espère que ça liquidera chez toi autant de sentiments superflus que de pensées dérangeantes. Comme celle d'Elijah et de sa mauvaise humeur. De son amertume. Et de la colère qu'il doit ressentir présentement vu la façon dont tu viens de l'envoyer bouler. Tu l'as planté hier soir. Pour te casser avec J-E. Il l'ignore fort heureusement. Le bleu sur ses lèvres lui rappelle suffisamment la rancune qu'il nourrit envers votre ami. Tu n'as pas envie d'ajouter à sa misère.
Menteuse.
T'es égoïste. T'en as rien à foutre
Ce que tu veux pas c'est recevoir ses foudres quand il saura.
Il va se venger et tu te prendras durement le boomerang à la gueule. Alors tu gardes le secret.
Tu n'es plus à un mensonge près.
Le problème c'est que ta tête n'est jamais reposée. Ton cerveau est une maison de campagne pour démons. Ils y viennent souvent et de plus en plus nombreux. Ils se font des apéros à la liqueur de tes angoisses. Ils se servent de ton stress car ils savent qu t'en as besoin pour avancer. Tout est question de dosage. Trop de stress et ton corps explose. Pas assez, tu te paralyse.
Doucement tu retourne dans ta chambre, sans faire de bruits pour éviter de le réveiller. Attrapant une clope dans son paquet et la portant à tes lèvres tu le regarde dormir en souriant comme la pauvre fille stupide en laquelle tu t'es transformée hier soir. T'approche le revers de main pour toucher son front, la température semble être redescendue. Tu t'en es occupée toute la journée. Jouant les infirmières pour l'inconscient agaçant qu'il est. A sortir en pleine neige vêtu à peine d'une chemise il n'a que ce qu'il mérite, aussi chère soit-elle le bout de tissu n'a pas su le protéger du coup de froid qu'il a attrapé.
Tu n'as pas vu le temps passer, pas même remarqué que la nuit tombait, vous étiez seuls au monde et t'étais fascinée.
 « Tu veux manger quelque chose ? » Tu lui demandes à peine ouvre-t-il les paupières. T'es presque trop soucieuse. De cette façon qui ne te ressemble guère.  « Tu n'as plus de température. Tu te sens mieux ? » Difficile de ne pas guérir avec tous les médocs que tu l'as obligé à avaler. Pas ce genre de médocs. Ceux que vous prenez d'ordinaire tu le lui as refusé. Il n'était pas en état pour ça. Et puis. Ça en faisait plus pour toi. Aussi soucieuse que tu es ta dépendance passera toujours avant.
Et puis la porte frappe. Trop fort pour que tu puisse l'ignorer.
Sans t'interroger sur l'interlocuteur derrière, t'es sur que c'est Juliette qui a encore oublié ses foutus clefs, tu sors de la chambre pour filer dans l'entrée et ouvrir à l'acharné qui s'excite sur la cloison.
Dans l’embrasure, c'est Elijah qui apparaît.
Tu ne l'invite pas à entrée. Il le fait de lui même. Sans gêne et sans entraves. Elijah.
 « Qu'est-ce que tu fais là ? Jt'ai dis que je pouvais pas ce soir. » C'est tout ce que tu trouves à lui dire. Tu rechignes et fronces les sourcils en croisant les bras sur ta poitrine. T'as pas peur qu'il s'énerve, t'as l'habitude de gérer leurs petites crises d'enfants rois depuis que t'es gosse.
C'est vrai. Tu lui as dis que tu pouvais pas.
Mais tu lui as pas dis pourquoi
Tu ne veux pas qu'il le sache alors t'ouvre de nouveau la porte d'entrée en grand pour lui indiquer la sortie.  « Je suis crevée... Alors si ça te dérange pas. » Tu lui suggère non subtilement de foutre le camps avant d'écraser ta clope à moitié consumée dans le cendrier. Sa lèvre n'a pas dégonflée. A dire vrai c'est pire qu'hier et tu te doute qu'il ne va pas simplement laisser couler, comme tu lui as demandé.  


 


Dernière édition par Angelica DeMichelis le Lun 26 Jan - 1:53, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé] Empty
MessageSujet: Re: sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé]   sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé] EmptySam 24 Jan - 21:42

ANGI
&
J-E
sweet
DREAMS
.


 

 



 

 

J'en peux plus de ces jeux qui nous tuent, j'en ai marre de ce coeur, mon Dieu, qui ne bat plus, et qui toujours s'incline au pied de fausses blondes, qui nous mènent à la cime, qui nous traînent à la tombe Δ Saez - Putains vous m'aurez plus



- Mais pourquoi je perd mon temps
avec ces conneries t'as raison!
Tu sais quoi? Démerdez-vous.
Vous avez envie de vous gâcher
les vacances? Très bien.
Amusez-vous bien!
A plus tard. -


Elle peut pas selon elle. Oui, forcément elle a toujours mieux à faire que de s’emmerder avec moi. Et moi ? Moi je rage comme un con. Elle m’échappe, trop facilement. Plus je l’attire à moi, plus elle s’envole. Indomptable oiseau toujours prêt à déployer ses ailles pour se barrer le plus loin possible. Pourquoi ça me fait mal de lire ça ? Pourquoi en quelques secondes elle vient d’anéantir le petit morceau de moi qui restait encore debout ? Je le sais pourtant qu’elle est jamais là quand j'en ai besoin. Je le sais pourtant qu’elle est lâche. Je le sais pourtant qu’elle a autre chose à foutre que de s’occuper moi. T’es con Morrison, t’es con parce que tu vois rien et tu comprends rien. Elle est sans doute dans les bras d’un pauvre gars qu’elle aura attiré dans ses filets, comme tous les autres cons. Pire, elle est peut-être dans ceux de J-E. Je m’en branle après tout, c’est son cul, elle en fait bien ce qu’elle veut.
Mais c’est J-E, qu’elle prend pour un con, c’est à lui qu’elle ment, c’est lui qu’elle détruit et moi je sais tout, mais je ferme ma gueule. Parce que je croyais que j’aurais enfin ma place entre eux, ouais, j'y croyais. Parce que je suis trop stupide pour vouloir avouer qu’elle est autant le problème que la solution. Elle est toujours entre nous pour nous séparer, pour nous faire nous entretuer, pour nous faire tourner la tête et oublier ce qu’il y a de vrai entre nous. D’un autre côté elle est encore le seul lien entre nous qui ne parvient pas à se briser. Angi, elle est tout et rien.
Je devrais pas, non je devrais pas chercher à en avoir le coeur net, surtout si elle est vraiment avec lui. Faut croire que son poing dans la tronche était pas suffisant et que j’en redemande. Ouais, si c’est le seul moyen qui lui reste pour me porter de l’attention j’accepte de me laisser crever sous ses coups. Enfin j’aurais la preuve qu’elle me prend pour un con. J’aurais la preuve que hier elle a pas filé avec ses potes, mais avec lui. J’aurais la preuve qu’elle a toujours pas été capable de lui dire toute la vérité et qu’elle compte sur moi pour porter son fardeau. Enfin j’aurais la vérité pour la faire bouffer à J-E et qu’il comprenne qu’elle salope elle peut être parfois. Souvent, trop souvent.  
Alors j’ai frappé à cette putain porte, poussé par l’adrénaline de la coke et la rage boulonnante que je ne pouvais m’empêcher de ressentir depuis que J-E avait eu la bonne idée de m’exploser la tronche. La rage, la haine, la colère, la douleur m’aident à taper comme un fou. Je veux pas qu’elle puisse me snober volontairement, je veux qu’elle ouvre immédiatement. Elle est là, la porte s’ouvre à peine, mais je suis trop nerveux pour attendre, faut que j’entre, même si je ne suis pas invité. Elle a beau me répéter les mêmes mots que dans son message, je les balaye d’un mouvement de tête, refusant catégoriquement ses excuses bidons. « Tu peux pas ? Tu me prends pour un con ou bien ? » Je lâche ça en sifflant entre mes dents, pas vraiment convaincu. Ange peut-être mauvaise quand elle le veut, je sais qu’elle peut me faire ravaler mon arrogance aussi facilement que je lui crache dessus. Elle est pas déterminée à m’accorder du temps et ça fini de m’agacer, j’ai pas envie de jouer aux devinettes, encore moins de retourner d’où je viens comme si de rien n’était. Elle a beau essayer de réouvrir la porte je m’arrange pour la claquer une bonne fois pour toute, bien décidé à lui faire comprendre que je quitterais pas cette endroit sans avoir eu ce que je voulais. J’ai envie de rire quand elle essaye de me faire croire qu’elle fatiguée. Ouais, elle a une pauvre tête, mais c’est pas une assez bonne excuse venant d’elle. « Arrête Angi, tu mens beaucoup mieux que ça d’habitude, t’es crevée pour moi, mais pas pour J-E hein ? » Je fulmine devant tant de mensonge et ce qui fait le plus mal c’est qu’elle essaye tant bien que mal de dissimuler la vérité, mais ça fonctionne pas. « Tu croyais que je me rendrais pas compte qu’il manque à l’appel depuis hier soir ? Tu crois que je sais pas que t’as passé la soirée avec lui et pas tes pseudo copines ? » J’éclate de rire devant sa naïveté, surtout parce que je suis nerveux au point que ça reste le seul moyen de ne pas exploser pour le regretter ensuite. « Arrête de le protéger, faut qu’on s’explique » Je reste fermer, le regard noir, contre elle, contre lui, contre eux tous autant qu’ils sont.  
© Gasmask


Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé] Empty
MessageSujet: Re: sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé]   sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé] EmptyDim 25 Jan - 0:33

only if for a night.

Tu t'es endormi contre elle.
Une nouvelle fois.
Comme une mauvaise habitude.
Ce truc, qui ne vous ressemble pas.
Que tu ne veux pas.
Alors, pourquoi ?

Comme prévu, tu as dormi toute la journée. Tu es tombé malade, comme un enfant qui se roule trop dans la neige. Tu as préféré écouter ton cœur et tes envies, au lieu d'écouter ton corps qui grelottais. Résultat, tu n'as pas pu profiter de ta journée en sa compagnie. Impossible de faire le moindre mouvement décent, et ton infirmière à domicile t'a forcé à garder le lit. te shootant aux différents médicaments de sa boit à pharmacie pour que tu récupère un minimum de vitalité. T'as pourtant affirmé que la seule chose dont tu avais besoin c'était un rail de cocaïne. Tu n'y a pas eu droit, c'est elle qui se poudre le nez depuis son réveil. Pendant que tu divagues à l’intérieur de ton corps fiévreux. T'as bien réussis quelques mouvements, le temps d'une heure ou deux, pour la voir sourire, partager ton état digne d'un mort vivant. Mais là, tu dors, un sommeil agité.
Sa main se pose sur ton front, et tu ouvres les yeux presque instinctivement. D'un signe de tête tu lui réponds que non, tu ne veux rien avaler pour le moment. Tu te redresses, les sourcils froncés alors qu'elle se soucie de toi. ça va, ne t'en fais pas. lui réponds-tu en esquissant un fin sourire. T'étais sur le point de la remercier, mais y'a un bruit désagréable qui te coupe dans ton élan. C'est la porte qui semble secouée de spasme. Angie s'enfuit de la chambre comme une flèche, toi tu restes assis sur ton lit. Le regard vide.
Tu ne te préoccupes même pas de qui ça peu bien être.
Juliette, ou la fille là - un jour tu retiendras son nom.
Mais quand t'entends sa voix.
Ton sang ne fait qu'un tour.
Qu'est ce qu'il fou là.
Tu prends à peine le temps d'enfiler ton jean.
Que tu te retrouves dans le salon, à regarder la scène qui se déroule sous tes yeux.
La porte claque, c'est Elijah qui vient de la refermer.
Il te tourne le dos, trop aveuglé par la colère pour te voir.
Ta mâchoire se serre instinctivement.
Contrairement à deux t'es pas complétement drogué, mais la fièvre fait office de.
Un rire nerveux t'échappe.
il veut quoi le clown ?
C'est de la pure provocation j-e. T'es torse nu, le jean à peine boutonné, les cheveux en bataille. Tu tends le bâton pour te faire battre. Ton esprit divague encore, un mélange entre incompréhension et colère. Que fait-il là ? Devait-il passer la voir ? Tu secoues la tête de gauche à droite, comme pour t'éclaircir les idées.
t'en as pas marre. tu peux pas passer une nuit tout seul, comme un grand. dis-tu d'un ton sec, tu t'es à peine approcher d'eux. Ton regard se pose sur Angelica, puis sur ton pote d'enfance. Sa lèvre. C'est toi qui lui a fait ça ? A cause... d'elle. C'est sans doute la première fois que vous en venez au mains à cause d'une nana. Mais ce n'est pas n'importe laquelle, c'est celle qui vous détruit tout les jours un peu plus, celle qui détruit votre relation. Mais elle est celle qui te rend plus fort. elle t'a dit de partir. siffles-tu entres tes dents.
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé] Empty
MessageSujet: Re: sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé]   sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé] EmptyDim 25 Jan - 2:26


the triangles is not a geometric shape that Works.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Some of them want to use you, some of them want to get used by you - Il déboule sur les nerfs, sur la défensive, surexcité et coké. Comme toi. Tu sens que son sang bouillonne, ne fait qu'un tour. Il exige des explications que tu n'es pas prête à lui donner. Tu lui demande de partir. Il s'obstine, campe sur place et te claque la porte au nez. Histoire que si t'avais pas compris qu'il était en rogne là ça s'imprime. Tu sers les dents t'efforçant de garder le silence tandis que tu le jauge méprisante de tes iris émeraudes. Tu le dévisage en espérant qu'il baisse d'un ton et finisse par se casser mais c'est peine perdue tu le sais. Tu le connais trop pour ça.
Et tu n'arrive plus à ressentir le moindre sentiment, oui t'es vide, complètement vide.
Tu n'as pas encore réussie à savoir si tes choix étaient les bons et eux ils souffrent.
Parfois tu te dis qu'ils souffrent autant que t'as souffert et puis que c'est peut-être un peu tout ce qu'ils méritent.
Mais souvent ça te tue de voir tout ce chagrin dans leurs yeux. Toute cette colère. Toute cette amertume.
Il fallait que tu parte, avant de faire encore plus de dégâts dans leur vie.
Ça n'a pas fonctionné. T'es là. Eux aussi. Et vous êtes tous les trois fracassés.
Il hurle.
Il hurle encore.
Il hurle toujours.
Et un mal de crâne intense commence à te gagner à mesure que la conversation s'envenime et que le ton monte. Sûrement aidé par les doses massives de cocaïne que t'as sniffé toute la sainte journée. T'as envie de lui gueuler de la fermer, que t'as pas le temps de ménager ses états-d'âmes d'enfant gâté.
T'as sans cesse l'impression d'être ce foutu jouet qu'ils se refilent depuis des années et quand leur tour est sauté ils viennent geindre et se plaindre et t'es fatiguée de cette énorme mascarade. Il te parle de mensonges, un rire nerveux s'échappe de ta gorge alors que tu te rallume une unième cigarette. Au jeu des dissimulations on se demande encore qui est le plus doué.
C'est vrai. Tu lui avais promis de ne pas venir. De ne pas retrouver J-E. Tu lui avais promis tout un tas de trucs et t'as mentis. Vous mentez tous. Vous ne tenez jamais vos promesses, vous n'êtes pas doués pour ça. Lui non plus n'a pas su tenir la sienne. Il t'avait juré de garder ton secret et aujourd'hui il s'en sert contre toi.
Cet odieux chantage qui t'étouffe un peu plus à mesure que le temps passe, comme si t'avais une épée de Damoclès au dessus de la tête.
Tu savais pertinemment pourtant que tu n'aurais pas dû lui dire. Qu'il se servirait de cette faiblesse contre toi. Parce que c'est ce que vous faîtes, ce que vous êtes.
Des menteurs, des falsificateurs, des manipulateurs.
Vous pourriez être heureux ensemble, comme une bande d'amis normale, comme n'importe qui d'autre. Mais ça ne fonctionne pas pour vous. A partager vos vices vous ne faîtes que les doubler et creuser vos propres tombes.  « J'ai pas de comptes à te rendre jte rappelle. » Lui rétorque-tu en soufflant ta fumée de clope un peu plus loin. Oui et non. Un peu plus depuis que vous traîner tous les deux ce boulet à vos chevilles. Ce secret.
 « Moi est-ce que jte demande la liste détaillée des pétasses que tu sautes tous les soirs ? Non. Alors viens pas me prendre la tête Eli. »
La voix de J-E retentit derrière vous et n'arrange rien à vos affaires. Tu le fusilles du regard mécontente. T'aurais préféré qu'il ne se mêle pas de ça et reste couché. Il faut toujours qu'il vienne mettre son grain de sel au mauvais moment. Mais J-E comme Elijah, ils ne suivent que leurs envies. Vous êtes trois égoïstes et c'est ce qui vous a mené là.
 « J-E s'il te plait... » N'en rajoute pas. Ne mets pas de l'huile sur le feu. Le soupir que tu lui adresse lui demande de ne pas attiser plus la colère d'Elijah mais c'est déjà trop tard. Les mots sont sortis, le mal est fait. Tu vois l'adrénaline monter dans ses yeux et t'interpose entre eux, prévenant d'une démonstration de force, d'une repartie de mauvais goût à coups de poings et de bleus. T'essaye de calmer le jeu mais tu sais la démarche vaine.
Parce que c'est ta faute.
Parce que c'est comme ça.
Eux d'un côté, toi entre. A ne pas savoir qui arrêter, qui blâmer, qui défendre. Qui choisir. T'es à mi-chemin sans faire un pas de plus, le pas de trop. C'est l'histoire de vos vies.
Donner de l'amour. En recevoir. Donner, recevoir, donner, recevoir, un va-et-vient autrement plus périlleux que l'acte en chair. Et vous ne vous ennuyez jamais à contempler le malheur d'autrui tant il vous renseigne plus efficacement que n'importe quel docteur de l'âme sur vos propres désordres.  « Vous pouvez pas réagir en adultes pour une fois ?! » T'es la pire des hypocrites t'en as bien conscience mais t'en as assez de ces chamailleries incessantes. Pourtant c'est ta faute si vous en êtes là. Parce que tu ne sais pas leur montrer que tu tiens à eux autrement qu'en leur faisant du mal. Sûrement parce qu'ils en ont jamais eu rien à foutre au fond. C'est toi mais c'est autre chose. T'es une excuse. Tu voulais te venger de la manière dont ils te traitaient et à présent tu ne sais plus comment arrêter la machine. Tu sais même pas si t'en as envie. Comment fait-on avec les sentiments qui débordent ? Si on les exprime mal, on fait tout à l'envers. Quand on a des fleurs à offrir, on ne les donne pas la tête en bas, les tiges en l'air, sinon l'autre ne voit que les épines et se pique. Toi, tu fais ça avec les sentiments, tu les offre à l'envers.


 
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé] Empty
MessageSujet: Re: sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé]   sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé] EmptyDim 25 Jan - 10:20

ANGI
&
J-E
sweet
DREAMS
.


 

 



 

 

J'en peux plus de ces jeux qui nous tuent, j'en ai marre de ce coeur, mon Dieu, qui ne bat plus, et qui toujours s'incline au pied de fausses blondes, qui nous mènent à la cime, qui nous traînent à la tombe Δ Saez - Putains vous m'aurez plus


J’ai envie d’exploser, de me désintégrer, de m’effondrer. Un savant mélange de colère et de peine s’observe à l’intérieur de moi, je suis incapable de dire ce qui fait le plus dé dégâts. Puis il y a madame cocaïne aussi, qui termine de creuser son trou, m’aveuglant comme un vulgaire un bon à rien. Jamais je n’aurais dû trouver le courage de pointer mon nez, ni pour la voir elle, ni pour essayer de savoir si J-E était effectivement là ou non. Ça à toujours été plus fort que nous, cet inévitable besoin de posséder ce que l’un a et pas l’autre. Depuis que nous sommes gosses ça fonctionne comme ça, pourquoi ça changerait ? Angi, elle le sait, évidemment qu’elle en joue. Elle a toujours été trop pervers pour ne pas se délecter de nos faiblesses de ce côté là. Je suis prêt à parier que ça doit bien la faire marrer de nous regarder nous entretuer, si non ça fait longtemps qu’elle aurait pris une décision et fait changer les choses. Non, elle préfère s’amuser avec nous en nous laissant nous battre comme des chiens enragés qui veulent défendre leur bout d'os.
Ce qui se passe est bien trop douloureux à supporter. J’ai le coeur qui se ressert, comme pris dans un étaux, l’étaux de son indifférence et de son arrogance. Comment fait elle pour oublier aussi vite vers qui elle était tournée il y a encore quelques jours ? Si elle avait pu cracher sur J-E elle l’aurait fait sans hésitation. C’est à cause d’elle, également, qu’il s’était arrangé pour me flanquer une raclée et elle a rien fait pour empêcher l’inévitable, comme si je le méritais. Tout ce que j’ai pu encaisser pour elle depuis le début, tout d’un coup ça me reste en travers de la gorge. « Il est où le rapport ? » Ma voix se brise, je peux pas terminer ma phrase. Je sais qu’elle a pas tord après tout, elle a aucun compte à me rendre puis d'un autre côté j’en ai pas non plus. Je voulais seulement qu’elle soit honnête, si je n’avais pas eu la bonne idée de vérifier par moi même, elle aurait sans doute passé un temps infini avec lui, loin de moi. M’ignorant sans retenue comme si je l’avais mérité puis le jour où il aurait blessée sa confiance ou sa fierté surdimensionnée elle n’aurait pas hésiter à revenir vers moi. Alors c’est ça mon rôle entre eux deux ? D’être toujours derrière à attendre que l’un ou l’autre craque et vienne chercher un peu de réconfort vers moi quand ils y pensent ? Moi, tout le réconfort que je peux réclamer on me balance à la tronche comme si je n’étais qu’une merde.
J’aimerais bien les voir se désintégrer eux aussi, l’un comme l’autre. Parce que oui, forcément j’avais raison, il fallait qu’il soit là lui aussi, c’était une évidence. Ça suffisait pas qu’elle me prenne pour un con toute seule, fallait que les deux s’y mettent. Je peux pas trouver la force de reprendre ma phrase et d’insister, le voir là comme ça à le don de me clouer sur place. Putain, comment est-ce-que je peux être naïf de croire que tout ça pouvait encore être faux… Non, il est bien là, à me toiser comme un petit merdeux et je peux pas m’empêcher de soutenir son regard, cherchant une faille même infime pour le faire plonger avec moi comme Angi me fait plonger avec elle. J’en ai déjà trouvé, plusieurs même, mais si je m’en servais je trouverais plus le courage de regarder Angi en face parce que ça lui causerait trop de tord et sa signerait la fin de tout. Comment-est-ce-que je peux encore penser à la préserver alors qu’elle à décidé de m’enterrer. Non, je refuse de partir même si la princesse l’a ordonné et que son bouffon le redemande. Je refuse de me conduire en adulte responsable, ça serait trop facile pour elle. Puis c’est déjà trop tard, sa tronche m’a assez exaspéré pour aujourd’hui pour que je me retienne plus longtemps de lui faire rencontrer ma droite pour un tête à tête avec sa mâchoire. Ange n’est qu’un misérable obstacle sur mon chemin qu’il suffit de balayer d’un revers de la main pour avoir la place. Elle est toujours entre nous, quoi qu’il arrive, un caillou qui rend le chemin encore plus dur qu’il ne l’est déjà. J’aurais qu’a mettre ça sur le compte de l’adrénaline si plus tard l’envie de me demander des comptes lui prend. De toutes manières je suis déjà trop enfoncé dans ma spirale infernal pour me poser des questions ou regretter quoi que se soit. « En adulte Angi ? Parce que tu crois qu’on à le choix ? » Je me surprends moi-même à trouver le courage de rire en lui lançant un regard noir. Je ne regarde qu’elle, J-E peut bien être entrain d’agoniser je m’en contre fiche royalement à ce moment précis. « C’est toi seule qui nous force à agir comme ça, depuis le début, mais t’es trop indécise… Madame veut tout, rien que pour elle » Je suis arrogant et perfide, je la toise avec un air de dégout, ouais en ce moment elle serait presque à me donner la gerbe à force d’agir comme ça. Puis merde J-E… Celle qui mérite de se prendre des marrons, pas lui, pas moi. C’est pas lui le problème, c’est seulement elle, mais sans elle le château de carte finirait par s’effondrer, ça fait trop longtemps qu’elle est devenue une pièce maîtresse. « Et toi t’es assez con pour te laisser berner... » J’ai enfin trouvé le courage de le regarder à nouveau. J’ai mal pour lui, pour le coup, pour ce qu’elle lui fait, parce que je sais ce que ça fait d’avoir le coeur et l’âme séparer par l’amour et l’amitié. Je regrette d’avoir laissé mes nerfs prendre le dessus, c’est vrai je suis trop con pour avoir agis comme ça. Je voudrais lui demander pardon, à genoux si il le faut, mais ma fierté est bien trop grande pour que je daigne courber l’échine pour m’exécuter. Non, je me contente de baiser le regard, acceptant d’avance tout comportement qu’il pourrait avoir envers moi. « Je me casserais pas, je veux juste savoir à quoi tu joue Angi » Je redresse juste un regard mauvais vers elle, comme pour la mettre en garde de ce qu’elle pourrait bien répondre. Je creuse ma tomber moi-même, parce que forcément, quoi qu’elle dise je serais peut-être plus aussi sûr de moi qu’à ce moment précis. Je risque même de le regretter sévèrement, autant de son côté que de celui de J-E. A quoi bon vouloir éviter l’impact, je me sens bien trop puissant en ce moment même pour pas vouloir en profiter.   
© Gasmask


Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé] Empty
MessageSujet: Re: sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé]   sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé] EmptyDim 25 Jan - 11:19

There's no hope for the weary
If you let them win without a fight


Tu as l'impression d'être dans un autre monde.
Parfaitement déconnecté.
Tu ne comprends pas ce qui est en train de se passer. Ce déchirement si soudain entre vous. Des années que ça dure et il semble y avoir un grain de sable dans mécanisme. Qui risque de tout faire couler. Tout ce que vous avez mis des années à construire. Et qu'avez-vous construit ? Un putain de jeu dangereux. Sans même vous en rendre compte vous avez détruit ce qui restait d'Angelica. En la traitant comme toutes ces autres filles qui passent dans vos lits respectifs. Alors pourquoi réclamer votre dû à présent.
Elle ne vous doit rien.
Vous ne méritez rien.
Seulement ces coups du sorts.
Seulement cette haine qui vous rend vivant.
Vous tue à petit feu.
T'as parlé sans vraiment t'en rendre compte. C'est sa sale gueule qui t'a mis dans tout tes états. Ou alors cette façon qu'il a de la regarder, comme si ... comme si elle lui devait tout. C'est son regard arrogant, ses airs suffisant. Tu sais que tu l'as mis en rogne, c'était presque recherché. Il s'approche, menaçant, c'est la belle qui s'interpose. Vous demandant d'être adulte. Quelle ironie. Quand on sait que vous vous disputez encore le jouet du paquet de céréales. Garçon veut jouer à l'homme. Et comme l'homme est fort il balaye Angelica d'un revers de main. Son poing s'effondre, c'est en plein cœur qu'il te touche, parce qu'il ne prend même pas le temps de te regarder. Se tournant directement vers elle. Le centre de tout. Le pilier de votre vie, misérable. Si vos parents vous voyez, ils ne vous reconnaitraient plus, comment peut-on agir de la sorte avec celui qui a toujours était près de nous, en toute circonstance. Depuis la naissance. Tu passes une main sur ta mâchoire endolorie, tu l'as bien méritais. Soyons clairs. Plus il parle plus tu t’agaces, t'as même la décence de le laisser terminer, comme ça tu pourras mieux lui faire fermer sa gueule.
Et toi t'es assez con pour te laisser berner.
Ces mots sont pour toi.
Il te fusille du regard.
Ses mots sont tranchants.
Te laisse quelques marques indescriptible, là, à l’intérieur.
c'est toi qui a choisit de venir ici ce soir. réponds-tu en occultant ce qu'il vient de dire. Tu es trop fiévreux pour en tirer quelque chose de constructif. Tu t'approches de lui alors qu'il vient de baisser la tête, affirmant qu'il refuse de partir. je suis venu te faire chier quand tu ... quand tu la baiser connard, la simple pensée de ces mots te fait sortir de tes gonds.ces trois jours, que t'as passé avec elle. que vous avez passé ensemble. t'es menaçant, tu divagues. T'as envie de le chopper par le col de son t-shirt de merde et de l'envoyer s'éclater contre la table basse en verre. Un gout amère dans la bouche, celui de la désillusion. C'est avec lui qu'elle était, puis maintenant avec toi. Comme de vulgaire jouets, mais contrairement à ces êtres inanimés vous n'acceptez pas votre sort. Tu pourrais regarder Angelica, lui dire que tout ça c'est de sa faute, mais ce serait mentir, encore. Alors tes yeux se portent sur elle, t'es trop crevé. Incompréhension totale. putain, j'ai tellement envie de t'arranger le portrait elijah ! t'es à bout de nerfs, tes mains s’abattent sur son torse et tu le pousses, violemment. Sans grande conviction pourtant. Et t'es en train de devenir fou, parce qu'ils se regardent comme deux âmes en peine. T'es sur le côté, abandonné. Désespéré.
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé] Empty
MessageSujet: Re: sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé]   sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé] EmptyDim 25 Jan - 17:50


the triangles is not a geometric shape that Works.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Some of them want to use you, some of them want to get used by you - Il te pousse. Le frappe. Et ça continu de crier, de se jeter des reproches à la figure, de demander de vaines justifications. C'est des regards amers, des bousculades, des reproches, encore.
Toi. Tu dis rien.
T'as l'impression de regarder la scène de loin.
T'es là, sans être là.
Ils se crachent à la gueule, se déchirent devant tes yeux mais tu parviens même pas à réagir.
C'est pas la première fois, ça t'arrive tout le temps.
C'est comme une béance à l'intérieur du corps ; qui bat ; et coupe le souffle.
Tu t'arrête, t'observe en train de faire quelque chose, lire un bouquin, te préparer un rail, ou bien t'es en face de quelqu'un que tu n'écoute pas.
Tu es absente à toi-même, t'es ailleurs.
T'aime bien les bars et les soirées, les endroits où il y a du monde, t'aime regarder les gens, les écouter, parfois il te semble que la vie t'échappe, se soustrait, c'est pas le temps qui passe, c'est cette sensation étrange et douce, d'être en dehors.
T'es en dehors de cette querelle. Clairement. Tu les jauges indifférente. Elijah a beau te questionner tu ne réponds pas.  « Quelqu'un a envie d'un verre ? » Question purement rhétorique que tu pose à voix basse tandis que l'un pousse brutalement l'autre dans la pièce  « Moi jvais m'en prendre un. » Tu te diriges vers le bar avec une nonchalance non dissimilée, attrape un verre et y verse du Jack Daniel's comme du sirop de framboise. Tu le coupe à peine avec du soda avant de revenir vers eux, lentement tu t’assoies sur le sofa, et tout aussi lentement tu redresse tes jambes pour les croiser sur la table basse en verre. Pendant de longues minutes, de très longues minutes tout ce qui sort de ta bouche c'est cette putain de fumée de cigarette qui créé un nuage autour de vous.
Il n'y a rien de pire que le silence.
On imagine tout et tout devient menaçant.
On n'a pas de prise, même pas un petit bout de réalité pour se mettre en colère.
Vous avez toujours détesté le silence.
 « A quoi je joue ? » Tu répètes pour toi même. Pour mieux assimiler. Mieux t'en gargariser.  « Tu veux savoir à quoi je joue ? » Cette fois tu éclate de rire. Un rire mauvais. Presque haineux. Tu bois quelques gorgées dans ton verre comme pour te donner le courage de ne pas les étrangler sur place. Et puis tu ris. Encore. Comme une folle à t'en décrocher la mâchoire. Comme la junkie que tu es qui a du mal à suivre ce qui se déroule pourtant juste devant elle. Tu ne veux pas comprendre. Les mots creusent et torpillent ton crâne qui semble prêt à exploser d'un moment à l'autre.  « Mais à votre jeu. Le votre. Pas le mien. » Ta voix est glaciale, tranchante, tu sens tes membres trembler sous l'effet de la coke et l'énervement grimper bien que tu garde cet apparent calme olympien et distant. Pourquoi t'aimes toujours les hommes qui te repoussent, qui te traitent mal, pourquoi n'es-tu pas émue par un homme qui se traîne à tes pieds ?  « Quoi ? Ça vous plaît pas que j'ai changé les règles du jeu ? Ah c'était bien plus drôle avant hein ! »
Il savent de quoi tu parles, tu n'as pas besoin de leur expliquer.
L'es-tu ?
Parce que ce jeu dont ils te parlent c'est eux qui l'ont amorcé. Vous étiez des gosses, ça n'avait pas d'importance. Ça rythmait votre quotidien de progéniture dorée que la vie pourrit et détruit. C'est ce que vous faîtes. La fidélité vous ennuie, la vertu vous pèse, le silence  vous arrache les oreilles.
Vous voulez du bruit, des éclats de rire, du champagne, des abat-jour roses, des regards d'autres qui vous désirent, des calomnies d'amis.
Les riches, c'est toujours comme ça, ils veulent tout. Comme ils ont de l'argent, ils croient qu'ils peuvent tout acheter, y compris le bonheur, et ils sont furieux quand ils sont malheureux.
Vous êtes furieux. Parce que tous vos jeux ne vous ont pas apporté le bonheur. Juste la satisfaction d'avoir tout gâché vous-mêmes.  « Quels putains d'hypocrites de merde ! » C'est à ton tour d'hausser le ton, d'élever la voix, de leur péter les tympans puisqu'ils te flinguent la tête depuis des années.
C'est toi l'égoïste.
Toi qui ne choisis pas.
Toi qui t'amuse.
Mais c'est eux qui t'ont donné ce rôle là. Ils ne veulent pas que tu choisisse. Ils n'ont jamais voulu et ces connards trouvent bien plus simple de te rejeter la faute dessus.
Non. Ils ne t'ont jamais laissé choisir. Ils te font sans cesse faux-bond.
Quand tu es prête à le faire ils se bouchent les oreilles et chantent à tue-tête. Ils ne peuvent pas assumer ce choix ils te l'ont déjà démontré trop de fois. Ils veulent continuer de baiser la terre entière. Se planquer derrière leur pseudo masque de salopard qu'ils sont devenus à force d'y croire.
Ils ne sont jamais là quand il faut.
Ils ne tiennent pas leurs promesses.
Ils t'obligent à renoncer.
Déjà quand vous aviez quinze ans ils s'amusaient à parier sur lequel parviendrait à te dépuceler.
Tout ça c'est qu'un putain de gros paris. C'est entre eux. Pas avec toi.
Lequel dominera l'autre. Lequel y parviendra.
T'as passé l'âge de ces conneries.
Et aujourd'hui ils viennent revendiquer ce qu'ils n'ont jamais voulu posséder. Alors tu ris. Dégoûtée. Épuisée. Ils t'ont appris à jouer, à passer de l'un à l'autre pour leur bon plaisir.
Tu es le produit de leurs parties. Ils t'ont eu à l'usure.
Qu'ils s'en plaignent à présent te donne l'envie furieuse de leur casser la gueule à coups de batte de base-ball.
A quoi sert d'avoir vécu tout ça ? A émousser les sentiments?
Mais la douleur, elle, ne s'émousse pas. C'est étrange d'ailleurs.
L'amour s'use, mais la douleur reste vivace. Elle change de masque, mais demeure. On ne finit jamais de souffrir, alors qu'on finit un jour d'aimer.
 « Allez vous faire foutre ! » La colère gronde dans ta gorge tandis que tu lance ton verre sur Elijah. Il l'évite. De peu. Et ce dernier vient s'exploser sur le mur derrière lui, brisant le verre et son contenu qui s'étale au sol.  « Vous avez ce que vous vouliez non ?! » Que veulent-ils encore ? Parce que toi, t'es presque certaine de ne rien pouvoir donner de plus.
T'as plus rien à offrir c'est terminé. Ils t'ont vidé.
La rage ne s'amenuise pas et tu t'es même pas rendue compte que le sang avait commencé à couler de tes narines à mesure que tu t'époumonais contre eux. Saloperie de poudre.
T'es devenue cette pétasse vindicative. Ils ont fini par perdre à leur propre jeu.
Le leur. Pas le tien. Le leur.
Quand t’étais enfant ton idée de la vengeance se limitait à quelques proverbes comme « Ne fais pas de mal aux autres » et « La violence n’est pas une solution ». Or la violence n’est jamais une solution car elle n’égale jamais celle d’autrui. Contre la véritable souffrance on ne trouve satisfaction que de deux seules manières : le pardon absolu ou la vengeance mortelle.
Votre jeu n'est pas un jeu sur le pardon.


 
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé] Empty
MessageSujet: Re: sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé]   sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé] EmptyDim 25 Jan - 21:41

ANGI
&
J-E
sweet
DREAMS
.


 

 



 

 

J'en peux plus de ces jeux qui nous tuent, j'en ai marre de ce coeur, mon Dieu, qui ne bat plus, et qui toujours s'incline au pied de fausses blondes, qui nous mènent à la cime, qui nous traînent à la tombe Δ Saez - Putains vous m'aurez plus


La colère fait place au vide. Le vide ultime qu’on ressent quand la situation nous échappe. Je croyais avoir le contrôle, même un minimum. Sur tout, sur elle, sur lui, sur moi. Au lieu de ça tout devient flou, comme si le blizzard s’abattait sur nous. C’est ça, un brouillard épais de désillusion, d’espérances à la con, de sentiment de croire que l’on peut tout et que rien ne nous atteindra. C’était beau à l’époque, quand rien ne pouvait troubler notre petite vie, quand nous avions l’impression aveuglante d’être au dessus de tout. Ensemble, main dans la main à cracher contre le monde entier notre rancoeur amer. Quand on avait pas à se soucier de ce qui se passerait demain, quand les conséquences n’était qu’un mot dont on avait pas encore saisi le sens. Ouais, c’était beau de se tirer dans les pattes pour jouer à celui qui tomberait le premier. Ouais, c’était beau de vivre les choses à cent à l’heure, jusqu’à en perdre haleine sans jamais regarder en arrière. Aucune pitié, aucun remord. Puis c’est tombé comme ça, sans nous prévenir avant. A se vouloir plus puissant de jour en jour, on a même pas compris que dans le fond on était rien. On est pas invulnérable, on est pas intouchable, encore moins increvable. Face au monde oui, mais pas face à nous. Ils sont ma force autant que mes faiblesses. A trop vouloir s’aimer on à fini par se déchirer, sans le voir arriver. Pourquoi ? Parce qu’on voulait pas le voir, parce que c’était trop beau, trop bon. On est aveuglé par les dorures de notre monde, par les vices qui nous hantent, par notre volonté mal placée. Dans le fond on est bon qu’à se cracher sur la gueule à longueur de temps, c’est plus facile que de se dire à quel point on s’aime, à quel point on pourrait pas survivre sans l’un, sans l’autre.
Je comprends plus rien, tout part en vrille dans ma tête. J’ai une indéniable envie de gueuler, de les secouer, de les faire réagir. Comment on en est arrivé là ? Je sais même plus, j’arrive même plus à suivre la discussion. Entre semi conversation suivie et éludée. Ils veulent bien entendre ce qu’ils veulent. C’est à croire qu’il s’amusent à filtrer chacun des mots qui sortent de ma bouche, comme pour garder le pire pour moi, le meilleur pour eux. Le petit détail qui fait la différence et qu’il sera facile de me renvoyer en pleine tronche. Oui, c’est ça, on s’amuse à jouer a ping pong avec nos tords et nos vérités. Alors forcément j’ai craqué, j’ai frappé. Parce que c’est encore la seule force qu’il me reste face à leur désillusion. Je regrette pour J-E, je regrette pour Angie. Je regrette tout, tout depuis le début, nos jeux à la con, notre témérité ridicule. On est tous trop con d’avoir imaginé que ce petit jeu se terminerais bien sagement, que chacun prendrait sa route le plus simplement du monde et que personne ne souffrirait. Putain, quelle connerie, j’aurais mieux fait de subir une ablation des testicule plutôt que de me lancer tête baissée dans cet enfer. Pourtant oui, j’en ai fait le choix et même si à une époque j’assumais de a à z, je finis par m’en mordre les doigts. Il ouvre sa gueule encore une fois, des mots qui frappent par leur amertume, pire que son poing la veille. Je sais que c’est ma faute et pas la sienne, je sais qu’il m’en veut parce que je viens d’essayer de lui mettre la tronche de biais, je sais qu’il m’en veut pour elle. Le problème c’est que ça ronge, ça ronge horriblement. Il a beau me pousser, on est aussi faible l’un que l’autre, des moins que rien, des chiens. « Mais je t’en prie mec, pète moi la gueule une bonne fois pour toute, ça m’épargnera toute cette merde ! » Je gueule à nouveau, parce que ça me brûle la tronche depuis un moment de le cracher. Je joue encore au plus con à le provoquer, mais pitié, je préfèrerais largement passer les quarante prochaines années de ma vie dans coma plutôt que de continuer à être spectateur de tout ça.
Pourtant, c’est uniquement ma faute et la sienne aussi. Je le sais, j’en ai conscience, parfois je l’assume, aujourd’hui je le refuse. J’ai pas envie, non, j’ai pas envie de l’entendre, elle, nous rappeler à quel point on a désiré cette situation, comment on l’a désiré elle et tout ce mal. C’est encore plus violent dans le coeur quand il s’agit de ses mots et de ses putains de maux. J’aimerais la faire taire, pour éviter d’avoir à rester face à la tempête de mes quatre vérités. Je veux la faire taire parce que je supporte pas l’idée qu’elle puisse m’en vouloir et tout me reprocher. Même si je le mérite, même si on le mérite. Oui, parce que je suis pas seul face à elle. Je suis pas le seul à qu’il elle vient de baisser le froc en quelques mots pour l’humilier. Il est là lui aussi à encaisser, même si il a pas l’air d’en comprendre un fichu mot. J’aurais aimé que ça m’atteigne pas, comme son verre qu’elle a essayer de me jeter dessus. Même quand elle est en colère elle reste toujours aussi désirable bordel… Est-ce-que à ce point un crime de vouloir aimer égoïstement au point de refuser tout ce qu’il y a autour pour ne vivre que ça ? Il faut croire, aujourd’hui j’en prend conscience, parce que je n’ai pas fais qu’occulter ce qu’il y avait autour. Non, j’ai aussi occulter sa personne, ses sentiments, ce dont elle pouvait avoir besoin, ce dont elle pouvait avoir envie. A trop la vouloir je l’ai oublié elle… On l’a oublié. Pourquoi ? Pour pouvoir mieux se narguer, mieux se provoquer, mieux se battre. Comme deux gamins qui essayant de comparer le queues pour savoir qui aura la plus longue ou la plus grosse. Au final, on a rien, ni lui, ni moi.
J’ose même pas ouvrir la bouche pour prendre le risque qu’elle explose de nouveau. Non, je préfère rester comme un con debout à la fixer stupéfié, dépourvu de force et de conscience. C’est comme si elle venait de me castrer et je refuse qu’elle recommence une deuxième fois. De toute manière j’ai même plus envie d’essayer de trouver une parade pour m’en sortir, c’est déjà trop tard. Dès que tout ça à commencé c’était déjà trop tard. Inconsciemment c’est ce que nous voulions oui, parce que nous sommes de sales égoïstes aveuglés par leur démence pour une fille. Nous l’avons détruite, rongé, creusé, comme cette putain de coke dont elle a toujours abusé et qui vient parfaitement illustrer les dégât que nous avons tous fait. C’est sale, triste, malheureux, comme toute notre histoire. « Bordel tu fais chier Angie ! » Je rage de nouveau, j’ai pas envie de m’emporter, je me sens juste trop con pour trouver quelques chose à répondre. Trop d’informations à retenir pour mon cerveau poudré. C’est donc un mur non loin de moi qui prend un coups, sans grande conviction. J’ai pas envie d’être agressif, pas envie d’en mettre plein les yeux avec ma colère, j’ai juste besoin d’exprimer tout ce que ces mots ont creusé à l’intérieur de moi. Finalement c’est moi qui m’effondre à l’image de tout notre petit monde aussi fragile qu’un château de carte fait de mensonges. C’est Angie qui vient de briser les fondations pour qu’il s’effondre, pour que je t’effondre docilement pour déposer les armes face à elle. J’ai toujours envie de hurler, de chialer, de m’effacer, mais c’est avec eux que je voudrais partager ça.  
© Gasmask


Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé] Empty
MessageSujet: Re: sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé]   sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé] EmptyLun 26 Jan - 0:23

Tout se passe vite.
Trop vite pour que ton cerveau assimile la moindre chose.
Angelica qui se déplace, se sert un verre. T'en aurais bien besoin d'un toi aussi, pur, et cul sec. Peut-être que ça te réveillerai. Tu sortirais de ce putain de cauchemar. Angelica qui hurle, elle a bien raison. Fermez vos gueules et écoutez bande de con. Regardez ce que vous avez fait.
Ce qu'elle est devenue.
Cette transformation, presque absurde.
Vous avez réussis, à quoi bon se plaindre.
Elle est devenue comme toutes les autres.
Réclamant la seule chose que vous êtes capable d'offrir.
Butinant à sa guise.
Elijah.
Toi.
Un autre.
C'est elle qui mène la danse.
La situation c'est bien renversée, depuis le temps.
Elle est allée à bonne école.

Tu ne sais plus où donner de la tête. Cet enfoiré qui te provoque, cette femme qui s'égosille, balance son verre au milieu de la pièce dans l'espoir qu'il touche l'un de vous. T'assistes impuissant à l’éboulement, les petites pierres se détachent et cachent les rochers qui ne vont pas tarder à suivre. Écrasant tout sur leurs passage. Écrasant ce qu'il reste de vos âmes, de vos cœurs. Transformer toutes cette mascarade en bouillie à peine appétissante. Peut-être que quelqu'un en fera bonne usage. Peu-être que quelqu'un se nourrira de vos restes. T'aimerai être assez fort pour trois tout de suite. Pour sauver ce qu'il reste. Passer l'éponge. Effacer tout ce sang qui se repends. Angie saigne. Son cœur saigne, son âme. Son nez trop poudré. Tu fronces les sourcils. Elijah tape dans un mur, ridicule.
Ridicule.
Regardez vous.
Pauvres petites choses rongés par le mal que sont les sentiments.
Se voiler la face, ne surtout pas accepter l'évidence.
Qu'il n'y en aura plus que deux.
Vous vous êtes engagés dans un combat à mort.
Qui en sortira vainqueur ?
Qui sera le moins abîmé, réutilisable pour un nouvelle guerre.
Une migraine atroce te prends. Alors tu t'approches d'Angie, sans même la regarder tu saisis le paquet de clope sur la putain de table. T'en porte une à ta bouche. Depuis combien d'heure n'as tu pas eu ta dose de nicotine. Première bouffée. C'est une délivrance. Y'a ce silence. Pesant. Et cette fumée qui s'échappe de vos bouches à toi et angelica. Cette fumée qui embrumes l'esprit. T'as envie d'un rail de cocaïne. c'est bon. tout le monde a hurlé ? vous êtes contents. t'es loin d'être calme, mais t'es crevé. Tu t'assois sur l'un des fauteuil en cuir. Loin d'angelica, pour ne pas attiser la haine dans les yeux de ton ami d'enfance. A quoi bon ? Vous finiriez tout deux à l’hôpital. Tu soupires, il faut toujours qu'il y en ait un qui soit plus mature que les autres quand vous partez en couille. Des fois c'est lui, des fois elle. Plus rarement c'est toi. Tim doit-être le plus calme, le plus aimable. Celui qui se moque de tout. Alors que vous, vous êtes le foyer ardent, les braises toujours chaude. Un souffle de trop, tout s'enflamme avant que vous ne puissiez réagir.
j'vous propose un truc. dis-tu en tirant un peu plus sur ta cigarette cancérigène. vue qu'on est des joueurs. ça t'arrache presque la gueule de dire ça, d'assumer, face à angie. Après cette nuit où tu n'as pas jouer. Tu te lèves et te sers un verre de whisky dans un des gros verres en cristal du bar. Tu retrouves ta place sur le fauteuil disproportionné, clope et verre à la main. pierre, papier, ciseau. celui qui perd, il se casse. Tu hausses épaules avec ta nonchalance légendaire. Tu bois une gorgée, ou plutôt le verre entier pour te donner du courage. il est plus facile d'être deux ces temps-ci. profitez pour une fois que je vais être bon joueur. si tu perds, tu partiras. Tu les laisseras tout les deux. Il n'y a que ça à faire. Les cris ne servent pas, les coups n'arrangent rien. Si vous restez dans cet état, tu sais que ça partira trop loin. Et ta tête te fait tellement mal. Un autre verre ne te ferait pas de mal.
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé] Empty
MessageSujet: Re: sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé]   sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé] EmptyLun 26 Jan - 1:34


the triangles is not a geometric shape that Works.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Some of them want to use you, some of them want to get used by you - C'est vrai. Tu fais chier. Il a raison. Tu trop indécise, inconstante, changeante.
Eux aussi.
C'est pour ça que tu ne peux pas. Tu refuse de leur faire confiance. De prendre une épaule sur laquelle te reposer car tu sais qu'elle te fera faux-bond tôt ou tard. T'as peur de prendre le risque parce que t'as peur d'échouer.
Ils vont échouer. Toi aussi. C'est ce que vous faîtes tout le temps.
Parce que leur désir de t'avoir est éphémère. S'ils ne se disputaient pas l'objet de convoitise depuis des années ça n'aurait plus le même attrait. Le même intérêt. T'es une lubie qui s'effrite avec le temps. Un passe-temps abîmé.  
Tu ne peux pas leur faire confiance, tu n'y arrive pas. Les sentiments qu'ils ont a ton égard sont à peine réels, ils se cassent sous un sourire enjôleur, une jupe qui passe, une chevelure de feu, un joli cul moulé dans un jean. Non. Tu ne peux pas faire ça. Parce que quand tu mettras un terme au jeu ils finiront par se lasser. Repartiront satisfaits et repus à la recherche d'autres cœurs à dévaliser.
Trois ce n'est pas un bon chiffe mais c'est mieux qu'un. C'est ce que tu auras au final. Une. Une seule. Toi seule. Tu peux survivre à leurs crises de colère, pas à leur abandon.
T'avais dix-sept ans, la première fois que t'as voulu tout arrêter. Tu t'en rappelle bien maintenant. Ça ne t'était pas apparu à l'époque mais maintenant tu sais. T'étais venue trouver Elijah. C'était le soir de ton anniversaire. Tu l'as trouvé. Lui. Et elle. Pas ce que tu cherchais. Y'avait cette fille dans ses bras. Tu te souviens t'être excusée. C'est rare que tu t'excuse. Tu t'es tirée. Tu t'excusais surtout pour toi. Te demandais pardon d'avoir été aussi naïve, d'avoir pensé être autre chose que celle qu'ils voulaient que tu sois. L'année dernière. T'as voulu tout arrêter. Mais J-E n'est pas venu et là encore, tu t'es tirée.
Ça te revient d'un seul coup par vague, comme si tu te prenais les souvenirs en pleine gueule. Toutes ces fois où t'as voulu stopper le jeu, limiter les dégâts. Quitter la partie.
Toutes ces fois où t'aurais aimé leur dire. Que tu les aimais. Parce que c'est ça oui. Ô bon sang, oui c'est ça. Ça t’apparaît, tu l'as toujours su sans pour autant l'accepter. En y pensant tu crois que tu les as toujours aimé; pourquoi es-tu incapable de leur dire ? Tu fuis celui qui te plaît, t'as peur de ceux qui t'attirent, t'évite celui qui t'aime, tu drague ceux qu s'en foutent.
Tout ça c’est vraiment ridicule, tu regrette tellement de ne pas avoir saisis l'occasion de leur dire que ton cœur était déjà pris. Par eux.
Et qu'est-ce qu'on fait quand l'amour creuse un trou dans le coeur, un trou tellement gros qu'on dirait un trou d'obus, tellement énorme qu'on pourrait voir le ciel à travers ?
Qui pourra te dire ce qu'ils ressentent pour toi ? Tu n'ose pas leur dire "je vous aime", t'as peur que ce ne soit un trop grand mot. Tu sais bien que dans tes "je vous aime", il y a un "m'aimez-vous ?", que tu n'ose pas prononcer de peur qu'ils ne s'éloignent les mains dans les poches.
Une femme amoureuse est-elle forcément une femme inquiète, douloureuse ? Dès qu’on aime quelqu’un, faut-il obligatoirement souffrir ? Est-ce la rançon à payer ? 
Non tu n'es pas contente. Tu n'es pas satisfaite. Tu saigne sur place. Au sens propre comme au figuré. T'as encore trop à dire mais les morts restent coincés au fond de ta gorge. Tu te contente de sourire presque dépitée. De rire pour acquiescer. Son idée est stupide. Mais c'est toujours les idées les plus stupides qui marchent avec vous. Toi tu n'es pas bonne joueuse. T'es mauvaise perdante, tu déteste l'échec et c'est pour ça que tu ne lâche jamais rien.  « Très bien... Faîtes comme vous voulez. » Souffle-tu dans un rire en les regardant à peine. Tu te redresse du canapé pour te diriger vers la salle de bain.  « Ça m'est égale. Continuez de jouer. Vous n'aurez cas venir me prévenir quand vous aurez terminé. » Une fois encore ta phrase est à double sens. Tu le fais constamment. Parce que tu n'arrive jamais à leur dire franchement ce que tu ressens, faut qu'ils lisent entre les lignes, qu'ils décodent tes angoisses. Tu te contente de goûter à quelques friandises de temps à autre, mais tu respecte les doses d'amour homéopathiques que tu t'es fixée.
L'un ou l'autre ça n'a jamais eu d'importance n'est-ce pas ?
Tu ne sais plus. Tu as perdu. Non. Tu es perdue.
Tu t'enferme dans la salle de bain, attrapant un mouchoir tu t'occupe d'essuyer ton nez ne prêtant plus attention à ce qui se passe dans la pièce d'à côté. Lequel gagne ? Lequel ? T'as peur d'avoir la réponse. De la chercher. De la connaître. Lentement tu te laisse glisser le long de la porte, assise sur le carrelage froid tu ramène tes jambes contre ta poitrine en attendant que ça se termine. Tu es vide, un fantôme, qui essaie de tout faire passer à travers lui, y compris l'amour... Surtout l'amour. Tu ne t'attache pas, tu ne t'accroche pas, tu effleure.  Tu ne veux pas passer ta vie à te décoller des êtres, tu n'aime pas aimer. Tu aimes pas cette douleur, cet engagement. Cette histoire d'évidence qui commence tu ne sais comment et qui se termine tu ne sais où, on s'aime sans raison. Parfois l'amour ne suffit pas. Il peut couler de tous les côtés, il peut déborder du cœur à en noyer le monde, y a rien à faire. Tu aimes mais tu ne sais pourquoi. On ne lui demande rien, on le fuit même mais l'amour vous tombe dessus, ou vous tombez sur lui, ça revient au même. Généralement on ne choisit jamais. Déjà quand l'amour vous tombe dessus vous ne pensez pas à la souffrance, vous ne pensez pas à sa mort ; il y a trop d'euphorie, d'espoir et de vacarme en vous. Bref, tu ne l'as pas choisi, et puis même si tel avait été le cas, ta souffrance aurait-elle été différente ? Peu importe d'où il est venu, par où il est entré. Il est là, assit au sommet de ton organe à boire le peu d'amour qu’il te restait à partager, joli tableau.
Les minutes défilent.
Si lentement...
Trop lentement.
Et alors tu  repense à cette expression, "prendre l'air". Cela veut dire qu'on va ailleurs, pour le trouver. Cela veut dire littéralement : « où je suis, je m'asphyxie. »
Là. Tout de suite. T'as besoin de prendre l'air.
C'est lâchement que tu te redresse, ouvre la fenêtre et te faufile à travers elle. Filant par la terrasse t'envoie un sms à Louve pour t'enquérir de son emploi du temps de la soirée. T'espère qu'elle est à une grosse fête ou dans une boîte de nuit de la station ou tu pourras te saouler pour oublier ces vérités inavouables.
Une fois de plus. Tu t'es tirée.

some of them want to abuse you
some of them want to be abused
Sweet dreams are made of this...


 
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé] Empty
MessageSujet: Re: sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé]   sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

sweet dreams (J-E & ELIJAH) - chalet 6 [terminé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
IT'S A GREAT BIG WORLD! :: □ EAT, SLEEP, RAVE, REPEAT :: ARCHIVES :: VERSION UNE :: RP-