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 et si ce soir était notre soir ❄ rudonie (chalet 6)

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MessageSujet: et si ce soir était notre soir ❄ rudonie (chalet 6)   et si ce soir était notre soir ❄ rudonie (chalet 6) EmptyVen 16 Jan - 23:54

« la vérité fini toujours par éclater »
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libre à la vie de nous punir. libre à elle de nous désenchanter dans notre malheur. de nous montrer que nous sommes insignifiants à ses yeux. la vie n'épargne personne, la vie fait souffrir. la vie est une garce.

La vie est loin d'être tel qu'on l'attend. Elle se joue de nous, faisant de nous être ses pions. Maladroits, désordonnés, abimés. La vie est menteuse et tricheuse, elle s'immisce en nous jusqu'à nous détruire, nous briser et nous achever. La vie ! C'est une chose étrange qui prend possession de nous jusqu'à ce qu'elle s’extirpe de là. La vie, c'est tout ce qu'on adore et tout ce qu'on déteste à la fois. Elle est arrogante et vaniteuse la vie. Elle ne lâche rien et n'hésite pas à nous montrer qu'elle a le dessus sur nos misérables êtres. La vie, elle te l'as trop bien montré qu'elle gagnait toujours et toi, t'as jamais pu rien y faire. La vie est censée être pleine de promesses, d'enchantements. Elle devrait se donner la peine de nous rendre heureux rien qu'une fois. Mais la vie s'en moque, parce qu'elle est injuste, elle nous détruit jusqu'au bout. Au fond, nous ne sommes que des marionnettes qui dansons le long de ses grands fils. Ta vie à toi a fini par devenir un enchainement de sentiments te laissant croire que tu tombais toujours plus bas. T'as au fond de toi ce sentiment constant d'impuissance, impuissance qui a fini par te pousser à être celle que tu es désormais. Une garce qui préfère se moquer des autres plutôt que de faire face à ce que tu dois affronter quotidiennement. Tu te mens à toi-même, te laissant penser que tout va bien alors que tout va mal. et aujourd'hui, tu l'as probablement enfin compris. Du moins, tu as essayé de te l'avouer, même si au plus profond de toi c'est impossible. Simplement il faut voir la réalité en face, tu es maudite, tu es condamnée. Et si tu le savais déjà, désormais c'est définitif. Les mots résonnent encore dans tes oreilles. Il ne vous reste que trois mois, quatre grand maximum. Plus que quatre mois de vie, quatre putain de mois avant que la maladie ne te bouffe entièrement. Ton être a été touché en plein cœur, menant une sorte de combat interne contre ce diable qui ne cesse de grandir en toi. Tu imagines que tu aurais pu être heureuse. Oui, tu aurais pu l'être, avoir la vie devant toi, seulement la vie a choisi une autre voie pour toi. Un destin plus sombre et plus tragique. Tu te demandes alors qui te détestes le plus : ta maladie qui ne cesse de te détruire ou toi-même qui te sers de cette destruction pour être quelqu'un d'autre.
C'est le visage en larmes que tu es rentrée au chalet après la nouvelle qui est tombée. Enchainant sur la seule chose qui te sauves réellement : la danse. Tu es restée là un moment, les yeux dans le vague, enfoncée dans ce mal être constant et étouffant. Tu es restée là pendant plus d'une heure jusqu'à te décider à rejoindre ta chambre. L'envie n'était pas là, la solitude te guettais et tu refusais clairement de la subir. Alors, tu as changé de trajectoire, rejoignant la chambre de Rudi. Ah, Rudi ! C'est un peu ton précieux, un nouveau trésor que tu as trouvé, cette perle rare qui change la donne, cette personne qu'on a envie de garder auprès de soi pour toujours. Il te redonne le sourire, partage cette passion intense pour la musique. Il joue du violon, parfois tu l'accompagnes au piano. Et puis, parfois tu lui demande qu'il compose pour toi, même s'il doute de son talent auquel tu crois dur comme fer. Et puis, il a aussi ce petit quelque chose, un tu ne sais quoi qui fait que tu n'es pas la même quand il est dans les parages. Un sentiment qui reste à demi nouveau pour toi. Tu rentres dans la chambre de Rudi, restant assez discrète. Rudi. Ce n'est qu'un souffle infini qui se glisse entre tes lèvres, tel un appel à l'aide. Tu as besoin de lui, de sa compagnie ce soir. Tu refuses d'être seule à te morfondre mais au fond si tu es là, n'est-ce pas pour parler avant toute chose ? Tu n'en sais rien, t'as juste besoin de ne pas être seule et la meilleure personne pour ça selon toi, ce n'est autre que Rudi. Tu t'approches du lit, ne sachant pas s'il est là ou pas, tu t'assois dessus en tailleur. Il est déjà allongé, tu poses un moment ton regard sur lui. Il est adorable quand il dort, même s'il est tout le temps. Tu le secoues un peu, faisant une tête assez mignonne en guise d'excuse pour l'avoir réveiller. Et puis tu prends une voix de gamine de six ans, parce que ça t'amuses. Je peux squatter ? Dans tous les cas, même s'il refuse, tu comptes rester avec lui, parce qu'en t'en as envie et que c'est ainsi.
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MessageSujet: Re: et si ce soir était notre soir ❄ rudonie (chalet 6)   et si ce soir était notre soir ❄ rudonie (chalet 6) EmptyDim 18 Jan - 1:30

Il faisait déjà plutôt noir. Ça arrive, des jours comme ça, où le soleil veut pas se montrer. Où les nuages forment un épais rideau dans le ciel. Lors des journées comme ça, Rudi n'a pas beaucoup d'énegie. Enfin, disons, par rapport à d'habitude. Une chance encore qu'il travaillait pas trop tard. Ça ne lui aurait franchement pas plus de passer sa soirée à s'occuper de la vaisselle, répéter la même tâche, sans relâche. Des fois, il se demande comment sa famille réagirait. D'un autre côté, ses parents savent ce que c'est, de travailler. Rudi, lui, vient de l'apprendre. À vrai dire, ça ne le dérange pas de travailler. Ses collègues étaient sympathiques, les clients pleins aux as. Mais c'est pas comme s'il prenait toujours plaisir à la tâche. Du moins, pas quand il se sent prêt à piquer une sieste, là tout de suite. C'est comme ça qu'il s'est retrouvé au chalet, un peu plus tôt qu'à l'habitude. Il se rendit machinalement vers sa chambre, où il s'écrasa sur son lit, sans trop de cérémonie. Sa chambre, son lit. Étaient-ce vraiment les siens? Il y a quelques temps, Léonie lui avait proposé d'emménager dans son chalet. Peut-être parce qu'il avait pas trop d'argent. Et puis, il avait accepté. Parce qu'il avait pas trop d'argent, et aussi parce qu'elle lui plait... Il y avait d'autres colocataires, bien entendu. Mais Léonie, c'était la plus importante. Léonie, elle croyait en lui. Avec les autres colocs, Rudi se sentait embarrassé, presque de trop. Il sentait toujours le besoin de se lever, de marcher, de sortir. Lorsqu'il était avec elle, il se sentait bien. Il se sentait gêné aussi, mais pas de la même manière qu'avec les autres. Et puis, il y avait ces moments sacrés, lorsqu'il jouait du violon et que Léonie dansait, c'est un peu comme si le temps s'arrêtait. Léonie, elle dansait bien. Même plus que bien. Elle avait cette façon de bouger, de s'exprimer.

Le silence se faisait pesant dans le chalet. Rudi regarde son violon, posé dans le coin de la chambre. Il aurait voulu le sortir, prendre son archet et en faire sortir quelques notes. Peut-être même poursuivre cette composition, sur laquelle il séchait totalement ces derniers jours. Les notes ne semblaient jamais les bonnes.
Mais la fatigue était encore plus grande, plus accablante que le silence, le silence lourd comme ses paupières. Sans cérémonie, il va s'écraser dans son lit. Il fait un peu froid dehors, et pourtant Rudi se borne à ne dormir qu'avec un t-shirt. Il fixe le plafond quelques instants, puis à ferme les yeux, avant de sombrer dans le sommeil. Un sommeil engourdi. Il s'endormait toujours comme ça, d'un coup.

Et il fut réveillé de la même manière, d'un coup. Son premier réflexe aurait été de regarder l'heure. Sauf que dans ce cas-ci, son attention fut détournée par une silhouette qui se trouvait sur son lit. Bref moment de confusion. C'est Léonie. La jolie Léonie, qui le regarde. Qu'il regarde. Elle a l'air un peu fatiguée elle aussi. Rudi se redresse un peu dans son lit, approche son visage du sien. Malgré la pénombre, ses yeux brillent. Ses joues réflètent les rayons de lumières qui se faufilent par la fenêtre. Brillants de larmes. Des larmes qui ont déjà coulées? Des larmes retenues tant bien que mal? Il ressentit un pincement dans son estomac. Il l'avait déjà vue en larmes auparavant pourtant. Quand elle finissait de danser, quand Rudi baissait son archet, la musique et la danseuse s'arrêtant comme si elles ne faisaient qu'un, et que Rudi la regardait, émerveillé. Léonie, assise sur son lit. Il ne savait toujours pas quelle heure il était. Mais il faisait noir, et Léonie était la, devant lui. Il avait envie de la garder pour lui tout seul, pour toujours.

Bien sûr. D'un même mouvement, il tassa ses couvertures. Pas complètement une invitation. Peut-être un peu. Il voulait juste qu'elle se sente bien, sans la forcer. Il l'aime bien Léonie, même s'il lui a jamais directement dit. Parce ce qu'il n'y arrive pas, parce qu'il a peur. Parce qu'il s'embarrasse juste à y penser, parce que les mots s'emmêlent dans sa tête.

Dis moi ce qui va pas. Ça lui aurait fait trop de mal de prétendre qu'il ne voyait pas sa peine. Rudi, c'est pas le plus doué avec les sentiments, il y a pas l'habitude de sécher les larmes des autres, et pourtant, à cet instant précis, il voulait bien le faire.
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