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 so jaded frustersated, it's all so complicated (betty)

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MessageSujet: so jaded frustersated, it's all so complicated (betty)   so jaded frustersated, it's all so complicated (betty) EmptyDim 25 Jan - 0:48

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ❝ so jaded frustersated, it's all so complicated ❞ J'adore la neige, c'est blanc et c'est beau. Le soleil, ça a rien de spéciale, mais la neige ça envoie du pâté. Bien évidemment le seul petit souci, c'est que je n'aimais pas trop marcher dedans. Parce qu'au final, c'est mouillé et froid. Remarque, c'est toujours mieux que de marcher sur un sable bouillant. Disons que t'as moins de chance d'y perdre un bout de peau ou un pied. J'y tiens à mes pieds, c'est pratique pour marcher et courir. Bref, la journée se révéla des plus ordinaire, limite, j'allais finir par mourir d'ennui. J'avais soigneusement évité Betty ce matin, sans faire un bruit, j'avais pris la poudre d'escampette avant qu'elle ne se réveille. Remarque vue comment elle ronflait, ce n'était pas compliqué de faire moins de bruit qu'elle. J'avais vagabondé dans la ville sans but précis, juste celui de ne plus entendre la blondasse ronfler jusqu'à faire trembler les murs. Je vous jure, j'ai cru que le plafond n'allait pas y survivre. Je savais bien que j'étais sans aucun doute le pire garde du corps de la planète. Du moins je n'avais pas l'air de faire mon boulot, mais en vrai, je garde toujours un œil sur elle. Pour être plus précis j'avais installé une caméra dans la chambre d'hôtel. Bon par contre je vais éviter de lui dire et je pris le bon dieu pour qu'elle ne la trouve pas. Sinon j'allais avoir le droit à un monologue interminable. Pour une amnésique, elle est un peu trop bavarde à mon goût par moment. Le soleil commença alors à pointer le bout de son nez. L'après-midi était déjà bien entamer, il était donc temps pour moi de rentrer. Betty devait être réveillée depuis tout ce temps. J'ose espérer qu'elle sera de bonne humeur et qu'elle ne va pas me faire une réflexion comme quoi je suis sorti sans elle. Les mains dans les poches, je prends la direction de l'hôtel en m'arrêtant au passage pour prendre un pain au chocolat. J'avais faim, c'était l'heure du goûter. J'arrive devant la porte de la chambre d'hôtel, que j'ouvre sans vraiment me préoccuper de ma colocataire. Je finis d'avaler mon pain au chocolat avant de me rendre compte de l'état de la chambre. Je n'avais pas bien vu ce matin, mais c'était vraiment le bordel ici. « Ça te tuerait de ranger tes affaires genre de temps en temps. » Dis-je sans vraiment savoir où elle était, mais j'avais gueulé assez fort pour qu'elle m'entende. Je m'installe alors bien confortablement sur le canapé du salon, dans lequel je m'enfonce le plus possible, totalement épuisé par ma journée. « On mange quoi ce soir ? » J'ai mes priorités, même s'il n'est qu'environ que seize heures, j'aimais bien imaginer la bouffe que j'allais manger le soir. Cependant, aucune réponse de la jeune fille. Bon sang, elle était partie ou quoi ? « Hé ronflex t'es dans le coin ? » Hurlais-je sans bouger un orteil du canapé. Un frisson parcouru mon corps, à tout le coup, j'avais chopé la crève. J'attrape la couette sur le bord du canapé et je m'enroule dedans avant d'éternuer gracieusement.
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MessageSujet: Re: so jaded frustersated, it's all so complicated (betty)   so jaded frustersated, it's all so complicated (betty) EmptyDim 25 Jan - 2:59

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✰ ✰ ✰

La fatigue ne cessait de la clouer systématiquement au lit ces derniers jours, la blonde passant plus de la moitié de son temps au milieu de ses draps. Il faut dire que les sept heures de décalage lui restaient en travers de la gorge, peu habituée à de tels chamboulements d'horloge interne. C'est qu'elle était fragile la petite. Bientôt, les rayons du soleil viennent la tirer des bras de Morphée, atteignant bien vite ce lit bien trop grand pour elle dans lequel elle s'endormait sans remords. Terrible torture. Longuement, elle baille. Quelle heure pouvait-il bien être ? Elle n'en avait pas la moindre idée, mais une chose était sûre, il était une heure avancée de la journée au vu du soleil qui trônait déjà dans le ciel. Boule à facettes éternelle. Elle sourit, déjà. Le premier de la journée n'a pas tardé à accaparer ses lèvres. Cependant, il est bien vite réduit à néant par la grimace qui prend possession de son visage lorsque son ventre se tord de douleur. Faim. Elle mourrait de faim. Peu importe l'heure qu'il pouvait bien être, c'était le moment de déjeuner. Betty se redresse, s'avance le long de la chambre. Spacieuse, luxuriante. Elle aurait pu hurler le prénom de son garde du corps, s'amuser à jouer la garce pourrie gâtée. Mais pas aujourd'hui. La bonne humeur qui l'envahissait lui avait offert une gentillesse sans bornes en ce jour. Du moins, pour le moment. Peut-être pourrait-elle se faufiler jusqu'à la réception pour commander leur déjeuner, histoire de le laisser se reposer un peu lui aussi. Elle lui en faisait assez baver, à vrai dire. La suite est silencieuse, même un peu trop. Un mutin sourire au coin des lèvres, elle se rend vers l'entrée sur la pointe des pieds, s'approchant du canapé sur lequel elle s'était amusée à le laisser dormir pour la semaine. Son visage se décompose bien vite lorsqu'elle remarque sa non-présence dans les lieux. « Je rêve. » Qu'elle commence dans un murmure, dépitée. « Je rêve ! » Elle rage, la gamine, jette la couverture à travers toute la pièce. Elle qui souhaitait se montrer agréable, voilà comment elle était remerciée. À tous les coups, il était encore barré pour toute la journée, qu'elle songeait, les sourcils haussaient. « Tss. » Elle soupire fortement, Diva de pacotille. Tant pis, elle allait déjeuner seule. Elle s'en fichait après tout, il était loin de lui manquer. « Pff, c'est ça casse-toi où tu veux. » Betty parle toute seule. Souvent. Surtout lorsqu'elle est en colère. Heureusement, son déjeuner vient bien vite l'apaiser alors qu'elle reprend du poil de la bête. Hors de question de se laisser gâcher la journée par ce goujat. Qu'est-ce qu'il lui avait pris de l'emmener ici ? Elle était bien trop bonne parfois. Un soupire, un nouveau et elle décide de sortir quelque peu à son tour, histoire de faire les boutiques. Direction celle des équipements hivernaux. Betty étant bien décidée à profiter des pistes. Très vite, elle a pitié de ce qui lui servait de larbin et décide de lui prendre une combinaison également. Pas trop belle, quand même. Elle avait hésité avec une rose, histoire de se venger, mais il avait échappé au pire. De retour, elle décide de prendre un bon bain avant le super moment qui se dessinait à l'horizon. Elle prend tout son temps, manque de peu de s'endormir à nouveau. Seulement, la légendaire délicatesse de l'homme la tire de ses songes lorsqu'elle entend la porte se claquer. Elle fronce ses sourcils tandis qu'elle tend l'oreille, décidant de ne pas faire le moindre bruit. À son tour de jouer un peu. « Ça te tuerait de ranger tes affaires genre de temps en temps. » Mais pour qui il se prenait à la fin ? Elle a envie de répliquer aussitôt la gamine, impulsive depuis le premier jour. Cependant, Betty prend sur elle. Encore. Toujours. Trop bonne. « On mange quoi ce soir ? » Il la désespérait, parfois. Souvent, en fait. « Hé ronflex t'es dans le coin ? » Cette fois, elle ne peut plus rester sans rien dire. Tant pis, elle se vengerait autrement. « Je t'interdis de m'appeler comme ça ! » Qu'elle hurle à son tour à travers la suite. Elle n'a pas peur de se faire entendre, ne se soucis pas le moins du monde des personnes qui pouvaient loger dans les suites adjacentes. « En tout cas, toi, c'est pas l'amabilité qui t'étouffe sale lâcheur ! » Abandonnant son bain, elle continue de marmonner quelques instants davantage silencieusement. Quelques insultes par-ci, par-là, elle sort enfin. Cheveux regroupés dans une serviette relevée au-dessus de sa tête, elle est emmitouflée dans une robe de chambre. « Je me demande pourquoi mon père te paye encore, même un chien serait plus efficace. » Qu'elle peste, exagérant quelque peu et accentuant notamment son ton sur le nom de l'animal. Mais rien n'était assez pour le provoquer. Bien vite, elle s'échappe vers sa chambre avant de risquer de le voir se redresser face à elle. Elle attrape sa combinaison achetée plus tôt, la jette sans ménagement sur lui, bien au niveau de son visage. Bonne viseuse la blondasse. « Enfile ça, on est de sortis ! » Qu'elle clame d'un ton soudainement enjoué. « Et je veux te voir sourire ! » Vengeance. Elle rit toute seule tandis qu'elle part se changer, enfilant bien vite un pull et un jean avant de mettre sa combinaison à elle. « Excuses-moi, je ne savais pas lequel d'entre le rose fuchsia et le jaune canari te plairait le plus. J'ai opté pour la seconde. » Elle hausse ses épaules d'un air faussement innocent avant de sourire dans un air des plus provocants. « Ça te va bien au teint, je trouve. » Elle pouffe, ce n'était que le début de son petit manège.
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MessageSujet: Re: so jaded frustersated, it's all so complicated (betty)   so jaded frustersated, it's all so complicated (betty) EmptyDim 25 Jan - 13:30

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ❝ so jaded frustersated, it's all so complicated ❞ Emmitoufler dans ma couverture, j'essaye de me faire entendre du mieux que je peux, même si ce n'est pas très compliqué. Gueuler et hurler, c'est un peu comme une vocation pour moi, ça vient tout seul. J'entends que quelqu'un ou quelque chose daigne me répondre, même un coup de vent, un fantôme ça m'irait. Parce que je n'aime pas trop parler dans le vide. Enfin, je sais bien que si Betty est là, elle me répondra, elle réagit toujours à ma provocation, ce qui est assez comique et amusant. Puis ça m'occupe parce qu'il y a pas grand chose à faire de la journée. Mise à part faire du ski et ce n'est pas trop mon truc. J'ai toujours e du mal avec les sports sur neige ou glace. Allez savoir pourquoi. De toute façon, je préfère les sports de combat. Mon passé militaire, ne m'avait pas vraiment obliger à apprendre à tenir sur des skis, mais plus à tenir une arme. Plus utile quand on est dans l'armée. Je me racle la gorge en fermant les yeux, prêts à rejoindre les bras de Morphée quand ronflex se fait entendre de nouveau. Un grognement s'échappa de ma gorge. « Je t'interdis de m'appeler comme ça ! » Évidemment, si la princesse m'interdisait, j'allais bien entendu arrêter. Logique. « Arrêtes de créer des séismes avec ton ronflement et j'arrêterais de t'appeler comme ça. » Remarque même si elle ne ronflait pas, je trouverais quelque chose d'autre à lui reprocher allant avec un nouveau surnom de surcroit. « En tout cas, toi, c'est pas l'amabilité qui t'étouffe sale lâcheur ! » La voilà qui sort de la salle de bains. Finalement, elle aurait peut-être dû y rester. « Je me demande pourquoi mon père te paye encore, même un chien serait plus efficace. » Je laisse échapper un rire face à cette remarque. « Et moi, je préférerais avoir à protéger un chien. » Je rigole encore un peu tout seul avant d'ajouter. « Au moins, je peux le foutre dehors quand il me soûle. » C'est dans sa robe de chambre qu'elle daigne enfin sortir de la salle de bains pour partir aussi sec dans sa chambre. Un soupir s'échappa d'entre mes lèvres. J'espère qu'elle ne reviendra pas. Malheureusement mon vœux ne s'exauça pas. « Enfile ça, on est de sortis ! » Qu'est-ce qui se passe encore. Je ne daigne toujours pas bouger surtout sachant qu'elle va me demander quelque chose de fatiguant. « Et je veux te voir sourire ! » Alors là, elle peut toujours rêver. « Et moi, je veux dégager d'ici, mais on pas tout ce qu'on veut dans la vie. » Le grand malheur de ma vie, mais on s'y fait. Je regarde le truc qu'elle m'avait balancer dessus. Une combinaison pour faire du ski ? Sérieusement ? « Excuses-moi, je ne savais pas lequel d'entre le rose fuchsia et le jaune canari te plairait le plus. J'ai opté pour la seconde. » Je remarque alors enfin la couleur, ah ouais, c'est jaune. « Ça te va bien au teint, je trouve. » Je relève enfin la tête face à sa remarque. « Pourquoi ? Parce que je suis asiatique ? C'est un peu raciste de dire ça. » Dis-je en faisant semblant d'être offusquer. Parce que honnêtement les blagues sur les Asiatiques, j'y étais immunisé maintenant. Je décide alors de sortir de sous ma couette avant de me lever pour me changer. Pas la peine de lui tenir tête et puis je m'ennuyais un peu aujourd'hui. Au pire, je pourrais toujours l'abandonner dans la forêt. Bon évidemment, j'irais la chercher le lendemain matin, je ne suis pas si cruel. J'enfile rapidement ma combinaison avant de me tourner vers blondie. « Mais t'es sûr de vouloir y aller ? Parce que si tu t'endors sur la piste et que tu recommences à ronfler, tu vas déclencher une avalanche. » Dernière provocation de ma part avant de partir dehors attendre Betty. J'allume une cigarette une fois à l'extérieur qui se consume bien rapidement. Bon sang, elle va bouger ses fesses un jour ?
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MessageSujet: Re: so jaded frustersated, it's all so complicated (betty)   so jaded frustersated, it's all so complicated (betty) EmptyDim 25 Jan - 16:11

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Depuis combien de temps était-il rentré, déjà ? Cinq minutes ? Dix, peut-être ? Peu de temps, en soi. Mais assez pour mettre à bout de nerfs la blonde. C'était plus fort qu'elle, Betty ne pouvant s'empêcher depuis toujours à répondre aux provocations que l'on pouvait bien lui lancer. Sa marque de fabrique, en quelque sorte. Toujours la première à répondre du tac au tac et regretter la seconde d'après. Son impulsivité n'échappait à personne et elle soupçonnait d'ailleurs Alistair d'en jouer bien souvent. Aussi, elle tentait de résister, vaines tentatives. Lorsqu'elle entend les réponses de l'homme à ses propres provocations elle hausse ses sourcils, bouillonnent intérieurement alors qu'elle décide de garder ses lèvres closes. Après tout, elle lui fera payer bien assez tôt dans la journée. De nature bienveillante et agréable, il n'était pas impossible qu'elle change en tout point lorsque l'on la cherchait. Rancunière ? Si peu. En effet, cette petite escapade hivernale qu'elle prévoyait à ce jour n'était pas qu'une proposition de bonne charité, au contraire. Pas besoin d'être détective privé pour deviner que son garde du corps n'était aucunement en parfaite symbiose avec la neige qui recouvrait chaque parcelle de terre environnante. Joyeusement, la blonde étant plus qu'enjouée au vu de la concrétisation de son plan qui se profilait, elle s'était avancée de nouveau vers lui avec la combinaison qu'elle avait bien évidemment pris soin de choisir pour lui. « Pourquoi ? Parce que je suis asiatique ? C'est un peu raciste de dire ça. » Le sourire de la blonde se transforme en une petite moue, presque vexée. Elle hausse une épaule, préfère prendre un air hautain plutôt que de s'excuser de quoique ce sois. « Tout de suite les grands mots ! » Qu'elle s'exclame. « La prochaine fois, je prends la rose, voilà. » Presque une menace, pas à prendre forcément à la légère. La blonde mettant un point d'honneur à exécuter tout ce qu'elle pouvait bien promettre. Le laissant se changer à son tour, elle en avait profité pour en faire de même. À sa vitesse. Calmement. Lentement. « Mais t'es sûr de vouloir y aller ? Parce que si tu t'endors sur la piste et que tu recommences à ronfler, tu vas déclencher une avalanche. » Elle tourne sa tête vers lui, croyant tout d'abord qu'il sortirait quelque chose d'intelligent ou au moins d'intéressant. Faux espoirs. Elle grimace, lève les yeux au ciel. « Gamin. » Elle peste, assez fort pour qu'il entende alors qu'elle tourne de nouveau son visage vers le miroir de sa chambre. Elle ne ronflait pas tant que ça en plus... Du moins elle l'espérait. « J'ai du mal à croire que tu approches de la trentaine avec ton niveau d'âge mental. » Betty n'était pas la plus égocentrique des filles, se renseignant à tant sois peu aux personnes de son entourage. Quel âge avait-il ? Vingt-six ? Vingt-sept ? Non, vingt-huit, peut-être ! Dans ses eaux là. Un âge un peu trop élevé au vu de ce qu'il pouvait bien déblatérer dans tous les cas. Elle ne fait même pas attention à lui, ne remarque pas qu'il est sorti. « Et ne viens pas me sortir que je suis raciste encore en disant ça ! » Qu'elle s'exclame tandis qu'elle sort d'un tiroir de la coiffeuse en bois blanc polit sa trousse de maquillage. Hors de question qu'elle sorte sans quelques petites touches beauté. « Susceptible ces asiatiques... » Elle soupire, se poudre quelque peu le visage avant de faire glisser son rouge à lèvres sur ces dernières. Durant quelques secondes, elle s'observe. Sous tout les traits. Être parfaite en toutes circonstances. « Parfait ! » Cheveux blonds regroupés en un chignon, lunettes de soleil blanches Chanel sur le nez, elle décide enfin à la rejoindre à l'extérieur. Elle prend son temps, se plaît à le faire patienter. Il a horreur de ça, ça aussi elle le savait. Bientôt, le vent frais viens s'abattre sur son visage de porcelaine. Un peu surprise, elle s'avance jusqu'à lui, le bouscule consciemment. « Oups. » Elle ne s'excuse pas, commence déjà à s'avancer devant lui. « Allez, je t'attends là ! » De nature, elle n'était pas si désagréable que ça. Un comportement en tout point façonné, rien que pour les beaux yeux de son garde du corps. Il le lui rendait bien avec ses piques qu'elle recevait à longueur de journée. « Une petite virée sur les pistes ! Je sais que tu adores ça, ne me remercie pas. » Elle sourit, presque d'un air mauvais mais son mutin sourire vient trahir sa comédie. Betty se plaisait alors déjà à imaginer Alistair sur ses deux skis, consciente de son piètre niveau tandis qu'elle s'avançait vers une boutique de la station pour réserver deux paires de skis et autres équipements.
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MessageSujet: Re: so jaded frustersated, it's all so complicated (betty)   so jaded frustersated, it's all so complicated (betty) EmptyDim 25 Jan - 18:08

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ❝ so jaded frustersated, it's all so complicated ❞ La provocation faisait partie de mon quotidien, mon insolence sera sans doute la cause de ma perte. Cependant, comme arrêter ? Surtout quand je vois la tête que Betty fait à chaque fois que je la cherche. Rien que pour ça, ça en vaut largement le coup. Je fais mine d'être très vexé par sa dernière réflexion, déclarant que c'est une raciste. Blondie s'offusque de ma susceptibilité. Loin de là, mais je n'allais pas la laisser s'en tirer aussi facilement. D'ailleurs, il ne me faut pas longtemps avant de lui renvoyer une réflexion à la gueule tout en claquant la porte derrière moi. Un jour, cette porte, je vais la retrouver dans ma main à force de la claquer comme ça. J'entends l'emmerdeuse me critiquer à travers la porte. « J'ai du mal à croire que tu approches de la trentaine avec ton niveau d'âge mental. » Je ne suis pas un vieux crouton non plus, du moins pas autant que Malika par exemple. Bon, je dois bien avouer que mentalement, je fais plus jeune, mais je n'ai que vingt-sept ans. Quel affront. Je préfère ne rien dire et partir l'attendre en bas, le temps qu'elle se prépare. Et du temps, elle en prend. J'eus le temps de fumer deux clopes avant qu'elle ne daigne montrer le bout de son nez. S'il y a bien un truc que je déteste, c'est attendre. Il faut que les choses aillent vite avec moi. En plus me bousculer comme une peste. « Allez, je t'attends là ! » Non, mais c'est une blague, j'espère ! « Une petite virée sur les pistes ! Je sais que tu adores ça, ne me remercie pas. » Je la rattrape bien rapidement avant de l'attraper par l'épaule. À ce moment-là, je sent mon nez me picoter et un éternuement s'en échappe. Je ne prends pas la peine de placer ma main devant moi, comme n'importe quelle personne polie, non. En plus, j'avais éternué sur l'autre chieuse. Au moins si elle tombe malade, elle sera à qui la faute. Je renifle gracieusement avant de partir vers la boutique, en la suivant au pas. Je la regarde réserver deux paires de skis avant de l'interrompre. « Non pas de ski pour moi ! » Je me dirige alors vers une planche de snowboard. « Je veux ça. » Ajoutais-je en prenant la planche entres mes mains. Si je devais me casser la gueule autant le faire avec un truc qui en jette plus que des skis. Je me retourne tout sourire vers Betty, avant de changer rapidement d'expression voyons les skis qu'elle avait choisis entres ses mains. « Toi, tu peux garder tes deux allumettes. » J'attrape mes affaires et nous étions en route pour la piste. Je n'avais pas vraiment très hâte, il faut dire que j'aurais préféré faire une partie de billard à l'hôtel ou un truc dans ce genre, rien qui en demande à être sur la neige. Rendu en haut de la piste, je faisais un peu moins le malin. Bon, j'avais pris quelques cours de snowboard en secret pour pas avoir l'air trop con, mais quand même. J'attends que Betty soir à côté de moi pour reprendre mon air je m'en foutiste. [color=#6c9cb2]« Les dames d'abords. Bon, j'avais pris quelques cours de snowboard en secret pour pas avoir l'air trop con, mais quand même. En fait je n'attends pas qu'elle soit prête et je la pousse dans le deux pour qu'elle commence à glisser sur sa chère glace. « Ne m'entends pas ! » Criais-je. Je regarde mon snowboard en soupirant. Bon quand il faut y aller, faut y aller. Me voilà en train de descendre la piste du mieux que je peux. J'aperçois vite la frimousse de Betty qui visiblement venait de faire une chute. Je m'arrête à côté d'elle et je me mets à rire. « Bah alors, je croyais que t'étais la reine de la glisse. » Je continue à rigoler avant de finalement lui tendre la main pour l'aider. Je l'ai bien dit, je ne suis pas si cruel qu'on peut le croire. Du moins pas tout le temps.
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MessageSujet: Re: so jaded frustersated, it's all so complicated (betty)   so jaded frustersated, it's all so complicated (betty) EmptyDim 25 Jan - 19:37

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Un éternel sourire aux lèvres, un instant davantage ravie par cette virée que par la concrétisation de sa vengeance, la blonde continuait de s'avancer à travers la ville pour se rendre dans l'une des boutiques. Décidément, elle ne regrettait aucunement d'avoir prit la décision de passer un séjour dans cette station d'hiver des plus charmantes. Peut-être plus d'y avoir emmené Alistair. Un soupire s'échappe de ses lèvres, ses sourcils se haussant d'eux-mêmes lorsqu'elle se met à penser à lui. Elle qui désirait améliorer leur rapport, il n'en était rien. A croire qu'il la détestait réellement. Tant pis. Elle commençait à s'y habituer maintenant, bien qu'elle n'arrivait toujours pas à l'ignorer. Un jour, peut-être... Est-ce qu'il la suivait d'ailleurs ? Le connaissant, ça n'aurait pas été impossible qu'il lui fasse faux-bond en disparaissant dans son dos. Prête à se retourner, il donne enfin signe de sa présence en mettant une main sur son épaule. Betty hausse un sourcil, intriguée par ce geste qu'il n'avait jamais porté à son égard. Avait-il enfin eut une révélation ? Allait-t-il tout de même la remercier pour ce séjour ? Bêtement, elle commence à sourire. L'expression de son visage l'inquiète alors rapidement mais elle n'a pas le temps de réagir qu'il lui éternue bientôt dessus. Un léger cris s'échappe de ses lèvres alors que, paupières closes, elle fronce fermement ses sourcils. « Putain ! » Elle n'a pas pu le retenir, ce juron là. Elle frissonne en signe de dégoût, marmonne sans prendre la peine d'être discrète alors qu'elle l'insulte en sortant un mouchoir de sa poche. « T'es immonde ! » Qu'elle lui lance alors qu'elle passe un mouchoir au niveau de son nez avant de nettoyer avec un autre ses lunettes. « Je te jure que si je tombe malade, je vide ma poubelle de mouchoir sur le canapé qui te sert de lit. » Le menace-t-elle, un regard noir en guise de garniture, tandis qu'elle entre finalement à l'intérieur. Qu'est-ce qu'il pouvait l'énerver par moment. Très vite, elle réserve aimablement deux paires de skis mais est bien vite interrompu par le jeune homme. « Non pas de ski pour moi ! » Que voulait-il encore ? « Je veux ça. » L'un de ses sourcils haussé par l'exaspération qu'il pouvait bien lui faire ressentir, elle tourne son visage vers ce dernier qui lui désigne une planche de snowbord. Très bien. « Ok, de toute façon le résultat sera le même. On te confondra avec le sol. » Qu'elle lui lance en modifiant sa commande. Bientôt, elle n'a pas besoin d'attendre très longtemps qu'on lui apporte le tout. Si son garde du corps laissait à désirer par instant, elle pouvait au moins compter sur les services merveilleux qu'accordaient la station à ses clients. Un petit paradis. « Toi, tu peux garder tes deux allumettes. » Elle lève les yeux au ciel, le bouscule d'une épaule avant de sortir des lieux. « Fais le malin, j'aimerais bien voir ta tête quand on sera là-haut. » Et le voyage valait exactement le détour. Certes, seulement durant quelques secondes, elle avait pu observer la mine du jeune homme. Son air d'éternelle je-m’en-foutiste avait disparu un instant pour laisser place à ce qui s'approchait davantage à une grimace. « Bah qu'est-ce qui t'arrive ? Tu ne m'as pas l'air très à l'aise Alistair ! » Qu'elle se plaît à lui lancer en s'approchant doucement de lui sur ses skis. Elle maniait plutôt bien la chose, mieux que dans ses propres souvenirs. Betty hausse alors à de multiples reprises ses sourcils, provocatrice. Il pouvait rêver, elle comptait bien profiter de cette situation pour le taquiner à son tour. « Les dames d'abord. » Elle sourit, amusée par sa petite comédie de faux-gentleman. « C'est ça, laisse faire les pro mon pauv... » Elle n'a pas le temps de finir sa phrase qu'elle sent les deux mains du garde du corps se presser fortement dans son dos pour la pousser fortement vers l'avant. Son prénom sort dans un hurlement de ses lèvres alors qu'elle commence à accumuler les mètres. « Ne m'attends pas ! » Elle allait l'étriper, c'était officielle. Les arbres défilent, heureusement que les skieurs sont rare dans le coin. Bien vite, elle rejoint le sol dans une chute des moins gracieuse. Elle goûte la neige, peste en remontant sur son nez ses Chanel. Pestant, elle est interrompu par le rire reconnaissable d'Alistair. Celui d'un idiot, quoi. « Bah alors, je croyais que tu étais la reine de la glisse. » Il se moque d'elle, carrément. Elle voit sa main se tendre vers elle, se met à réfléchir à toute vitesse. Un sourire s'étire sur ses lèvres, un sourire qui se veut remerciant. Faux, celui-là. Sa main vient se confondre dans la sienne, mais pas pour se relever. Elle tire dessus, le fait rejoindre le sol à ses côté sans la moindre invitation. « Oh... J'ai pas fais exprès. » Menteuse. Fière de son coup, elle pouffe tandis qu'elle prend appuie sans ménagement sur lui pour se redresser. « Une petite erreur de parcours, c'est tout. De toute façon, je ne peut pas être plus nulle que toi. Tu bas des records. » Déjà, elle repart à la conquête de la piste, lui mimant un baiser qu'elle lui soufflerait d'une main des plus ironiques. « On se retrouve la semaine prochaine, le temps que tu descendes la piste ! » Qu'elle pouffe de nouveau alors qu'elle était décidée à faire très attention cette fois-ci, histoire de ne pas être décrédibilisée de nouveau.
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MessageSujet: Re: so jaded frustersated, it's all so complicated (betty)   so jaded frustersated, it's all so complicated (betty) EmptyDim 25 Jan - 21:10

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ❝ so jaded frustersated, it's all so complicated ❞ J'allais vraiment finir par tomber malade. C'était la deuxième fois que j'éternuais. Finalement, la neige, ce n'est peut-être pas si sympa. En plus, je n'aime pas être malade, alors autant que Betty soit malade avec moi, quand on est deux, c'est toujours mieux. D'accords, je lui avais éternué dessus, mais elle n'avait pas besoin d'en faire toute une maladie. J'étais pas si immonde que ça, c'est pas comme-ci je lui avais mis de la morve sur elle. Juste quelques postillons, rien de bien méchant. « Je te jure que si je tombe malade, je vide ma poubelle de mouchoir sur le canapé qui te sert de lit. » Ah non. Déjà que je devais dormir sur le canapé. D'ailleurs, qu'elle s'estime heureuse, si j'avais voulu, c'est elle qui serait en train de dormir sur ce fichue canapé. En plus, ce fichu canapé était en cuir. Logique, venant d'un hôtel de luxe, mais le souci, c'est qu'il était froid et pas super confortable. Bon après il faut bien avouer que ça envoie du lourd un canapé en cuir. « Bah alors on dormira ensemble. » Je hausse les épaules innocemment avant de partir dans la boutique. Je refusais de prendre des skis, jetant mon dévolu sur un snowboard. « Ok, de toute façon le résultat sera le même. On te confondra avec le sol. » Je lève les yeux au ciel. Au moins, elle n'avait pas omis d'objection. On progresse. Je lui laisse le plaisir d'avoir des allumettes sous les pieds, ce n'est pas mon truc. Elle me lance encore une pique que je décide d'ignorer bien soigneusement avant que l'on prenne le chemin des pistes. Une fois arrivé, je dois dire que j'avais plus envie de faire demi-tour qu'autre chose, ce que remarque évidemment blondie. « Bah qu'est-ce qui t'arrive ? Tu ne m'as pas l'air très à l'aise Alistair ! » Tu vas voir. Je vais lui faire une course à pied sur vingt kilomètres avec une petite bouteille d'eau. On verra si elle ferra la maligne quand elle se retrouvera dans mon domaine. Pour la peine, je décidais de la pousser dans le dos, histoire qu'elle se taise. D'ailleurs, elle fit mieux que de se taire, elle dévala la pente jusqu'à finir les quatre fers en l'air. Autant dire que ça me faisait bien rire. Rejoignant ses côtés, je lui tendais la main pour l'aider à se relever quand elle décida de me faire tomber à mon tour, me sortant une pauvre excuse de merde. La prochaine fois, elle pourra crever dans la neige, je ne l'aiderais pas. « Une petite erreur de parcours, c'est tout. De toute façon, je ne peut pas être plus nulle que toi. Tu bas des records. » Je fais une grimace d'agacement avant de me relever à mon tour soupirant bien profondément au passage. Histoire de montrer mon mécontentement. « On se retrouve la semaine prochaine, le temps que tu descendes la piste ! » Comme-ci j'allais mettre autant de temps, elle me prenait pour qui ? « Tu serais bien emmerder sans moi ! » Criais-je en râlant dans ma barbe. Je la regarde partir heureuse d'elle-même. De toute façon, c'est bien continu les gosses de riche savent faire du ski. Ils ont que ça à faire de leurs temps libres, c'est donc évident. Attends. Une seconde, elle est en train de s'éloigner de la piste-là. Elle est en train de nous faire du hors-piste. Bordel de merde. Il faut que je la rattrape rapidement. Comment elle peut être aussi tête en l'air. Je galère à me positionner sur mon snowboard, pour essayer de l'attraper avant qu'elle finisse dans une crevasse ou que sais-je. Remarque ça ne serait pas si mal. Elle va quand même un peu vite là, j'espère qu'elle ne pense pas que j'essaye de faire une course contre elle. Au bout d'une dizaine de minutes, je finis par la rattraper, enfin, je la plaque au sol. « Tu regardes parfois où tu vas ? » Mon ton était neutre, mais j'étais agacé qu'elle se soit mise en danger pour faire la belle. Du moins, c'est ce que je pensais. Je remarquais alors rapidement que mes mains étaient posées sur sa poitrine. Je me relève en me raclant la gorge et en regardant rapidement ailleurs. On était où d'ailleurs ? Super maintenant, on était perdu. « Cette fois, tu te relèves toute seule. » Dis-je me rappelant de ce qui s'était passé quelques minutes auparavant.  
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MessageSujet: Re: so jaded frustersated, it's all so complicated (betty)   so jaded frustersated, it's all so complicated (betty) EmptyDim 25 Jan - 22:00

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Un masque de fierté collé au visage, la blonde ne put s'empêcher de jeter un regard vers l'arrière. Son sourire ne pu que s'étirer davantage lorsqu'elle remarqua l'homme toujours au sol, ses sourcils se haussant dans une énième provocation. Bien fait ! Qu'elle songeait intérieurement, bien décidée cette fois à ne pas se laisser rattraper par cet imbécile. Bon, pour une fois qu'il s'était montré sympathique, elle aurait peut-être pu faire un effort... Non. Hors de question qu'elle culpabilise au vu de toutes les remarques qu'il pouvait bien lui lancer à longueur de journée. Une petite revanche personnel, en soi. « Tu serais bien emmerdée sans moi ! » Elle peut l'entendre crier au loin, ça l'amuse plus qu'autre chose. Peut-être bien, oui. Parce que au final, elle devait bien l'avouer, Alistair mettait un petit peu de piquant dans sa vie. Elle s'emmerdait bien la petite bourgeoise avec ses poches pleines mais sa vie bien vide. « C'est moi qui ai les clefs de la chambre ! » Qu'elle hurle à son tour. Comme pour lui faire comprendre que rentrer seul sans elle n'était pas une bonne solution, sauf s'il désirait dormir dehors pour la nuit. Le paysage défile, c'est magnifique. Ce n'est pas la première fois qu'elle va dans une station de ski, bien au contraire. Destination traditionnelle. Mais celle-ci, elle n'en avait pas le moindre souvenir. Encore un oubli ? Elle n'en était plus réellement certaine désormais. Un détail de plus au sujet de son amnésie qu'elle avait gardé pour elle. Soit. La neige régnait en maître dans le domaine, faisant même confondre les pins qui avait revêtus leur manteau blanc. Passer les fêtes de Noël dans ces lieux devait être un véritable rêve vivant. Fantasmait-elle tandis qu'elle continuait de dévaler la piste. La piste ? Elle ne faisait même plus réellement attention au chemin qu'elle suivait. Betty, elle n'a jamais réellement eut les pieds sur terre, elle flotte à dix centimètres du sol la gamine. La tête dans les étoiles. Alors qu'elle craint un instant s'être écartée, il lui suffit de jeter un regard en arrière pour observer la silhouette d'Alistair se dessiner non loin. S'il était là, c'est qu'elle devait être au bon endroit, songea-t-elle, rassurée. Mais attends... C'est qu'il commençait à s'avancer vachement rapidement. Il prenait de l'assurance le petit. Hors de question qu'elle se fasse battre en vitesse par... lui. « Ne m'oblige pas à te faire pleurer ! » Le provoque-t-elle davantage tandis qu'elle augmente sa vitesse en se penchant quelque peu en avant. Elle s'était assez ridiculisée pour la journée, elle n'en supporterait pas une de plus. Durant quelques minutes, elle le perd de vue. Un fier sourire chevauche ses lèvres. « Mon pauvre... » Elle pouffe de nouveau tandis qu'elle continu moins rapidement son chemin. Mauvaise idée. Bien vite, elle sent une lourde masse lui foncer dedans, lui faisant de nouveau goûter le sol. Sérieux, elle commençait à croire qu'elle y était abandonnée pour la journée. « C'est pas parce que tu es nul que tu dois tricher ! Anti-jeu ! » Qu'elle lui lance en haussant le ton, crachant un peu de neige. « Tu regardes parfois où tu vas ? » Rétorquait-il rapidement, le ton neutre cette fois-ci. Sûrement ne rigolait-t-il pas cette fois-ci. Allongée sur le dos, elle bascule un peu sa tête en arrière pour observer les lieux. Paysage à l'envers. « Bah euh... » Elle n'était plus sur la piste ? Elle ne s'en était pas rendu compte. Ses épaules se haussent, seule réponse à cette question qui se rapprochait davantage à une réprobation. « T'avais cas pas me courser. » Fausse excuse, elle déteste avoir tord. Un instant, elle cherche à se redresser, fronce les sourcils en remarquant qu'il pèse encore de tout son poids sur elle. Bientôt, elle sent ses mains au niveau de... Sa poitrine ? Il manquait pas de culot. Ses sourcils se haussent. « D'abord tu veux dormir dans ma chambre, maintenant tu me tripotes... Faut calmer tes ardeurs. » Qu'elle lui lance, bien consciente cependant qu'il n'en avait pas fait exprès. Du moins, elle l'espérait. Bientôt, elle l'oblige à rouler sur lui même pour qu'elle se retrouve sur lui. « Cette fois, tu te relèves toute seule. » Elle sourit, amusée. « Oh, il est vexé... » Betty s'appuie sur lui, avec plus de ménagement cette fois, pour se redresser. Inspire considérablement une fois debout. « Fais moi penser à rajouter galant sur la liste de tes qualités. » Lui lance-t-elle, ironique. Son regard posé longuement sur le garde du corps encore au sol, elle jette finalement ce dernier autour d'eux. « Bravo, grâce à ton égo on est perdus ! » C'est l'hôpital qui se fou de la charité, mais Betty n'a jamais froid aux yeux. Un comportement dont Alistair devait bien être habitué désormais. Elle soupire. « Heureusement que j'ai l'instinct de prévention. » Son iPhone 6 dans une poche intérieur de sa combinaison, elle le sort en plissant quelque peu les yeux pour distinguer l'écran un tant sois peu. C'est que c'était très ensoleillé ici. « Pas de réseaux ?! » S'offusque-t-elle en fronçant ses sourcils, grognant presque. « Dix mille balle pour ne pas avoir de réseau ! C'est une blague ? » Hésitant longuement à l'envoyer valser, elle le range de nouveau en se tournant vers le brun. « Toi qui nous sort de l'armée, tu dois bien savoir retrouver un ridicule chemin, non ? » Qu'elle lui demande alors qu'elle décide de retirer ses skis. Elle avait assez chuté pour l'instant. Elle lève la tête vers le ciel, observe le soleil avant de tourner son visage dans le sens inverse. « Je le sens, je le sais, c'est par là ! » Elle n'en sait rien en fait, veut juste retrouver la piste. Vite. Pitié.
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MessageSujet: Re: so jaded frustersated, it's all so complicated (betty)   so jaded frustersated, it's all so complicated (betty) EmptyDim 25 Jan - 23:10

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ❝ so jaded frustersated, it's all so complicated ❞ Comment peut-elle oser me faire ça ? Moi qui suis adorable. Du moins parfois, enfin, je veux dire que ça m'arrive de sourire. Alors, elle devrait me remercier et montrer plus de reconnaissance. La voilà qui part à toute vitesse je ne sais où. Je crois qu'elle-même ne sait pas où elle va, la preuve elle est partie nous faire du hors piste. Si je n'étais pas son garde du corps, je l'aurais laissé se démerder. Sauf que voilà, la laisser mourir non seulement ça me rapporterait rien, mais en plus, j'aurais sa mort sur la conscience. Honnêtement, je préfère que ma conscience ne soit pas touchée. Pourquoi il a fallu qu'on me colle cette blondasse. Elle a dû être bercée trop près de son berceau si vous voulez mon avis. Je me lance donc à sa poursuite du mieux que je peux. Sachant que je ne suis pas très doué sur un snowboard, il me fallut un moment avant de la rattraper. La seule chose que je trouvais à faire, c'était de la plaquer au sol. Si je ne l'avais pas fait, elle serait partie encore plus loin et j'aurais encore plus galérer. « T'avais cas pas me courser. » Non, mais j'hallucine, je lui sauve la vie et elle me remercie de cette façon ? Ingrate. C'est une des raisons qui me font dire que j'aurais dû rester dans l'armée. Mes mains sur sa poitrine, elle ne tarde pas à le remarquer et me le faire remarquer au passage. « D'abord tu veux dormir dans ma chambre, maintenant tu me tripotes... Faut calmer tes ardeurs. » Mes ardeurs, comme-ci j'en avais. Je préfère ne pas répondre tout en me relevant. Il y a plus important, comme savoir où l'on est. Je lui explique d'ailleurs au passage qu'elle peut toujours rêver pour que je l'aide à se relever. « Fais moi penser à rajouter galant sur la liste de tes qualités. » Enfin un peu de considération, même si ça sonner plus comme une critique en fait. « Ouais, tu pourrais le mettre à côté de beau, fort et intelligent. » En toute modestie, bien évidemment. Voilà qu'elle me dit que c'est ma faute si on est perdus. C'est une blague ? Si je ne l'avais pas arrêté ça aurait été pire. « Heureusement que j'ai l'instinct de prévention. » Je la vois sortir son téléphone, comme-ci ça allait nous aider. Il ne faudrait pas qu'elle se retrouve dans le désert sans personne avec elle, sinon elle serait mal foutue. Je la regarde faire en croisant les bras, même si j'ai comme le pressentiment qu'il ne doit pas y avoir de réseaux dans le coin. « Pas de réseaux ?! » C'est qui, qui a encore raison ? Je l'écoute se plaindre sur sa vie tout en continuant d'observer les alentours. Je lève alors un pied pour attraper mon snowboard. Je remarque alors qu'une douleur a envahi mon pied gauche. Merde, j'avais dû me fouler la cheville en la plaquant au sol. Il ne faut pas que Betty le remarque sinon elle va se foutre de ma gueule. Je décide de serrer les dents tout en me retournant quand elle me pose une question. « Toi qui nous sort de l'armée, tu dois bien savoir retrouver un ridicule chemin, non ? » Je savais survivre dans une jungle, un désert ou en montagne après pour ce qui est de retrouver son chemin, c'est une autre histoire. « Tu vois bien que sans moi t'es perdue. » Répliquais-je en fuyant quelque peu sa question. La voilà alors repartit à ses divagations comme quoi le bon chemin était dans une direction qui me paraissait ne pas être la bonne. Je retire mon pieds droit du snowboard avant de l'attraper par le bras pour qu'elle me fasse face. « À partir de maintenant, il faut que tu me suives et que tu ne partes pas en courant je ne sais où sauf si tu veux finir ensevelie sous la neige. » Je relève alors son bras lui faisant signe de me suivre. Mon pied me faisait souffrir le martyr, je n'avais qu'une envie retrouver au plus vite la civilisation. Je marchais sans un bruit reprenant alors un sérieux que j'avais laissé à l'armée. Au bout d'une vingtaine de minutes, la douleur devenait beaucoup plus intense et heureusement, j'aperçus à cinq minutes de marche, une cabane laisser à l'abandon. De plus, la nuit n'allait pas tarder à pointer le bout de son nez et rester dehors sous le froid et la neige ce n'était pas une bonne idée. « Par là. » Dis-je tout simplement en pointant la cabane du doigt. Une fois arrivée à cette dernière, la porte s'ouvrit sans problème. Elle était un peu délabrée, mais c'est mieux que rien. Je pose alors le snowboard et le ski par terre avant d'ouvrir mon sac. Heureusement, je prévois toujours tout. J'avais une couverture de secours, de l'eau et quelques barres énergétiques. Après on me traite de parano. « Tiens, mange et bois ça. » Dis-je à Betty en lui donnant une barre de chocolat et une bouteille d'eau. Je prends alors place contre le mur. Appréciant enfin le fait de m'asseoir.
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MessageSujet: Re: so jaded frustersated, it's all so complicated (betty)   so jaded frustersated, it's all so complicated (betty) EmptyLun 26 Jan - 20:12

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De la neige, il n'y avait plus que ça à perte de vue. De la neige et des pins. Rien de plus, rien de moins. Un magnifique paysage qui avait cependant tendance à inquiéter la blonde maintenant qu'elle prenait conscience qu'ils étaient complètement paumée. « Tu vois bien que sans moi tu es perdue. » Pas du tout. Du tout, du tout. Il lui faut juste un peu de temps pour analyser la situation. La belle soupire, croise ses bras contre sa poitrine. Elle détestait avoir tord et encore plus ne pas pouvoir trouver de solutions à ses problèmes. « Oui, bon. C'est pas le moment de régler nos comptes. » Qu'elle lui lance à la figure en haussant ses sourcils, exaspérée par la situation. Betty ? Lunatique ? Si peu. Elle n'aime pas être perdue, ça l'angoisse. Si bien que son débit de paroles ne perd pas de temps pour doubler. Bavarde de nature, il n'était pas impossible qu'elle fasse saturer le brun très vite. Elle commence à s'avancer dans une direction, ressent une poigne s'emparer de son bras. Qu'est-ce qu'il voulait encore ? De toute façon, c'est lui qui avait toujours raison et elle tord. Ça aussi ça pouvait l'exaspérer. « À partir de maintenant, il faut que tu me suives et que tu ne partes pas en courant je ne sais où sauf si tu veux finir ensevelie sous la neige. » Il a l'air davantage sérieux cette fois-ci, si bien que la jeune femme se contente tout d'abord seulement de hausser un sourcil. Il pourrait presque la faire flipper. Elle se détache bientôt de son emprise, lève les yeux au ciel. « Oui chef. » Murmure-t-elle, peut-être même assez fort pour qu'il l'entende. Elle s'en fiche un peu, à vrai dire. Le silence qui s'installe durant le trajet interminable qui débute pèse sur ses épaules. Elle déteste ça le silence. Davantage dans cette situation des plus inquiétantes. « C'est quand même joli comme endroit, on aurait pu tomber sur pire... » Elle essaye de détendre l'atmosphère, relativise. Pas sûr que cela marche exactement comme elle le voudrait, mais elle ne peut pas s'empêcher de parler. Parler, toujours parler. Pour combler le silence. Les minutes passent, lentement. Betty a l'impression de marcher depuis une éternité à travers cette montagne. A plusieurs reprises, elle est tentée de remonter sur ses skis et glisser jusqu'à la fin de la montagne. Elle devrait bien finir par retrouver un village ou même une route ! Non ? Bientôt, ils approchent d'une cabane en bois, un peu abîmée par le temps. Comme c'est atypique, qu'elle songe, un nouveau sourire aux lèvres. Il lui en faut tellement peu pour l'émerveiller. « Par là. » Elle suit la direction qu'il indique de son doigt du regard, se contente de le suivre sans se poser plus de question. Une fois arrivée, ils pénètrent à l'intérieur. « C'est assez... rustique. » Qu'elle ne peut pas s'empêcher de commenter alors qu'elle s'avance davantage à l'intérieur en l'observant s'activer. Aussitôt, elle se fait la réflexion qu'elle ne pourrait jamais vivre ici. Jamais. Même sous la torture. « Tiens, mange et bois ça. » Elle hausse un sourcil en le voyant lui tendre une barre chocolaté et une bouteille d'eau. Ne refusant aucunement, elle commence à grignoter ce quel considère comme un goûter bien mérité, faisant les cents pas à l'intérieur tandis qu'elle jette des regards à travers la seule petite fenêtre que possède l'endroit. Faisant une petite moue, elle n'atteint même pas la moitié de la barre énergétique au vu de la peine que lui procurait le brun, assis à même le sol. Il était si fatigué que ça ? « Je suis au régime. » Faux. Elle a juste trop de fierté pour admettre que c'est de bon cœur qu'elle lui offre. Buvant plusieurs gorgée d'eau, elle se met alors de nouveau à sourire. « Allez, une petite pause et c'est repartit ! » Qu'elle s'exclame en faisant mine de s'échauffer comme une véritable athlète. Betty se tourne vers le garde du corps, l'interroge du regard en observant son expression qui n'annonçait rien de bon. « Bon, tu bouges ? » Ses deux mains sur ses hanches, elle ne le quitte pas du regard avant que son visage ne se déforme tandis que sa bouche ne se mouve qu'en un O. « Non ! » Qu'elle commence en secouant négativement, de droite à gauche à plusieurs reprises son visage. « C'est hors de question ! » Elle commence à s'activer, plus que nerveuse en rangeant toutes les affaires de le sac d'Alistair. Betty n'a jamais été aussi serviable qu'à cet instant à son égard. « Je passe pas la nuit ici, tu rêves ! » Elle panique rien qu'à cette idée. Rester durant toutes la nuit dans ce vieux tas de planches en bois qui menaçait de s'envoler à chaque rafale de vent. « Pas dans cette vieille bicoque ! Y a même pas de matelas, ni même de verrou ! Je paye pas plus de 700 dollars la nuit pour me retrouver dans la tanière de l'ermite de la région ! » Se portant même volontaire pour porter le sac sur ses épaules, elle commence à s'avancer vers la sortie. « Allez, rien ne nous fais peur à nous ! Pas vrai ? » Pas vrai, hein, qu'on va pas rester ici ? Par pitié.
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MessageSujet: Re: so jaded frustersated, it's all so complicated (betty)   so jaded frustersated, it's all so complicated (betty) EmptyLun 26 Jan - 23:09

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ❝ so jaded frustersated, it's all so complicated ❞ Grâce aux grandes performances en skis de Betty, nous voilà perdus en plein milieu d'une montagne. Si seulement j'avais pu aller plus vite ou avoir un mégaphone sur moi, ça aurait été moins compliqué pour retrouver notre chemin. J'avais envie de lui dire qu'elle était vraiment chiante et qu'elle rendait mon boulot vraiment pénible, mais je m'abstiens. Surtout parce que je n'ai pas envie de débattre de ça pour le moment. Il y a plus urgent, comme le fait que je me sois fait mal à la cheville ou le fait qu'on soit perdu, ça aussi, c'est important mine de rien. Je fais donc un petit topo à blondie. Histoire qu'elle ne se plaigne pas que je ne l'avais pas prévenue. Elle serait capable de dire que c'était de ma faute, si elle partait en courant. Le silence, c'était installer, mais Betty avait visiblement décidé de le briser. « C'est quand même joli comme endroit, on aurait pu tomber sur pire... » Je lève les yeux au ciel en écoutant ce qu'elle vient de dire. « Bah oui voyons le bon côté des choses, au pire des cas, on se fera bouffer par des loups, mais on aura une belle vue en mourant. » J'exagérais peut-être un peu et puis elle avait juste l'intention de rendre l'atmosphère moins lourde. Sauf que je préférais me concentrer sur comment sortir de ce merdier et ensuite, on en rigolera de bon cœur. J'aperçus une cabane délabrée non loin et mon intention était claire et nette. On allait y passer la nuit. Tout le monde sait que le soir, il fait beaucoup plus froid et je n'avais pas envie de finir avec mes orteils en moins. J'y tiens à mes orteils. « C'est assez... rustique. » Dit-elle quand nous avions finalement passé la porte de la cabane. C'est sûr que comparé au luxe dont elle bénéficier toute la journée, ça changer. Personnellement, j'aimais bien, il y avait un certain charme. Certes, c'était assez vide, mise à part la petite cheminée et les vieux journaux éparpillés un peu partout, il n'y avait pas grande chose. Je lui file alors de quoi manger et boire, au moins elle ne parlerait pas pendant quelques minutes pendant ce temps. « Je suis au régime. » Je relève la tête en voyant qu'elle me tendait la barre de chocolat. Je hausse les épaules en l'attrapant. « C'est vrai que ça ne te ferrait pas de mal. » dis-je comme un malpropre en attrapant la barre. Elle allait regretter de me l'avoir donné. Alors que je mange le reste de la barre, blondie décide qu'il est temps de repartir. « Bon, tu bouges ? » Elle croyait vraiment qu'on allait reprendre la route ? L'espoir fait vivre. « J'crois pas, non. » dis-je en lui faisait clairement comprendre qu'on allait passer la nuit ici, qu'elle le veuille ou pas. Et autant dire qu'elle ne voulait pas passer la nuit ici. Je la vois s'exciter en rangeant les affaires dans mon sac. Si elle croyait que ça aller me faire bouger. « Pas dans cette vieille bicoque ! Y a même pas de matelas, ni même de verrou ! Je paye pas plus de 700 dollars la nuit pour me retrouver dans la tanière de l'ermite de la région ! » Je soupire en croisant les bras, toujours assis par terre. « Ça a quand même son charme comme endroit, on aurait pu tomber sur pire. » Je me moquais d'elle, certes, mais partir maintenant, c'était suicidaire. Elle se dirige alors vers la sortie, le sac sur son dos. « Allez, rien ne nous fais peur à nous ! Pas vrai ? » Je me relève en grimaçant légèrement. « Sortir, maintenant, serait risqués nos vies. » J'attrape le sac sur son épaule, pour le reposer par terre. « Le souci, c'est que la vie, j'y ai pris goût. » Il est par conséquent hors de question qu'on sort maintenant. On reprendrait la route demain matin. Je la prends par la main pour qu'elle se calme et comprenne que ce n'est pas possible de repartir comme ça, la fleur au fusil. « Reste là, je vais chercher du bois pour pouvoir faire un feu. » Ce n'était pas prévu au programme, mais au moins elle n'allait pas se plaindre d'avoir froid. Je sors de la cabane et me mets à chercher des bouts de bois pas trop mouillé. Ce n'est qu'au bout d'une vingtaine de minutes que je reviens vers la cabane. J'avais trouvé assez de bois pour la nuit. Tout aller bien se passer. Mon pied, me faisait toujours mal, mais je m'étais habitué à la douleur maintenant. J'ouvre la porte de la cabane en posant le bois à côté de la petite cheminée. Je remarque alors un petit détail. Betty n'est pas dans le coin. « Elle est partie où encore celle-là ! » Je grogne entre mes dents. Je décide tout de même d'allumer le feu en m'aidant d'un briquet et de journaux pris par terre. « Je n'irais pas lui courir après. » Finis-je par dire en m'essayant à côté du feu. J'enlève alors ma chaussure pour me rendre compte que mon pied a un peu doubler de volume. Normalement demain ça devrait être passé.
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MessageSujet: Re: so jaded frustersated, it's all so complicated (betty)   so jaded frustersated, it's all so complicated (betty) EmptyMar 27 Jan - 19:24

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Un véritable désastre. Ce séjour se révélait être un véritable désastre au fur à mesure que les jours s'écoulaient. Ça la désespérait, l'attristait un peu aussi. Beaucoup. Elle y avait mit du cœur pourtant, ainsi qu'une bonne dose de volonté. Mais rien n'y faisais. Son objectif principal était loin de se concrétiser et cette virée en montagne prenait une tournure qu'elle n'appréciait pas du tout. Qu'avait-elle fait pour mériter ça ? « Ça a quand même son charme comme endroit, on aurait pu tomber sur pire. » Il se fichait d'elle, complètement. Reprenant chaque mot d'une de ses précédentes phrases, elle n'avait pas eu besoin de quelques minutes pour le comprendre. Lui jetant un regard noir, elle lève les yeux au ciel tandis que ses bras se croisent sur sa poitrine. « Ils vont entendre parler de moi. » Une menace peu crédible dans cette situation mais la blonde ne pouvait s'empêcher d'exprimer son mécontentement. Davantage en observant le brun et son regard qui signifiait bien qu'il ne bougerait pas d'ici. Un véritable désastre. « Sortir, maintenant, serait risquer nos vies. » Elle soupire, affiche une légère mot. « Nos vies... Carrément. » Qu'elle murmure, exaspérée. La prochaine fois, ce serait au bord de la mer qu'elle se rendrait. Quoique, il ne serait pas impossible qu'ils se perdent dans une jungle ou elle ne savait quoi encore. Bientôt, il attrape le sac qu'elle tient sur ses épaules, le repose à même le sol. « Le souci, c'est que la vie, j'y ai pris goût. » Comme si elle voulait à tout prix se retrouver six pieds sous terre. Tout ce qu'elle demandait c'était retrouver sa suite. Étais-ce trop demandé ? Elle marmonne, tout bas, énervée et angoissée. Betty peut alors sentir la main de son garde du corps attraper la sienne, étonnée. Elle hausse un sourcil, l'observe silencieusement. « Reste là, je vais chercher du bois pour pouvoir faire du feu. » Il lui donnait des ordres maintenant. Ses yeux se plissent tandis qu'elle l'observe se relever, davantage lorsqu'elle l'observe grimacer. Elle non plus n'était pas particulièrement heureuse de faire un huit-clos toutes la nuit à ses côtés, mais au moins, elle le dissimulait. Se relevant tandis qu'il sortait, elle s'avance vers la porte à sa suite, restant cependant sur le palier. « T'es pas mon père ! » Qu'elle lui hurle à travers la faible lueur du jour qui persistait à l'extérieur. « Il va voir si je vais rester ici lui... » Aussitôt avait-il le dos tourné qu'elle se pressait vers le sac laissé à l'intérieur, l'ajustant de nouveau sur ses épaules. Jamais elle n'avait pu montrer autant de détermination dans l'accomplissement d'une tâche, dommage que cela soit pour une telle circonstance. Observant les alentours de la porte, elle se presse de s'avancer vers l'arrière de la cabane pour ne pas se faire apercevoir par le brun. Il ne manquerait plus qu'elle tombe nez-à-nez avec lui, elle était sûr de se faire gueuler dessus. Il ne savait que faire ça gueuler, de toute façon. Gueuler et se moquer d'elle. Franchement, elle se demandait pourquoi elle faisait autant d'effort pour lui vu ce qu'il lui rendait. Peut-être était-ce les derniers jours qu'ils passeraient ensembles. Après tout, elle n'avait officiellement plus besoin de lui au vu de la résolution de ses problèmes d'amnésie. Officiellement seulement. Un soupire s'échappe de ses lèvres rougies par le froid. Elle n'avait aucunement envie de songer à tout ça, préférant davantage se concentrer sur la route du retour. « J'ai plus peur du noir, il me prend pour une gamine ou quoi ? » Qu'elle peste avant de continuer quelques pas. Depuis quand marchait-elle déjà ? Dix ? Vingt minutes ? Elle n'en avait pas la moindre idée. Petit à petit, la faible lueur du soleil n'était plus qu'un lointain souvenir, accentuant la crainte de la jeune femme. « C'est un cauchemar c'est pas possible... » Betty commençait sérieusement à croire qu'une divinité devait lui en vouloir. « Y a pas une lampe dans son sac ? » Qu'elle s'interroge, se faisait elle-même la discussion. Un signe parmi tant d'autre d'une certaine nervosité chez elle. « Y a du chocolat mais pas de lampe, il se fiche de moi ! » Très vite, elle se met à courir. Retour en arrière. Jamais elle n'a courut aussi vite. Elle cris son prénom, une fois. Deux fois. Avant d'enfin apercevoir la cabane. « Sauvée ! » Betty se précipite vers la cabane, fait une entrée des plus fracassantes en claquant la porte une fois à l'intérieur. Durant quelques secondes, elle reste face à la porte, soupirant de soulagement avant de reprendre un air hautain en se tournant vers lui. Elle l'ignore un instant, lui et son regard qui devait bien se moquer d'elle. Balançant son sac dans un coin de la cabane, elle vient finalement prendre silencieusement place à ses côtés près du feu. « Je déteste ces vacances. » Qu'elle soupire, le regard fuyant vers les flammes qui dansaient sous ses yeux. Finalement, elle ne peut s'empêcher de tourner son regard vers lui, fronçant bientôt ses sourcils. « Qu'est-ce que tu as ? » L'interrogea-t-elle, observant bien vite qu'il avait retiré l'une de ses chaussures. Il manquait plus que ça, que l'un d'eux soient blessé.
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MessageSujet: Re: so jaded frustersated, it's all so complicated (betty)   so jaded frustersated, it's all so complicated (betty) EmptyMar 27 Jan - 22:49

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ❝ so jaded frustersated, it's all so complicated ❞ Rustique. C'est vrai que c'était le bon mot pour décrire l'endroit. On avait l'impression que le plafond allait s'écrouler d'un instant à l'autre, mais pour le moment, il ne s'était pas encore écroulé. Bien évidemment Betty n'avait visiblement pas l'intention d'attendre que tout s'écroule. Elle voulait partir et maintenant. Si elle voulait se faire manger par des loups ou des ours qu'elle y aille, mais ça sera sans moi. Je lui fis donc comprendre que je voulais qu'elle reste là, qu'on reste là pour être plus exact. J'allais chercher un peu de bois pour faire un feu et elle serait heureuse. Limite, j'avais dans l'espoir qu'elle me remercie pour mon initiative. Je décide donc de partir avant qu'elle n'ajoute quelque chose, sinon j'aurais dû lui répondre. Ensuite, elle m'aurait répondu et en gros, je n'allais pas partir avant un moment. Je me dirige donc rapidement vers la porte avec Betty sur mes talons. Elle va pas me lâcher la grappe celle-là. « T'es pas mon père ! » J'étais bien tenté de l'attraper et l'attacher à un arbre dehors toute la nuit, mais je me ravisais. Par galanterie, évidemment. Au bout d'une bonne demie heure, j'étais de retour dans la cabane. Cabane visiblement vide. Betty avait décidé de n'en faire qu'à sa tête et partir à l'aventure. En prenant mon sac en plus de ça. Heureusement que j'avais gardé la lampe torche avec moi, une chose qu'elle n'aurait pas. Malheureusement pour elle, c'est bien pratique quand il fait noir. Je soupire en décidant d'allumer le feu, je n'avais pas envie de partir à sa recherche maintenant. Alors que je viens à peine de m'asseoir et d'enlever ma chaussure pour examiner mon pied. Revoilà la tornade de retour. Je ne dis rien et la regarde venir s'asseoir à côté de moi. « Je déteste ces vacances. » Il y avait pire. Ce n'était pas si horrible que ça en avait l'air. « Moi, j'aime bien. » Bon, je n'aime pas être perdu en plein milieu d'une montagne sous un mètre de neige, mais dans l'ensemble, c'était plutôt plaisant, distrayant. « C'est juste dommage que je sois obligé de m'occuper d'une collégienne. » Il fallait bien que je me montre un peu désagréable. Sinon elle allait croire que j'étais gentil. Je préférais ne pas risquer qu'elle le pense. Elle remarque alors rapidement le fait que j'avais enlevé ma chaussure. « Qu'est-ce que tu as ? » Je regarde mon pied en faisant la moue. Je n'avais vraiment pas envie de lui dire ce que j'avais. Il fallait que je trouve une alternative. « Des champignons, tiens, tu veux voir. » Dis-je en lui collant mon pied sous le nez. J'étais immonde, je sais, elle me l'avait déjà dit. J'arrête rapidement quand la douleur se fait ressentir. Je me lève pour récupérer mon sac qu'elle avait sauvagement laissé tombé par terre. J'y récupère pour la deuxième la couverture qui s'y trouve. Je la jette alors sur blondie. « Aller dors. » Je reprends place à ses côté près du feu. « Essaye de pas ronfler par contre, ça n'a pas l'air très solide comme cabane. » Très rassurant, comme toujours. Je me déplace alors contre le mur non loin du feu. Je pouvais dormir dans n'importe qu'elle position. Même les yeux ouverts. C'était comme un super pouvoir, mais ça ne sert pas à grand chose par contre. « On reprendra la route demain matin. » lui dis-je en espérant la rassuré. Non, on n'allait pas passer la semaine dans cette cabane et oui, elle allait bientôt retrouver tout son confort habituel. J'enlève ma seconde chaussure avant de prendre mes aises contre le mur. J'espère juste que Betty ne va pas encore faire des siennes, parce que j'étais vraiment fatigué. Je devais m'occuper de nous deux en même temps, ce qui veut dire avoir les yeux partout. En fait s'occuper de Betty s'était un peu comme de s'occuper d'une gosse insupportable. Parfois, ça aller et d'autres fois, on avait juste envie de l'abandonner en plein milieu d'un forêt.
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MessageSujet: Re: so jaded frustersated, it's all so complicated (betty)   so jaded frustersated, it's all so complicated (betty) EmptyMar 27 Jan - 23:33

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Sa tentative de regagner la civilisation avait été un pur échec. Un pur et cuisant échec. Peu fier, elle avait tout de même décidée de regagner dignement, soit en courant, la cabane. Elle préférait encore rester dans un deux mètres carré avec Alistair plutôt que de mourir congelée à l'extérieur, d'autant plus proie à toutes sortes de bêtes plus ou moins féroces qui pouvaient roder aux alentours. Elle en était désormais certaine, elle préférait largement les pistes de jour. Cela partait d'une bonne intention pourtant, cette petite virée. Comme le voyage, à vrai dire. Et cela ce se révélait être un véritable échec. Comme le voyage, à vrai dire. Mais concernant ce dernier, le garde du corps ne faisait pas vraiment d'effort non plus pour améliorer leur relation. « Moi, j'aime bien. » Tant mieux pour lui, même si ce n'était pas le cas de tout le monde ici. Certes, Betty n'était pas la plus à plaindre dans le monde, loin de là au contraire, mais s'il y avait bien une chose qu'elle avait du mal à supporter c'était bien l'imprévu et voir la concrétisation de ses espérances partir en fumée. Exactement comme les bouts de bois et autres journaux qui se consumaient à ses pieds, les réchauffant tout les deux. « Mmh. » Commença-t-elle, sceptique, en haussant ses deux épaules. « C'est juste dommage que je sois obligé de m'occuper d'une collégienne. » Il fallait bien qu'il place une ou deux remarques désagréable à son sujet, c'était inévitable. A croire qu'il préparait chaque soir des réflexions à son sujet pour lui balancer à la figure le lendemain. Seulement, elle n'avait plus envie de s'énerver, Betty. Elle était lassée. Presque dégoûtée à l'instant. « Tu n'auras bientôt plus besoin de t'en occuper de la collégienne, s'il n'y a que ça pour te faire plaisir. » Son ton est neutre. Elle a plus envie de perdre son temps en cris et autres disputes ce soir. Et puis de toute façon, c'est fausses menaces, qui devaient davantage ressembler à de bonnes nouvelles auprès du brun, n'étaient pas infondées. Il ne lui suffisait que d'une discussion avec son personnel. Lui révélait que ses soucis étaient bien loin désormais. Qu'est-ce qui la retenait encore, au fait ? Elle ne savait plus très bien, à vrai dire. Elle était loin d'être maso, la gamine. Alors, Betty, pourquoi tu gardes ça pour toi ? Pourquoi tu continues à te laisser marcher dessus à longueur de journée ? Elle est en pleine crise existentielle, la petite. Bientôt, un détail l'intrigue. Il comptait se désaper ou quoi ? Curieuse de nature, elle lance la question qui lui brûle les lèvres. Betty observe les traits de son visage, ne sait pas réellement quoi en penser. C'est qu'il pouvait être très bon acteur l'asiatique, quand il le désirait. « Des champignons, tiens, tu veux voir. » Elle se presse de tomber en arrière alors qu'elle laisse une exclamation lui échapper, réprobatrice avant qu'un sourire amusé ne vienne la trahir. « Je vois que tu veux faire concurrence à la collégienne ! » Tant pis s'il ne voulait rien lui dire, elle allait toujours aussi bien dormir. Enfin... Maintenant qu'elle regardait avec davantage d'attention la bâtisse, elle pouvait affirmer sans risquer d'avoir tord que l'état des lieux laissait vraiment à désirer. Première et dernière fois, elle l'espérait, qu'elle dormirait dans un tel endroit. « Aller dors. » Elle n'a pas le temps de le voir lui lancer quelque chose, reçoit un objet non identifié dans la figure. « Tu es le roi de la délicatesse, ça aussi, il faut que je le note quelque part. » Un mutin sourire aux lèvres, elle le quitte aussitôt qu'il vient prendre place de nouveau à ses côtés. Où allait-elle bien pouvoir s'installer ? Pas très loin du feu tout de même, mais pas trop près non plus. Il ne fallait pas risquer de faire flamber sa chevelure d'or. A peine compliquée, blondie. « Essaye de pas ronfler par contre, ça n'a pas l'air très solide comme cabane. » Elle lève les yeux au ciel. Qu'est-ce qu'elle avait pu être naïve en songeant qu'il esquiverait une nouvelle attaque du genre. C'est qu'il faisait exprès de la chercher, elle n'était pas si parano que ça. « Je t'emmerde. » Qu'elle lui balance. C'est plus l'heure de jouer les princesses, elle laisse échapper les mots de sa gorge sans vraiment réfléchir. Betty commence à s'installer, plis la couette en deux pour se faufiler au centre. Elle ne lui demande même pas s'il a froid, sans. Il n'avait pas été gentil, tant pis pour lui. « On reprendra la route demain matin. » S'ils étaient encore envie, qu'elle songe. Bah Betty, où est passé ton optimiste ? A croire qu'il s'était fait la malle avec toute l'espérance qu'elle avait de nouer des liens davantage positif avec le jeune homme. Cet endroit lui semblait de plus en plus glauque, davantage avec le crépitement du feu qui lui réchauffait le dos. Elle se tourne. Dans tous les sens. Encore et encore. Cherche la position pour se laisser bercer dans les bras de Morphée. Sur le dos. Le ventre. Chaque côté. Recroquevillé. Bientôt, elle ressemble à un cadavre, les yeux grands ouverts vers le plafond. Aussi, elle relève la tête. Alistair à les yeux fermés. Quoi, il dormait déjà ? Comment il pouvait ? Elle profite de l'occasion pour se redresser, discrètement, sur la pointe des pieds. Toujours enroulé dans sa couverture de sécurité. Bientôt elle vient s'adosser contre le mur à ses côtés, pose sa tête contre son épaule comme s'il s'agissait d'un oreiller. « Faut bien que tu me serves à quelque chose. » Qu'elle lui souffle, comme pour se justifier. Elle a juste envie, en fait. Mais il ne faudrait pas qu'il la sache aussi faible. « On t'a déjà fais dormir dans des lieux pareil ou quoi ? » Elle demande, les yeux toujours aussi grands ouverts. C'est comme si elle craignait de se faire attaquer par un ours affamé dés qu'elle fermerait les paupières. « C'est pas très rassurant comme endroit en tous cas. » C'est parce que tu es nerveuse, Betty, que tu recommences à l'ouvrir autant ?
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MessageSujet: Re: so jaded frustersated, it's all so complicated (betty)   so jaded frustersated, it's all so complicated (betty) EmptyMer 28 Jan - 2:04

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ❝ so jaded frustersated, it's all so complicated ❞ Me voilà à attendre seul, comme un pauvre type, face au feu de cheminée. Déprimant. J'avais déjà vécu des situations similaires, notamment lors de mes entraînements ou mises en situations, comme ils aiment les appeler. Pourtant, malgré tout, c'était toujours aussi déprimant. Il y a pas à dire le confort de la civilisation moderne, c'est quand même vachement bien. Rien de mieux qu'un lit douillé et une douche bien chaude. D'ailleurs, la première chose que je ferais en rentrant sera d'en prendre une bien bouillante et si jamais Betty ne revient pas, je pourrais squatter son lit. Dormir sur le canapé, c'est bien gentil, mais ça va bien cinq minutes. Je suis un homme délicat. Sauf que mes plans changèrent que la tête de blondie passa la porte. La première chose qu'elle fit, fut de se plaindre. Certes, on n'est pas au Bahamas, mais c'est elle qui voulait venir ici, si je ne m'abuse. Je ne résistais donc pas à lui faire une petite remarque concernant le fait qu'elle était qu'une collégienne. Je sais bien qu'elle a passé cette étape, mais parfois, elle nous faisait des crises de rajeunissement. C'est sans doute à cause de son choc amnésique, ça avait dû toucher deux ou trois neurones au passage. « Tu n'auras bientôt plus besoin de t'en occuper de la collégienne, s'il n'y a que ça pour te faire plaisir. » Si seulement. Non seulement, elle nous fait des crises de rajeunissement, mais en plus parfois, elle délire. Elle ne pouvait pas se passer de moi de toute façon. Qui pourrait se passer de moi après tout. Elle remarque le fait que j'ai déjà enlevé mes chaussures. Betty devient sceptique et se la joue sherlock. Il faut donc que je lui fasse croire que tout va bien et pour ça, je lui fous mon pied sous le nez. Rien de tel pour empêcher quelqu'un de parler plus longtemps. « Je vois que tu veux faire concurrence à la collégienne ! » Me dit-elle alors que je récupère mon pied. Tout le monde savait que j'avais dix ans d'âge mental, mais ce n'était pas la peine de l'ébruiter. Je me contente donc simplement de hausser les épaules. J'attrape la couverture dans mon sac pour lui donner. Il était temps de dormir, la journée allait être longue demain. D'ailleurs, elle se plaint encore de ma façon de lui donner la couverture. « Tu es le roi de la délicatesse, ça aussi, il faut que je le note quelque part. » Un simple merci aurait suffi, m'enfin je prends quand même le compliment. Je lui précise tout de même qu'elle devrait éviter de ronfler pour pas faire écrouler la cabane. Déjà que ce n'est pas du solide, mais avec ronflex dans les parages, c'est pire. Ce à quoi elle me répond avec un mot très délicat et classe enfin ça lui correspond bien. Je me contente d'afficher un sourire en coin avant de m'installer confortablement dans mon coin. Je m'endormis rapidement. Mon pied me faisait moins mal après tout et la fatigue s'empara facilement de moi. C'est au bout de quelques minutes de répit que je sentis un truc sur mon épaule. Genre un gros caillou, mais vide. J'ouvre un œil. Ah. Ce n'est que la tête de blondie. « Faut bien que tu me serves à quelque chose. » Bah voyons. Je fais mine de n'avoir rien vu, ni entendu. Si je ne bouge pas elle va peut-être arrêter de parler. « On t'a déjà fais dormir dans des lieux pareil ou quoi ? » On dirait bien qu'elle avait l'intention de faire la causette toute la nuit. Soit. Je continue de me taire ne bougeant pas un orteil. « C'est pas très rassurant comme endroit en tous cas. » J'ouvre finalement les yeux. « J'ai dû dormir sur des feuilles de palmier en pleine jungle, alors je suis au top du luxe là. » J'aurais quand même préféré un lit douillé, mais on fait avec ce que l'on a. J'attrape la couverture de blondie pour la passer autour de nous. Tant qu'à faire autant en profité. « En fait, tu voulais juste dormir près de moi. » Dis-je en la taquinant un peu. « C'est l'odeur de l'homme qui t'a attiré ? » Comment ça, je me la pète ? Je suis génial, c'est bien connu pourtant. Pas la peine de jouer la modestie. « Non, parce que j'utilise du axe et apparemment, c'est l'effet que ça doit faire. » ajoutais-je en rigolant à ma propre connerie. J'attrape alors Betty pour qu'elle se mette entres mes jambes, dos face à moi. Ce n'était pas vraiment la meilleure position pour moi en plus j'avais plus autant de couverture, mais elle n'aurait pas froid comme ça. Quand je dis que je suis galant ce n'est pas une blague. Passant mes bras autour d'elle, je ferme les yeux en baillant. « On peut dormir maintenant ? » demandais-je calmement avant de tomber dans les bras de Morphée. La nuit me parut bien courte. Les rayons du soleil passèrent entres les planches décrépies de la cabane. Betty semblait bien silencieuse. Pour une fois qu'elle ne ronflait pas. Il faudrait qu'on se perde plus souvent en montagne, si ça avait cet effet. Je décide de me lever en faisant attention à ne pas la réveiller. Le feu que j'avais allumé hier soir était maintenant éteint, mais la température était acceptable. Je m'étire en bougeant mon pied pour voir si tout va bien. On dirait que je vais pouvoir reprends la route sans soucis majeurs, mais il faudrait que je m'occupe de ça en arrivant. J'enfile mes chaussures avant de prendre la direction de la porte. Laissant Betty dormir un peu, je décide de faire quelques repérages sur l'endroit. Voir qu'elle direction prendre. En gros ne pas perdre de temps. Me voilà alors dehors à admiré le soleil, qui lui est en train de m'aveugler et la neige me glaçant les orteils. La prochaine fois, on va aux Bahamas.
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MessageSujet: Re: so jaded frustersated, it's all so complicated (betty)   so jaded frustersated, it's all so complicated (betty) EmptyMer 28 Jan - 13:27

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Calme. Elle était devenue étrangement calme. Silencieuse. Étrangement silencieuse, aussi. Soudainement. Quelques secondes seulement lui suffisait pour changer d'humeur du tout au tout. Des sautes d'humeur qui ne semblait plus réellement étonner le brun mais bien l'exaspérer, cela faisant maintenant quelques mois que tous les deux cohabitaient. Réticente au départ, elle ne regrettait pas la décision de son père pour autant. Alistair avait beau être assez rigide par moment et vexant à d'autres instants, elle se surprenait à bien l'apprécier. Sûrement était-ce le résultat de tout ce temps qu'il avait passé à l'armée. Ou peut-être est-il lourd à ce point naturellement. Elle n'en était pas certaine, préférait lui laisser le bénéfice du doute. « J'ai dû dormir sur des feuilles de palmier en pleine jungle, alors je suis au top du luxe là. » Elle sourit un peu, amusée, laisse même un léger rire s'échapper de ses lèvres. Sa tête, toujours appuyée sur son épaule, se redresse quelque peu pour l'observer, comme si elle cherchait à discerner s'il disait la vérité. Sûrement. « Mais c'est que tu es un gros dur. » Qu'elle se met à pouffer avant de sourire de plus belle, amusée de l'imaginer dans une telle situation. Jamais elle n'aurait pu supporter d'être à sa place, elle en était certaine. Jamais elle ne serait sortit de cet jungle, d'ailleurs. C'est affligeant comme elle pouvait se révéler et se sentir faible à l'extérieur de cette civilisation dans laquelle elle avait été façonnée depuis l'enfance. Bientôt, il attrape la couverture pour se couvrir avec. Betty le laisse faire sans relever, il méritait bien d'avoir chaud aussi. Peut-être que ça le rendrait de bonne humeur aussi, évitant qu'ils ne mettent tous les deux feu aux restes de la bâtisse. « En fait, tu voulais juste dormir près de moi. » Les yeux clos un instant, elle hausse un sourcil, à la fois étonné de l'entendre dire une chose pareil mais très vite amusée plus qu'autres choses. « T'as déjà assez mal à la cheville, va pas la faire gonfler en plus de ça. » Qu'elle rétorque, un léger sourire aux lèvres. Parce qu'elle n'était pas si naïve que ça, blondie. Enfin si, un peu, mais pas à ce point. Elle l'avait bien remarqué qu'il n'était plus au top de sa forme. « C'est l'odeur de l'homme qui t'a attiré ? » Qu'il recommence de plus belle, faisant redresser la belle qui ne pouvait pas s'empêcher d'afficher autre chose qu'un large sourire. Il la faisait bien rire, parfois, elle devait bien l'avouer. « Je dirais même plus, le charme asiatique. » Pendant qu'on y est. Elle secoue négativement son visage, exaspérée, amusée. Alistair avait sûrement besoin de beaucoup de sommeil. Quoique... Si la fatigue avait un tel effet comme celui-ci sur lui, elle était prête à lui faire passer plus de nuits blanches. « Non, parce que j'utilise du axe et apparemment, c'est l'effet que ça doit faire. » Betty pouffe une nouvelle fois avant d'étouffer un léger bâillement de l'une de ses mains. « T'es bête. » C'est pas méchant, presque affectif pour une fois. Les yeux presque écarquillé pour pouvoir continuer de lui parler et ne pas s'effondrer dans les bras de Morphée, elle se laisse faire lorsqu'il la pousse à se mettre contre lui, entre ses jambes. C'était déjà plus confortable d'un coup. « Bon matelas aussi, à noter. » Sa voix n'est plus qu'un murmure alors qu'elle bâille à nouveau. Tous ses événements avaient eut le don de la vider complètement de son énergie. Chose rare. Elle se cale davantage, se tourne presque, se mettant de profil pour s'agripper. Hors de question qu'elle lui laisse l'occasion de s'échapper durant la nuit et qu'elle retouche le sol après avoir remarqué qu'elle était bien mieux installé ainsi. « On peut dormir maintenant ? » Elle hoche à peine son visage, ferme ses paupières déjà bien lourde. Elle ne sait pas réellement s'il dort déjà ou non, un vrai loir ce type. « Merci. » C'est presque inaudible ce qu'elle prononce. Betty ne sait même pas elle-même de quoi elle le remercie. De tout, un peu. Il était bien courageux, il fallait bien le reconnaître. D'autres auraient sûrement déjà démissionner avec cette tête de blonde aux nombreuses exigences et aux sautes d'humeurs aléatoires digne d'un tirage du loto. Très vite, elle s'endort. Pas trop difficilement au vu de la fatigue accumulée et de la sécurité que semblait lui apporter le garde du corps. La nuit défile plutôt rapidement. Combien de temps a-t-elle pu dormir exactement ? Trois ? Quatre heures ? Elle est encore bien fatiguée, un état non compliqué à observer au vu des cernes sous ses yeux. Betty observe les lieux, encore dans les vapes. Il manque quelque chose... Elle se redresse, déambule comme une funambule dans la cabane pour plier la couverture. Elle n'a pas oubliée son objectif : retrouver au plus vite la civilisation. Le tout préparée, elle fronce ses sourcils. « Alistair... ? » Où est-il passé celui-là ? Il n'avait quand même pas pu l'abandonner ici tout de même ! Elle s'inquiète se presse vers l'extérieur en criant son prénom avant de lever les yeux au ciel en apercevant sa silhouette un peu plus loin. Ce n'était pas le moment de lui provoquer une peur pareil. Elle marche tranquillement, pas franchement réveillée jusqu'à lui. « Bien tenté ! Mais ce n'est pas ici que tu arriveras à m'abandonner. » Qu'elle lui souffle. Un bonjour façon Betty.
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MessageSujet: Re: so jaded frustersated, it's all so complicated (betty)   so jaded frustersated, it's all so complicated (betty) EmptyMer 28 Jan - 20:22

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ❝ so jaded frustersated, it's all so complicated ❞ Durant mon séjour à l'armée, j'avais appris à me contenté du minimum. Même si je n'avais jamais été pauvre, je ne ressentais pas le besoin de vivre dans des palaces. Quand ma mère perdit la vie, elle m'avait laissé un héritage bien confortable. Cet héritage est toujours à la banque, j'utilise le minimum et le reste de mes dépenses, c'est sur le compte du père à Betty. Du coup, c'était un bon plan, si je continue comme ça dans quelques années, je pourrais m'acheter une île et vivre en reclus sur cette dernière. C'est un bon plan de carrière. Alors que je commence à m'endormir en rêvant de ma future île, Betty se rapproche de moi en vient poser sa tête sur mon épaule. Une petite blague de ma part et c'est reparti pou un tour. « T'as déjà assez mal à la cheville, va pas la faire gonfler en plus de ça. » Elle l'avait finalement remarqué. En même temps, je ne m'en caché pas tant que ça. Je me contente simplement de hausser les épaules en reprenant mes petites remarques, là où je les avait laissé. Il faut dire que me moquer de Betty et l'emmerder, c'était devenu comme une vocation pour moi. Limite, quand je n'aurais plus à m'occuper d'elle, je sent que je vais vite m'ennuyer. Une fille comme elle, on en trouve pas à tous les coins de rue. Heureusement d'ailleurs. Je déplace blondie pour qu'elle se mette dos à moi. Sinon j'allais avoir l'épaule engourdie demain matin. « Bon matelas aussi, à noter. » Un sourire en coin s'affiche sur mon visage. Décidément, j'étais parfait. Je lui demandais alors s'il était possible de dormir. Parce que si ça continue, on va parler toute la nuit et c'est avec des cernes sous les yeux qu'on va devoir repartir. Je ferme les yeux et la voix de Betty se fait alors de plus en plus lointaine. « Merci. » Fut la dernière chose que j'entendis avant de m'endormir comme un sac. Pour une fois qu'elle me remerciait, il fallait que je m'endorme au même moment. D'ailleurs, elle devrait me remercier plus souvent. Moi qui faisais toujours tout pour elle, je jouais même au larbin. Je n'avais pas quitté l'armée pour ça, enfin, je n'avais pas quitté l'armée. Techniquement, j'avais été renvoyé pour mauvais comportement, mais tout de même. Je faisais beaucoup d'effort avec Betty, à l'époque, j'aurais tué pour moins que ça. Bon, peut-être pas quand même, mais presque. Le lendemain, je me réveille bien avant Betty et je décide de prendre l'air en regardant les environs. Sacré paysage, un peu glaciale, mais on avait une belle vue, je l'admets. Au bout de quelques minutes, j'entends une voix derrière moi. « Bien tenté ! Mais ce n'est pas ici que tu arriveras à m'abandonner. » On dirait bien que ronflex est réveillé. « Dommage, j'aurais quand même essayé. » Dis-je en faisant la mine du type déçu. Je n'avais pas l'intention de l'abandonner, mais maintenant, j'hésitais. Je fais demi-tour en me rapprochant de blondie. Une main sur son épaule, je la regarde droit dans les yeux avant de reprendre la parole. « Tu avais peur que je t'abandonne ? » Taquinerie à part, je retourne chercher nos affaires dans la cabane avant de revenir vers elle. Je lui fais signe qu'on allait reprendre la route. Dix minutes puis vingt, on pouvait maintenant apercevoir la civilisation à quelques minutes de marche. « On dirait qu'on est bientôt de retour. » J'accélère un peu le pas en faisant tout de même attention à Betty. Maintenant que mon pied ne me faisait plus mal, j'aurais pu faire un footing, mais je doute que blondie soit du même avis. Dix minutes plus tard nous arrivions à l'entrée de la ville. Un peu épuiser, j'attrape la bouteille d'eau dans mon sac avant de la donner à Betty. « Encore cinq minutes et on retrouve le confort de la civilisation. » Précisais-je avant de reprendre la marche. Les cinq minutes passèrent très vite et nous étions de retour dans notre chambre d'hôtel. Je balance nos affaires dans un coin. On ramènera nos équipements à la boutique plus tard. Pour le moment, j'avais juste envie de m'asseoir et ne rien faire. Je m'écroule donc dans le canapé qui me sert de lui en poussant un soupir de soulagement. « J'ai la dalle, tu ne voudrais pas commander un truc. » Parce que j'avais sacrément la flemme de bouger un orteil du canapé. Je me retourne vers Betty. « T'as le droit de me remercier encore une fois si tu veux. » lui dis-je en faisant référence à son remerciement de la nuit dernière. Certes, c'était mon boulot, mais quand même.
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MessageSujet: Re: so jaded frustersated, it's all so complicated (betty)   so jaded frustersated, it's all so complicated (betty) EmptyMer 28 Jan - 21:50

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La nuit n'avait pas été si terrible en fin de compte, du moins, elle y avait survécut. Aucune avalanche à déclarer ni de cabane réduit en cendres à cause de l'une de leur dispute qui aurait pu mal tourner. Tout pouvait arriver, surtout aux côtés de Betty. Davantage avec un Alistair collé à ses basques. Où était-il, celui-là, d'ailleurs ? Toujours partis ailleurs quand elle se réveille, jamais à ses côtés. Ça devenait une habitude chez lui. Bientôt, elle s'inquiéterait de savoir s'il serait malade en le voyant avec elle le matin. Déterminée à le retrouver et davantage de retrouver la civilisation, elle se précipite à l'extérieur. Éternelle tête en l'air, elle ne se préoccupe pas forcément de toutes leurs affaires et se contente de courir jusqu'à ses côtés. « Dommage, j'aurais quand même essayé. » Elle affiche une petite moue faussement exaspérée en l'écoutant, bien qu'un sourire vient prendre place sur ses lèvres lorsqu'elle se mit à observer sa mine peu convaincante. Betty, elle a pas encore tout ses esprits, ne rapplique même pas. C'est qu'elle est encore un peu fatiguée, blondie. La nuit a été rude, plus jamais ça. Ses yeux se pose sur lui lorsqu'il s'avance à ses côtés, la jeune femme supportant son regard sans mal. « Tu avais peur que je t'abandonne ? » Elle hausse ses épaules, lève les yeux vers le ciel en faisant faussement mine de réfléchir. « On ne sait jamais... Disons que je suis habituée à me retrouver solo chaque matin. » Qu'elle lui rétorque cette fois, les pieds un peu plus sur terre, la tête un peu moins dans les nuages. Une réflexion bien placée tandis qu'elle hausse un sourcil en le voyant retourner vers la cabane. Il voulait y élire domicile ou quoi ? Heureusement que non, qu'elle conclu en l'observant déjà de retour. Très vite, ils reprennent la marche. D'abord silencieuse, un peu à l'arrière, son regard ne cesse de glisser vers ses chevilles. Laquelle c'était déjà ? « Ça va mieux ta cheville ? » Elle s'inquiète un peu mais tâche de ne rien laisser paraître. Il faut dire que Betty serait bien embêtée de voir son homme de main clouée avec un plâtre au pied. Davantage en sachant qu'elle était loin d'être innocente dans cette blessure. « C'est qu'une petite entorse de rien du tout... Tu as sûrement dû connaître bien pire à l'armée ! » Elle veut se donner bonne conscience blondie. Sa tête se redresse, ses sourcils se froncent. C'est qu'il marchait plutôt vite pour un demi-estropié. A plusieurs reprises, elle se met à courir pour revenir à son niveau avant de se faire dépasser encore et encore. Elle soupire. « On dirait qu'on est bientôt de retour. » Ah ! Enfin une bonne nouvelle, qu'elle songe toute sourire. Il est tellement large qu'elle aurait pu illuminer la ville pour toute la journée. « Dieu existe. » Elle joint ses moins, bascule sa tête en arrière en faisant mine de prier. Betty, c'est le genre de fille à croire au bon dieu lorsque les notes arrivent où quand les soldes font rages dans ses boutiques préférées. La ville maintenant face à eux, elle presse le pas. Betty n'a jamais marché aussi vite. La bouteille au creux de ses mains, elle en boit plusieurs gorgées avant de la tendre à Alistair. « Bois aussi. » Elle était loin d'avoir le devoir de s'occuper aussi bien de lui qu'il le faisait à son égard, mais elle avait remarquée sa tendance à tout lui passer sans qu'il n'y goûte ou n'en boive. « Encore cinq minutes et on retrouve le confort de la civilisation. » Elle sourit, amusée pour un rien. A croire que le soleil montagnard lui a un peu trop tapé sur la tête. « Je suis sûr que ton canapé en cuir t'a terriblement manqué. » Qu'elle pouffe tandis qu'ils pénètrent dans le hall de l'hôtel. Betty se met à courir, impatiente. Elle y met toutes ses dernières forces, arrive en un temps record dans leur suite des plus luxueuses. « J'ai envie de pleurer ! » Qu'elle exagère en ouvrant grand les bras lorsqu'elle fonce à l'intérieur. Alistair est déjà étalé sur le canapé. Elle a un peu la flemme de rejoindre son lit et se contente de se laisser tomber sur lui. Canapé en cuir et matelas asiatique, le bon plan. « Je t'ai pas tant arnaqué que ça en fait, c'est plutôt confortable. » Qu'elle fait remarquer en se mouvant un peu. Elle sourit, ouvre seulement un œil pour observer sa mine. Qui a dit qu'elle n'aimait pas le taquiner, elle aussi ? « J'ai la dalle, tu ne voudrais pas commander un truc. » La blonde hausse ses épaules avant de hocher son visage. Bonne idée ! Ils avaient bien mérités de déguster un bon repas après tous ses efforts. Qu'on ne vienne pas lui dire qu'elle n'avait fait que végéter en flirter entre les rayons des boutiques hors de prix durant ses vacances. « Chinois ? Ça te rappellera tes origines... » Betty s'essaye à l'humour, pouffe un peu. Elle s'attend déjà au discours réprobateur du jeune homme concernant les grandes différences entre chaque population de l'Asie. C'était à peu près la même chose, non ?  Elle se redresse à peine, tend le bras aussi loin qu'elle le peut vers la table pour attraper le téléphone et composer le numéro de l’accueil pour passer commande. « T'as le droit de me remercier encore une fois si tu veux. » Mince, il s'en souvenait. Il n'allait plus la lâcher avec ça, elle en était certaine. Attendant patiemment en pianotant du doigt qu'on lui réponde, elle fait mine d'être en ligne avec un membre de l'hôtel et passe un doigt devant ses lèvres pour le faire taire. « Alors pour moi un beefsteak avec des frites... avec de la sauce blanche ! Et pour mon ami une salade verte ! Euh.. Avec de la sauce, oui. » Elle fait mine de pas voir le brun s'activer de mécontentement à ses côtés avant de rire. Très vite, elle prend cette fois-ci véritablement leur commande, deux bonnes grandes assiettes du chef. Pourvu qu'il soit en forme car les deux n'étaient plus que deux ventres sur pattes, avachit au creux du canapé de la suite. Elle raccroche, s'étire avant de retirer sa combinaison. « Bon et bien... c'était bien sympathique cette petite promenade ! Je sais maintenant que partir après 16h sur les pistes, c'est une mauvaise idée. » Betty s'éloigne vers sa chambre, non sans étouffer deux ou trois bâillement. « Surtout avec un garde du corps qui n'a pas de boussole ou de sens de l'orientation ! » Qu'elle s'exclame à travers toute la suite avant de revenir vers le canapé. Plus silencieusement, sur la pointe des pieds. Elle se penche furtivement vers lui, avant même qu'il ne s'en rend compte et embrasse sa joue. « Merci. » Deux en moins de 24h, qu'est-ce qu'elle pouvait se montrer bonne quand elle le voulait. « Heureux ? » Elle hausse ses deux sourcils, une moue amusée peint sur le visage. Il ne fallait pas qu'il s'y habitue trop non plus.
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MessageSujet: Re: so jaded frustersated, it's all so complicated (betty)   so jaded frustersated, it's all so complicated (betty) EmptyMer 28 Jan - 23:11

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ❝ so jaded frustersated, it's all so complicated ❞ Nous revoilà en chemin vers la ville. Heureusement, j'avais un bon sens de l'orientation. Une de mes nombreuses qualités. Je retrouvais donc rapidement le chemin vers la civilisation. Puis il faut bien avouer que quand il fait jour, c'est beaucoup plus facile pour trouver son chemin. Quand on n'a pas un pied en main aussi remarque. D'ailleurs blondie me rappela ce détail. « Ça va mieux ta cheville ? » Et comment ! Je pouvais faire le tour de la ville trois fois en courant, comme une vraie gazelle. « Ouais, ça va. » Restons tout de même vague et mystérieux, ça a toujours fait mon charme. Puis si je ne lui dis pas que je vais mieux, je pourrais sans doute me plaindre un peu plus tard. Elle aurait sans doute pitié de moi et j'aurais le droit d'être chouchouté quelque temps. Néanmoins, je doutais que cela arrive. « C'est qu'une petite entorse de rien du tout... Tu as sûrement dû connaître bien pire à l'armée ! » Je crois que pour le fait d'être chouchouté, c'était mort. « M'en parle pas ! Je te raconte pas le nombre de diarrhées que j'ai eu ! » De toute façon, elle savait très bien que j'étais immonde et dégueulasse. En vrai, ça m'était arrivé qu'une ou deux fois, mais c'était l'enfer. Voyant que nous arrivions sous peu, j'indique à blondie qu'on n'allait pas tarder à rentrer. « Dieu existe. » Qu'elle se met à dire. « Et il est juste devant toi, alors, avance. » C'est pas Dieu qui l'avait aidé, c'était moi. Si j'avais su, je l'aurais laissé en pleine nature. Elle aurait pu prier tous les Dieux qu'elle aurait voulue comme ça. On aurait bien vu si ça marché. « Bois aussi. » Ajouta alors Betty. Je récupère la bouteille que je venais de lui donner avant de la remettre dans mon sac. « J'ai pas envie d'attraper tes microbes. » Dis-je simplement. En fait, je n'avais pas réellement soif. Je suis un peu comme un chameau avec leur bosse où il y a de l'eau dedans ou alors c'est un dromadaire. Ouais, bon, on s'en fout en fait. On reprend alors rapidement la route. « Je suis sûr que ton canapé en cuir t'a terriblement manqué. » Elle n'a pas idée à quel point. Il y avait la douche chaude et la bonne nourriture. Je n'étais pas très télévision, mais pour le coup, ça me manquer aussi. Le chauffage également. En gros, tout ce qui rendait mon quotidien supportable. Encore quelques pas et nous voilà arrivés face à l'hôtel. Ni une ni deux, nous étions de retour dans notre chambre. Je sautais directement sur mon canapé. Il m'avait manqué celui-là. Je suis alors rejoins rapidement par blondie qui s'installe sur mon territoire. Soit, je ne vais rien dire pour le moment. « Je t'ai pas tant arnaqué que ça en fait, c'est plutôt confortable. » J'aurais quand même préféré dormir dans un lit, mais non, il a fallu que ronflex prenne une chambre avec un seul lit. Bien évidemment. Logique. « Si tu l'aimes autant, tu peux dormir dessus et moi, je prends le lit. » C'est une bonne idée, je trouve. Pas sur qu'elle approuve, mais en même temps, elle n'approuve jamais rien de ce que je dis. La faim vint alors me tirailler. Je demandais par conséquent à ronflex de prendre la commande. « Chinois ? Ça te rappellera tes origines... » Sacrilège. « D'abords, je suis Coréen et tous les asiatiques ne sont pas Chinois ! » Hurlais-je plus par exaspération qu'autre chose. On me la faisait à chaque fois celle-là. « Et Bruce Lee et Jackie Chan ne sont pas les seuls habitants de Chine. » Je précise. J'aime bien lui faire sa culture générale. Comme ça, ça sonne moins creux dans sa tête. Je décide de me taire avant de lui renvoyer un autre pique, lui disant qu'elle a le droit de me remercier. Ce qu'elle ne fit pas, préférant partir prendre la commande. Bien sûr, elle s'enfuit maintenant. « Alors pour moi un beefsteak avec des frites... avec de la sauce blanche ! Et pour mon ami une salade verte ! Euh.. Avec de la sauce, oui. » Voilà comment on est remercie. Je m'apprête à protester, limite, je vais l'assommer et la laisser sur place. Pendant ce temps, je mangerais ce que je veux et autant que je veux. Ouais, mais elle risque de ronfler et faire du bruit. J'abandonne l'idée de l'assommer quand je l'entends prendre une commande bien plus raisonnable. Je soupire l'écoutant reprendre la parole. « Bon et bien... c'était bien sympathique cette petite promenade ! Je sais maintenant que partir après 16h sur les pistes, c'est une mauvaise idée. » Dans quelque temps, je suis sûr qu'on en rigolerait, mais pour le moment, j'étais bien content d'être rentré et d'avoir reçu un entraînement adéquat pour me sortir de ce genre de situation. « Ou tu iras toute seule la prochaine fois. » Pas question que je remonte sur cette piste avant deux ou trois ans. « Surtout avec un garde du corps qui n'a pas de boussole ou de sens de l'orientation ! » Je relève les yeux, regrettant de ne pas l'avoir assommé quand j'en avais l'occasion. Je me retiens de dire quoique ce soit, de toute façon, j'avais trop faim pour m'énerver. Sans que je ne m'y attends, Betty vient poser un baser sur ma joue. « Merci. » Je reste un peu choqué. Parce que je ne m'y attendais pas. « Heureux ? » Me demanda-t-elle. Je reprends alors, mes esprits. Elle pouvait se montrer agréable quand elle le voulait. « On peut dire que oui. » Dis-je en esquivant un sourire en coin. Le room service sonna à la porte. Nos plats étaient arrivés. J'attrape le mien, comme un lion affamé et j'engloutis mon assiette plus vite que la lumière. En cinq minutes, il n'y avait plus rien dedans. Je relève les yeux vers Betty. « Bien, c'est pas tout, mais j'ai sommeil. » Je me relève, me dirigeant vers la chambre où dormait Betty. « Je te laisse le canapé. » Dis-je avant de refermer la porte. Je me déshabille rapidement, ne gardant que mon caleçon. Regardant mon pied, je remarque qu'il reste un peu gonflé, mais avec encore un peu de repos tout irait bien.
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MessageSujet: Re: so jaded frustersated, it's all so complicated (betty)   so jaded frustersated, it's all so complicated (betty) EmptyJeu 29 Jan - 18:21

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Betty n'avait jamais été aussi heureuse de retrouver son petit confort, celui dans lequel elle était habituée à s'épanouir depuis sa naissance. En effet, la blonde ne s'était jamais rien vu refuser, obtenant toujours ce qu'elle le voulait. Elle était loin d'être capricieuse pourtant, sauf par rapport à Alistair, pour le simple plaisir de l'emmerder. Disons que ses parents avaient toujours pris soin de la gâter, peut-être même un peu trop parfois. Soit. Elle ne regrettait en rien d'avoir dépensé une somme astronomique dans cette suite, bien au contraire. Qui sur cette terre ne pourrait pas se penser au paradis dans un tel décor ? Télévision écran plat dont la qualité dépassé toutes ses espérances, canapé en cuir (pour le plus grand plaisir du garde du corps), un lit assez grand pour trois personnes ainsi qu'une salle de bain digne d'une salle de spa. Un petit paradis perché dans une station un peu moins paradisiaque pour le coup suite à la nuit qu'elle avait passé. « D'abord, je suis Coréen et tous les asiatiques ne sont pas chinois ! » Qu'il lui hurle à l'oreille, ayant davantage le don de la faire rire que de l'apeurer. Elle aimait le taquiner au sujet de ses origines en usant des stéréotypes et autres préjugés, un domaine dans lequel elle pouvait aisément se venger de toutes les remarques qu'il accumulait à son encontre tout au long des journées qu'ils passaient ensemble. Il faut dire qu'à passer 24h/24 et 7j/7 avec une personne, la vie ne pouvait pas se révéler toujours toute rose. « Vous avez à peu près tous la même tête... J'aimerais bien te voir avec les petits chapeaux là. » Elle mime avec ses mains le chapeau triangulaire, histoire d'en rajouter une couche. Il allait l'assassiner. Pour une fois qu'elle pouvait s'amuser à le mettre sur les nerfs à son tour, elle n'allait pas se faire prier. « Et Bruce Lee et Jackie Chan ne sont pas les seuls habitants de Chine. » Elle pouffe, à la fois amusée par ses paroles que par l'exaspération qu'il laissait transparaître. « Bah non, puisse qu'il y avait toi aussi. » Elle hausse ses sourcils avant de se presser de prendre la commande, histoire de trouver une bonne raison pour le faire taire ou même l'empêcher de tenter quoique ce sois contre elle au vu des propos qu'elle tenait. Commande passée, elle se redresse rapidement en se plaignant une fois de plus, bien que cela était davantage ironique que réprobateur. Jamais elle ne se lasserait de jouer les sarcastiques à ses côtés. « Ou tu iras seule la prochaine fois. » Mais bien sûr, son père ne lui payait pas un (bon en plus de ça) salaire pour qu'il se tourne les pouces dans leur suite des plus luxueuses. « Pendant que tu roupilles comme le flemmard que tu es, bien sûr. » Elle pourrait continuer encore longtemps sur sa lancée, à le provoquer, histoire de voir jusqu'à quand il pourrait rester calme. Quand il serait enfin à bout de nerfs. Pourtant, elle n'en fait rien. Bien trop fatiguée pour se prendre la tête avec lui et risquer de faire naître une nouvelle dispute qu'elle leur prendrait beaucoup trop de temps autant à l'un qu'à l'autre. De bonne humeur, elle va même jusqu'à le remercier en embrassant sa joue. Qu'il profite, ça ne sera pas tous les jours. « On peut dire que oui. » Elle n'en espérait pas moins, mais au moins il ne lui avait pas fait une énième taquinerie. Elle sourit un peu, se presse d'ouvrir au room service quand celui-ci vient enfin leur servir leur plat. Un petit pourboire, enfin elle n'a pas réellement compter la liasse de billet tendu, elle vient prendre de nouveau place sur le canapé pour déguster. « Tu es sûr que tu ne voulais pas une salade ? » Qu'elle le taquine alors qu'elle hausse un sourcil en le voyant littéralement dévorer son assiette. Goinfre en plus de tout ça. Elle était peu étonnée, en fait. « Je te ferais du riz la prochaine fois. » Elle pouffe encore, pour rien. Mange assez rapidement à son tour son assiette. Comment avait-elle fait pour survivre la veille ? De retour dans son milieu naturel, tous ses événements lui paraissaient tout simplement improbable et impossible. « Bien, c'est pas tout, mais j'ai sommeil. » Elle hoche son visage, compréhensive. Elle aussi était encore fatiguée et elle n'allait sans doute pas tarder à faire une bonne et longue sieste dans sa chambre. Un bon après-midi en perspective. Betty commence à se lever, déjà qu'elle le faisait dormir dans le canapé, elle n'allait pas le monopoliser. « Je te laisse le canapé. » Ses sourcils se froncent alors qu'elle le voit se presser vers sa chambre. « Mmh ! » Qu'elle arrive seulement à prononcer, la bouche encore pleine de frites. Il suffisait qu'elle le remercie deux fois et il se croyait tout permis ! « Amflistair ! » Elle articule difficilement avant de terminer son assiette et de la poser furtivement sur la table basse, manquant de peu de la faire tomber au sol. « C'est ma... » Elle tousse un peu, avalant de travers. « Ma chambre ! » Elle frappe non sans douceur sur la table, entre à l'intérieur. Cet imbécile n'avait même pas songer à fermer la porte à clef. Ses yeux se lève vers le ciel alors qu'elle se presse vers le lit dans lequel elle distinguait vaguement la forme de l'asiatique. « Tu rêves, toi c'est le canapé. » Betty tire sur les couettes, détourne le regard en jouant les saintes-ni-touche, ce qu'elle était loin d'être. « C'est mon territoire. » Comme pour illustrer ses propos, elle prend place à l'extrémité du lit, prenant tout de même soin d'assurer ses arrières pour ne pas se retrouver propulser au sol. Pas idiote, blondie. « M'oblige pas à te mettre au sol... » Qu'elle le menace légèrement, mi-amusée, mi-sérieuse. Betty commence alors à le pousser avec ses pieds, un peu vainement au vu de la différence de force qu'ils possédaient mutuellement, mais elle ne s'avouait pas vaincu.
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MessageSujet: Re: so jaded frustersated, it's all so complicated (betty)   so jaded frustersated, it's all so complicated (betty) EmptyVen 30 Jan - 0:07

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ❝ so jaded frustersated, it's all so complicated ❞ C'était la deuxième fois dans la semaine que je recevais un commentaire raciste. Enfin, raciste, j'exagère peut-être un peu, mais tout de même, ça serait comme dire que tous ceux qui parlent anglais sont Américains. En plus, tous les asiatiques ne parlent pas Chinois, mais c'est une autre histoire. J'abandonne donc bien vite le fait de lui faire la morale pour son commentaire déplacer. Elle le regrettera bien assez vite de toute façon. « Vous avez à peu près tous la même tête... J'aimerais bien te voir avec les petits chapeaux là. » Je crois qu'elle a envie de mourir. Non parce que c'est un peu comme signé son arrêt de mort, ce qu'elle fait là. Je m'empresse de faire une autre remarque à laquelle, elle ose encore me répondre. En gros, ça ne finira jamais. J'encaisse alors toutes ses autres remarques, mais je n'oublie pas et un jour, quand elle s'y attendra le moins, j'aurais ma revanche. Une fois nos plats commandés, en quelques secondes les voilà dans la chambre d'hôtel. J'avale mon plat plus vite que speedy gonzalez et dieu seul sait qu'il va vite le loustic. « Tu es sûr que tu ne voulais pas une salade ? » Je l'ignore, il n'y a que ça à faire de toute évidence. Elle n'arrêtera jamais et si je lui tiens tête, demain, je serais encore devant mon assiette. « Je te ferais du riz la prochaine fois. » Elle abuse là quand même. Si elle croit que je vais laisser passer ça. Je continue à mâcher mon bout de bifteck avant de relever la tête et de lui répondre alors que j'ai encore la bouche pleine. « J'tfemmerdfe. » Ce qui pouvait se traduire par je t'emmerde. Au passage, je lui postillonne, mes bouts de bifteck sur la tronche. Il y a même un morceau qui vient se coller sur sa joue. Je rigole de bon cœur avant de finir mon assiette. Qu'est-ce que je pouvais être dégueulasse parfois. Je décide qu'il est temps pour moi d'aller dormir. Betty pouvait regarder la télé, se rendre dans la piscine de l'hôtel. Enfin rien qui ne nécessite d'aller dans la chambre, parce que j'avais l'intention de lui emprunter. Je le méritais après tout. Je ne lui laisse d'ailleurs pas le temps de répondre que je suis déjà rendu dans cette fameuse chambre et aussi à moitié à poil. Je suis quelqu'un de rapide. Enfin pas tout le temps. Bref, passons à autre chose. « Tu rêves, toi c'est le canapé. » Elle essaye du mieux qu'elle peut blondie, mais hors de question que je lui redonne le lit. C'est le mien pour au moins neuf voir dix heures. Je ne bouge pas un orteil alors qu'elle s'agite à côté de moi. Elle ose même venir dans le lit en me posant, comme-ci j'allais bouger. « M'oblige pas à te mettre au sol... » Au bout d'un certain moment, je perds ma patiente et je décide d'attraper la jeune fille. La couverture dans l'autre main, je la saucissonne avant de me relever du lit. « Après tout ce que j'ai fait, je n'ai même pas le droit d'avoir le lit ? » Demandais-je essayant de la faire culpabiliser, même si je savais qu'il y avait très peu de chance pour que cela marche. C'est indigné que je quitte la chambre en toute hâte pour rejoindre le salon. En réalité, je n'étais pas indigné, mais j'avais entendu mon portable sonner. Le portable de travail, celui auquel il faut que je réponde illico presto. Au bout du fil, le père de Betty. Il manquait plus que ça. Je retournais dans la chambre récupérer mes affaires, faisant comprendre à Betty que c'était un appel important au passage. Je m'habille en toute hâte du mieux que je peux avant de continuer la conversation dehors. Ce qu'il m'annonçait ne me plaisait pas tant que ça, mais je comprenais. J'attrapais alors rapidement ma valise, que je n'avais pas réellement défaite, on ne sait jamais. Je ne retourne pas dans la chambre pour annoncer la nouvelle à Betty, car je sais bien que son père le fera pour moi. Puis j'ai jamais été très doué pour annoncer quelque chose. Au moins, elle allait avoir la paix pendant un petit moment. Je prends quelques affaires qui traine pas terre avant de me diriger vers la porte et de me rendre dans ma nouvelle chambre d'hôtel.
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MessageSujet: Re: so jaded frustersated, it's all so complicated (betty)   so jaded frustersated, it's all so complicated (betty) EmptyVen 30 Jan - 23:20

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Betty n'avait jamais été aussi exténuée de sa vie qu'à cet instant, suite à tous ses évènements. Enfin peut-être que si, après l'une des centaines de soirées dans lesquelles elle s'était rendu avec des amis plus ou moins proche. Mais il faut dire que ce n'était pas tous les jours qu'elle se retrouvait perdu en pleine montagne avec pour seul choix de survis qu'est celui de dormir dans une vieille bicoque abandonnée depuis sans doute quelques années. Heureusement d'ailleurs, elle ne pourrait le supporter à plusieurs reprises. Dans un élan de bonté, ou peut-être l'avait-il remarqué, Betty avait bien vu que le garde du corps n'avait pas insisté pour que tous les deux tombent dans une énième dispute qui pourrait les mener jusqu'à des mots pas très beaux. Peut-être était-il trop épuisé également pour perdre du temps dans de telles sottises. Tellement épuisé d'ailleurs qu'il ne se gêna aucunement pour pénétrer dans sa chambre. Qu'il fasse comme chez lui, surtout ! Que songea intérieurement la blonde avant de pénétrer à son tour à l'intérieur. Hors de question qu'elle élise domicile sur le canapé, même en cuir soit-il. Elle avait en horreur cette matière, du moins lorsqu'il s'agissait d'y dormir. Avec la matière qui vous colle à la peau, non merci ! Betty était bien trop délicate pour dormir ne serait-ce même qu'une sieste dessus. « Après tout ce que j'ai fait, je n'ai même pas le droit d'avoir le lit ? » Qu'il semble s'indigner alors que la jeune femme s'active à le faire partir du bout de ses pieds. Bien vite seulement, elle est maîtrisée, telle une truite dans un filet au creux de sa couverture. Plutôt efficace le garde du corps en cas d'extrême urgence ! « Rien ne sert de me prendre par les sentiments ! » Qu'elle débute, fermant les yeux pour ne pas voir sa mine qu'elle soupçonnait elle aussi appuyant les propos culpabilisant du jeune homme. « On a dit que tu dormais sur le canapé quand on est partis, tu as accepté... Enfin tu as pas vraiment eut trop le choix mais voilà ! » Betty continu de parler, un peu toute seule désormais. En effet, elle n'avait même pas remarquer que ce dernier avait déjà quitté la pièce. Quel susceptible, elle n'en croyait pas ses yeux. « Tu boudes ? » Elle hausse le ton avant de remarquer qu'il est au téléphone à travers l'entrebâillement de la porte. Oups. Ce n'était pas souvent qu'elle le voyait au téléphone tient. Peut-être un membre de sa famille. Yang, Ying, dans ce genre... Elle l'observe silencieusement revenir lorsqu'il vient récupérer ses affaires. Cela avait l'air plutôt important. Elle affiche une petite moue, presque déçu que leur petit jeu soit déjà fini. Tant pis. Elle pourrait se reposer au moins. A cette simple pensée, elle commence déjà à clore ses paupières, persuadée qu'il ne lui faudrait que très peu de temps pour sombrer dans un sommeil profond. Seulement, elle ouvre immédiatement les paupières lorsque le bruit de la porte se fait entendre, ainsi que... une valise ? Il l'avait mal prit à ce point ? « Alistair ? » Qu'elle l'appelle, vainement. Aucune réponse. Silence complet. Il abuse quand même. Tant pis. Il finirait bien par revenir. Ce n'est que du bluff, c'est qu'elle commençait à le connaître un peu. Elle ferme ses yeux, prête à dormir pour quelques heures. Peut-être que ces vacances n'étaient pas si mal, en fin de compte.
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