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 bad decisions make good stories. (LOUKA)

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Angelica DeMichelis

Angelica DeMichelis

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MessageSujet: bad decisions make good stories. (LOUKA)    bad decisions make good stories. (LOUKA)  EmptyMar 7 Avr - 2:14

L'homme jouit du bonheur qu'il ressent, et la femme de celui qu'elle procure.
Le plaisir de l'un est de satisfaire des désirs, celui de l'autre est surtout de les faire naître.



bad decisions make good stories. (LOUKA)  LargeDangerous liaison  - Un regard qui le suit à la trace, qui se délecte à distance, gardant les mesures de sécurité. Pas trop proche. Jamais. Tu la connais par cœur sa silhouette, t'avais l'habitude de la chercher partout où tu posais les yeux, ce soir il en est de même mais pour d'autres raisons. Des raisons inavouables, des secrets teintés de cruauté, tu n'arrives même plus à faire la différence, les limites s'estompent. Tu ignores si tu l'as un jour faîte. Savoir quand tu pousses le vice trop loin, à un point de non retour, pour lui mais surtout pour toi. Il s'engouffre dans sa voiture, ton chauffeur ouvre la portière de la tienne.
Il rentre. Tu sors.
Schéma habituel. Répétitif. Un manège si bien rodé qu'il en deviendrait presque lassant.
Le visage imperturbable, le sourire figé tu attends qu'il s'éloigne au croisement tandis que tu tires sur ta cancerette en barre pour terminer de la consumer.
Tu devrais ressentir des remords ou bien une forme de culpabilité, tu devrais ressentir un poids, une douleur amère mais entière pour ce que tu lui fais subir, chaque jour un peu plus. Tu devrais.. Ressentir. Mais tu ne ressens pas. Rien. Joie, déception, regrets ça ne traverse pas la prison de glace que tu as érigé autour de toi, t'es devenue hermétique, une femme-imperméable sur laquelle la moindre chose bonne ou mauvaise glisse comme la pluie.
L'ancienne toi est révolue, finit.
Certaines choses vous changent à jamais. Il y a ces événements qui prennent le contrôle de votre vie, vous entraînant dans un tourbillon qui refaçonne ce que vous êtes. T'as carrément changé de pensées, d'attitudes.
Victime de toi-même.
Tu te détestes encore plus qu'avant.
Il y a désormais en toi une douleur désagréable, ancrée. Alors qu'il y a encore dix-huit mois, ce n'était que des passages, des montagnes russes. Un coup le bonheur, un autre le malheur.
Tu ne pensais pas pouvoir tomber toujours plus bas. Il en vient un moment où l'on ne peut que remonter. Mais non c'est la chute libre.
La tempête au dessus de toi, et en toi aussi, surtout en toi. Ils n'imaginent même pas les dégâts, tu brûle de l'intérieur. Tu ne sais même plus ce que tu veux.
Ce que tu sais juste, c'est que tu es devenue une femme détestable.
D'un geste vif tu jettes ta cigarette sur le trottoir et l'écrases sous ton talon aiguille avant de pénétrer dans l'immeuble. Tu n'as plus à confirmer ton identité, le personnel des lieux te connaît assez pour ne pas se mettre en travers de ta route sous peine d'être fustiger en public. Tu es d'une humeur exécrable à cause de cet autre homme qui te donne bien du fil à retordre surtout cette nuit. C'est impatiente que tu appelles l’ascendeur et tout aussi impatiente que tu attends que ce dernier te monte à l'étage de leurs bureaux, tu sors de la boîte en fer d'une démarche féline et décidée, furibonde mais tout à fait contrôlée, tu passes devant le laideron qui lui sert de secrétaire avant de pénétrer dans l'antre de la bête sans même prendre le temps de t'annoncer, tu n'as pas à t'encombrer de cela ou du moins tu ne veux pas t'encombrer d'avoir sa petite employée dans les pattes.  « Mais c'est qu'on travaille tard chez Morrison INC... » Te contentes-tu de dire en poussant la porte en verre. Les locaux sont vides de toute vie ou presque, ce pourquoi tu lui fais ton numéro sans craindre des regards indiscrets, curieux, intrusifs. Ce n'est pas sa secrétaire qui ira ragoter, tu le connais assez à présent pour savoir quel emprise il garde sur les gens qui travaillent pour lui et tu devines aisément qu'il doit elle aussi la tenir en laisse. Cette pensée t'arrache un sourire condescendant à l'égard de la demoiselle alors que tu enchaînes sur le même ton tout en déposant ton manteau sur un de ces fauteuils  « Alors c'est pour cela que tu m'as planté... Pour passer une autre longue nuit en tête à tête avec ma tendre moitié. » Cette fois c'est moqueuse que tu t'adresses à lui, la voix pleine de sous-entendus tu dissimules pourtant un agacement certain. Tu ne supportes qu'on te fasse faux-bond, ça ne t'arrive d'ailleurs jamais. Pas à toi. Tu n'es pas de ces femmes dont il peut disposer quand l'envie lui prend et tu refuses qu'il te relègue au second plan tel un rendez-vous d'affaire qu'il pourrait décaler à sa guise.  « Fais attention, un peu plus et je serais presque jalouse... » La jalousie ne fait pas partie de votre accord tacite et de toute manière vous ne jouez pas dans l'exclusivité, ni l'un, l'autre. Tu n'es certes pas partageuse mais tu aimes le provoquer sur ces réunions tardives qui s'éternisent un peu trop lorsqu'il passe ses soirées à travailler ici avec ton époux.
C'est avec une nonchalance non dissimulée que tu viens te poser sur le coin libre de son bureau tandis que tes mains libres commencent à tripoter un des stylos excessivement cher qui traîne parmi ses papiers  « Quel dommage qu'Elijah ait dû partir... Il a eu une urgence ? » Sifflotes-tu entre tes dents en lui lançant un regard complice, regard qui en dit long sur tes agissements dans cette affaire car tu ne peux pas niée que tu es derrière ce départ inopiné.  « J'ai entendu dire qu'un appartement de l'Upper East Side avait pris feu.. Je crois que c'est dans notre rue, ça m’inquiéterait presque. » Tu n'es pas folle au point d'avoir mis le feu à ton propre appartement, quoique.. Il t'es déjà arrivé d'avoir ce genre de soucis à cause du nombre de cigarettes que tu descends à n'importe quel moment, par contre tu te félicite d'être allée à cette fête avec Aria le mois dernier dans cette caserne de pompiers, te rendre à Coney Island pour voir ces hommes ne te réjouissais guère pourtant. Cela dit la faveur que te devais l'un d'entre eux t'as bien été utile ce soir, ou plutôt la faveur que tu lui as obligé à te devoir. Tu savais qu'Elijah se précipiterait chez vous pour vérifier que ces chers petits dossiers adorés n''étaient pas parti en fumé. Par contre est-ce qu'il se préoccupe de ton sort ? Tu n'en es plus aussi certaine qu'autrefois. Te percevant déjà comme le démon incarné il doit se dire que tu es aussi à l'épreuve des flammes, la cruauté : ça conserve.
Reportant de nouveau ton attention sur Louka tu te redresses et en quelques pas fais le tour de son bureau pour te retrouver face à lui, tu te penches un peu plus afin de te retrouver à sa hauteur  « Mais ne t'en fais pas pour lui... » Tu laisses ta phrase en suspend quelques secondes remarquant un cil qui s'est échoué sur sa joue, tu t'en empares avec facilité du bout de l'index avant de reprendre  « Il ne retrouvera qu'un appartement vide.. Sans la moindre, petite, étincelle. » Tu accompagne le geste à la parole en soufflant d'un coup sec sur le cil tandis que ta bouche s'étire en un rictus espiègle. Ta phrase est à double-sens comme souvent, cela fait bien longtemps que votre mariage est dénué de la moindre étincelle, que le feu s'est éteint. Peut-être même qu'il n'a jamais été présent, plus le temps passe et moins tu ne saurais dire ce qui vous a rapproché et déchiré.
Sûrement toi. Probablement lui.
Peu importe à qui incombe la faute.
Et cette liaison n'est qu'une conséquence d'un problème déjà présent depuis longtemps.
Tu l'alimentes, tu creuses le gouffre.
On croit qu'on peut s'écarter du droit chemin en douce sans que l'ordre en soit troublé. Mais toute action entraîne une série de complications.


 
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Louka Wemblay

Louka Wemblay

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MessageSujet: Re: bad decisions make good stories. (LOUKA)    bad decisions make good stories. (LOUKA)  EmptyMar 7 Avr - 17:55

Une énième nuit passée à travailler. Oh, ils pourraient croire que tu restes là par simple envie de travailler. Que tout ce qui te décide c'est ton sens du devoir et ton envie de satisfaire ton patron. Mais tu connais cette petite voix à l'intérieur de toi. Celle qui appelle à l'excuse. Tu sais ce que tu fais ici. Tu sais ce qui te prend. Tu sais pourquoi tes doigts pianotent sur ton bureau, pourquoi ton sang ne fait qu'un tour. Tu sais que tu devrais être ailleurs. Que tu peux très bien laisser Elijah rester tard au bureau. Qu'à cet instant précis, il n'a pas forcément besoin de ta présence, elle pourrait se révéler utile mais non nécessaire. Tu sais tout cela et pourtant tu es là. Et pourtant, tu lui as laissé ce simple message indiquant que tu avais trop de boulots et que tu ne pourrais venir ce soir. Solution qui tu tuais tout en te soulageant. Le mensonge, l'épée de Damoclès au-dessus de ta tête, elle tanguait de plus en plus. Résister, une soirée sans aller la voir, tu pouvais bien le faire. Ne pas laisser tes envies prendre le pas sur ta réussite. T'éloigner d'elle c'était t'assurer ta survie. Jouer ce double jeu devenait chaque jour plus éreintant. Pas que tu en étais incapable mais le gamin était un bon cas et toi tu baisais sa femme. Tu la faisais crier tandis qu'il se tuait au boulot. T'étais vraiment pas bien dans ta tête. Tu ne le sauras jamais. Tu le sais. Une soirée à bosser, une soirée à ne penser à rien d'autre que le monde des affaires. Une soirée à ne pas voir les regrets s'agglutiner. Tu hais les images qui s'insinuent dans ton esprit. Tu hais d'avoir annulé mais tu apprécies, ta force, ta vivacité d'esprit, tout ce que tu as mis en place pour rester bien sagement ici au lieu de prendre ton pied. Peut-être que tu partirais dans pas longtemps, juste cherché une donzelle potable, lui faire rapidement son affaire et puis pouvoir profiter de ta soirée un peu trop tranquille. Mais les évènements ne vont jamais comme on les envisage. Tu entends le bruit de ses talons. Tu les reconnais mais tu ne lèves pas la tête. Elle vient surement voir si son époux est dans ton très cher bureau. Tu sais bien que non mais tu espères tout de même, un peu trop sans doute. Tu entends la porte s'ouvrir et puis se refermer mais tu ne réagis pas. Tu restes concentré sur ton dossier. Parce qu'elle n'a pas d'importance, parce que tu ne lui en donneras jamais plus. Elle n'est rien, elle n'est qu'une paire de jambes, des beaux seins, un corps agréable. Oui bon, tu es mal barré. « Mais c'est qu'on travaille tard chez Morrison INC... » Elle n'est pas très contente que tu aies osé lui poser un lapin mais tu n'en as que faire. La tête plongée dans tes dossiers, tu ne la relèves pas de suite. La faire patienter. La rendre encore plus furibonde. Tu sais que cela ne lui plaira pas et c'est justement ce qui te fait continuer à agir de la sorte. Un petit moment, le temps qu'elle dépose son manteau sur un fauteuil et tu décides enfin à lui accorder un regard. Un regard qui la détaillait de haut en bas, s'arrêtant sur le bas de sa robe, remontant petit à petit. Regard charmé par ce qu'il voyait mais qui n'en disait mot, qui ne laissait rien paraitre. Tu ne la laisserais pas savoir, pas maintenant pas aujourd'hui, pas ici. « Tout le monde ne peut pas être une croqueuse de diamants, certains ont besoin de travailler pour vivre. » Tu savais que ta phrase ne voulait rien dire ou du moins qu'elle n'avait pas de sens pour ta propre personne. L'argent n'allait pas te manquer parce que tu travaillais moins longtemps. Non, tu avais un salaire avec pleins de petits zéros, une place en ordre, de l'argent à ne jamais pouvoir tout dilapider mais tu voulais lui donner tort, ne pas la laisser prendre le dessus ne serait-ce qu'une seconde. « Normalement une personne civilisée dit bonjour en entrant dans une pièce. » Un sourire mutin vint prendre place sur tes lèvres tandis que ton regard se dirigeait à nouveau vers ta paperasse. « Alors, c'est pour cela que tu m'as planté... Pour passer une autre longue nuit en tête à tête avec ma tendre moitié. » Elle se veut moqueuse mais tu ressens ce petit côté non satisfaite. Elle n'apprécie pas que tu sois ici plutôt que dans votre chambre d'hôtel. Mais elle ne te dirige pas, elle ne le fera jamais et tu ne la laisseras jamais faire. Elle n'est qu'un amusement, rien de plus. Un amusement dont tu ne te passes toutefois pas. « Fais attention, un peu plus et je serais presque jalouse... » Un léger éclat de rire vient prendre place sur ton visage tandis que tu relèves enfin le visage vers elle. Comme si la jalousie avait quelque chose à voir dans votre manière d'agir ? Tu n'étais pas jaloux et elle ne l'était pas non plus, vous pouviez aller voir la terre entière et c'est d'ailleurs quelque chose dont tu ne privais pas. « Alors, je ne devrais pas te parler des trois demoiselles que je me suis tapée depuis notre dernière rencontre. »Un sourire plein de malice se place sur tes traits. Tu la provoquais, tu le savais et tu n'avais pas la moindre envie de t'en cacher. Reposant ton regard sur tes papiers, tu la fis patienter quelques instants avant de continuer ce que tu avais à dire. Comme si ça présence pouvait facilement être mise de côté comme si elle n'était rien de plus qu'une distraction. Et tout cela t'amusait grandement. « Je t'ai planté pour finir une partie de mon travail et aider ton mari dans ce domaine.» Une petite pause, juste le temps de planter ton regard dans le sien. « Mais si un jour il me prenait l'envie de lui tailler une pipe, tu serais la première au courant. » Tu te jouais d'elle tout en sachant bien que sa présence ne pouvait que t'arrêter des ennuis. La voir au bureau était loin d'être évident pour toi et c'est sans doute ce qui te poussait à passer le plus clair de ton temps, le nez dans tes papiers plutôt que de la regarder droit dans les yeux ou même ailleurs. Beaucoup d'endroits à observer sur son petit corps.

S'approchant de toi, elle vint s'installer sur un coin de ton bureau, proche tout en étant loin, une situation qui te dérangeait un peu plus que précédemment, surtout qu'elle se permettrait de s'amuser avec les objets sur ce dernier. Tu n'appréciais pas cela, tout était mis de manière à rendre le tout parfait. Chaque objet à sa place et elle était en train de tout déranger. « Quel dommage qu'Elijah ait dû partir... Il a eu une urgence ? J'ai entendu dire qu'un appartement de l'Upper East Side avait pris feu. Je crois que c'est dans notre rue, ça m'inquiéterait presque. » Et tu l'écoutes attentivement, la tête complètement relevée vers elle. Ton regard ne laisse que peu de doute sur tes pensées. Est-ce qu'elle a mis le feu à l'appartement ? Est-ce qu'elle serait capable d'un tel acte ? Tu ne la connaissais pas assez pour avoir une réponse à cette question. Elle était, pour l'instant, dans ton esprit, capable de ne pas le faire et également de le faire. Cette femme avait une lueur laissant paraitre que rien ne lui était impossible. Toujours en train de te demander si elle a été capable d'un tel acte, la donzelle change encore une fois de position, faisant le tour de ton bureau pour se retrouver face à toi, légèrement penchée, un peu trop d'ailleurs. La vue qui t'es offerte est loin de te laisser insensible même si rien dans ton attitude ne le laisse paraitre. « Mais ne t'en fais pas pour lui... » Elle touche doucement ton visage, l'effleure pour enlever un cil, un contact électrisant, un rappel de ce que tu n'auras pas aujourd'hui, de ce à quoi tu as été prêt à renoncer pour le mieux-être de tout le monde, surtout pour ta place. « Il ne retrouvera qu'un appartement vide. Sans la moindre, petite, étincelle. » Définitivement soulagé, ton visage se détend un peu plus, tu sais que rien ne lui est arrivé, que rien ne lui arrivera, qu'elle ne lui a pas fait le moindre mal. Mais tu saisis également le double-sens de ses propos, celui qui lui rappelle ce que tu fais. Combien tu abuses d'un bien qui n'est pas le tien. Qu'elle n'a rien à faire ici, rien à faire dans ton bureau, dans ta vie, dans votre échange des corps. Tout cela n'est qu'un interdit, malheureusement trop plaisant, trop satisfaisant pour que les remords arrivent à complètement t'arrêter. « Pourquoi avais-tu donc tant besoin d'éloigner ton mari ? » Tu ne prends pas de gants, jamais avec elle, parce que ce n'est pas cela qui régule votre manière d'agir. Tu ne veux pas la laisser agir sur toi, agir plus qu'elle ne le fait déjà, lui donner des choses qu'elle ne peut pas posséder. Et puis, lui parler trop longtemps ici est loin de t'arranger. Tu n'apprécies que moyennement que quelqu'un puisse vous observer, découvrir ce qui se trame ici, ce qui vous amènent à vous côtoyer de la sorte. Non, personne ne doit savoir ce qu'elle fait là. « Je te rappelle également que je suis en train de travailler sur mon lieu de travail où il est aisé de nous observer. » Il avait insisté sur le mot travail comme une insulte, comme pour lui montrer qu'il n'était nullement prêt à se laisser aller dans un tel lieu. Qu'il ne risquerait pas davantage sa place en tentant le diable dans un pareil lieu. Détachant son regard du sien, tu te reconcentras sur tes papiers, comme si elle n'existait pas, comme si elle n'était pas si près, comme si son corps si désirable ne t'appelait pas, ne te donnait pas envie d'une toute autre fin à cette entrevue.
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Angelica DeMichelis

Angelica DeMichelis

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MessageSujet: Re: bad decisions make good stories. (LOUKA)    bad decisions make good stories. (LOUKA)  EmptyMer 8 Avr - 1:56

L'homme jouit du bonheur qu'il ressent, et la femme de celui qu'elle procure.
Le plaisir de l'un est de satisfaire des désirs, celui de l'autre est surtout de les faire naître.



bad decisions make good stories. (LOUKA)  LargeDangerous liaison  - Tu t'invites, tu prends tes aises sans lui demander son avis, et d'ailleurs tu te fiches de son avis, ce n'est pas comme si tu avais besoin de son autorisation pour faire ce qui te chantait, et ce dont tu as envie à cet instant c'est de te venger du lapin qu'il vient de te poser. Quel meilleur moyen de le faire que venir le perturber dans son sanctuaire inviolable, son lieu de travail si tabou comme il aime à te le faire penser.
Parce que oui tu es une mondaine, une héritière, une croqueuse de diamants comme il te le fait très justement remarqué.
Et alors ?
Personne n'a jamais attendu de toi que tu incarnes autre chose qu'une femme-trophée à exposer quand la situation l'exige, personne même pas toi. On t'a toujours éduqué dans ce sens, toute ta génération en réalité, cette jeunesse dorée à qui tout a toujours été dû et qui trouve cela parfaitement normale.
Tu fais partie de ces femmes, celles de la pire espèce, une pétasse des beaux quartiers parisiens, mieux habillée que la maîtresse du patron.
Les serveurs dans les endroits « branchés » ou vendeur dans les boutiques de luxe, te souhaitent sans doute la mort, à toi, et à tes pareilles. Mais on ne tue pas la poule aux œufs d’or.
Tu es le symbole éclatant de la haute société new-yorkaise.
L’incarnation des Privilèges.
L’effluve du Capitalisme.
En digne héritière de générations de femmes du monde, tu passes plus de temps à te laquer les ongles, à te dorer la pilule au Comptoir du soleil, à rester le cul sur un fauteuil et la tête dans les mains d’un coiffeur, à lécher les vitrines de chez Tiffany's, que le commun des mortels à travailler pour subvenir à leurs petits besoins. Embrigadée dans le tourbillon des tentations ostentatoires, tu es la muse du dieu Paraître et t'immoles gaiement sur son autel chaque mois l’équivalent d'un salaire. Alors certes, il a raison, tu ne travailles pas pour vivre mais sa petite remarques qui se veut piquante te fait à peine sourciller.
Tu es peut-être un peu caricaturale. Et tous ces hommes en costumes-cravates peuvent bien avouer qu'ils te prennent pour une sacrée conne en total look Gucci, sourire bleeching et cils papillonnants. Mais ils ont tort de te sous-estimer, ce sont des armes redoutables, c’est grâce à elles que tu es là où tu es en ayant fait le quart des efforts que doivent fournir ces messieurs pour leur place si chère payée au sein d'une quelconque société cotée en bourse.  « Ce n'est pas un bon jour, et tu sais bien que je déteste l'hypocrisie. » Dis-tu le plus hypocritement du monde, l'honnêteté ne rentre pas dans tes priorités cependant certes ce n'est pas un bon jour, ou plutôt pas une bonne nuit elle commence même fort mal et uniquement par sa faute.
Tu ne t'encombres pas de fausses politesses avec lui c'est loin d'être à ton goût.
Au lieu de cela tu fais intrusion telle une tornade et exiges l'attention qu'il s'est cru en droit de te refuser un peu plus tôt dans la soirée, tu t'imposes, tu déplaces ses affaires et lui vole de son temps sans la moindre gêne aucune.
Un rire espiègle t'échappes lorsqu'il en vient à parler de ces conquêtes quotidienne dans le but évident de te provoquer, sa réaction t'amuses réellement mais tu ne peux cacher une part d'irritation face à la nonchalance dont il fait preuve, pas que tu sois possessive..
Bien sur que si.
Tu es possessive, ce qui est à toi est à toi et tu n'es guère prêteuse.
Mais Louka n'est pas à toi et ne l'a jamais été, tu n'as d'ailleurs à aucun moment évoqué l'envie que ce soit le cas, pourtant tu n'aimes pas qu'il affiche son blason de séducteur sous ton nez, tu trouves cela mal venu et fort agaçant, parce que tu refuses catégoriquement de passer au second plan.
Tu gardes le silence préférant reporter ta frustration sur son stylo plutôt que lui donner satisfaction en répliquant  « Mais si un jour il me prenait l'envie de lui tailler une pipe, tu serais la première au courant. » Arquant un sourcil tu le jauges un instant dubitative mais toujours un sourire taquin au coin des lèvres  « Ô mais je t'en prie, ne te prive pas pour moi. Elijah a quelques... Disons besoins à assouvir, et je préfère que ce soit toi qui t'y colle que moi. » Lui réponds-tu du tac au tac, votre conversation semble bon enfant et on pourrait sûrement facilement s'y méprendre mais tu le sais assez proche de ton mari pour connaître la vérité et il a parfaitement conscience que tu prends un malin plaisir à mener la vie dur à Elijah. Le fait que tu lui interdises ta chambre n'a jamais été clairement évoqué mais tu doutes qu'il le soupçonne son esprit de déduction à l’affût.
La conversation dévie rapidement sur ta dernière trouvaille en date pour pourrir la vie de ton cher et tendre tandis que tu te rapproches de lui. Et puis la question tombe, franche et claire elle te fait sourire de plus belle puisqu'il veut te pousser à parler sans détour tout comme lui, pourtant il joue au plus naïf et fait semblant de ne pas comprendre tes intentions lorsqu'il les a déjà cerné depuis longtemps.  « Et bien... Ce n'est pas tant de son bureau que je voulais l'éloigner mais de toi. J'avais besoin d'avoir toute ton attention. » et à mesure que tu termines ta phrase tes mains se calent sur ses genoux pour mieux remonter le long de ses cuisses en s'arrêtant juste au point critique de celles-ci. Tu es venue réclamer ton dû mais c'était sans compter sur son incroyablement détermination à te tenir tête. Il te repousse de plus belle pour retourner à ces papiers plein de statistiques plus barbants les uns que les autres. Tu soupires d'exaspération n'aimant pas être ignorée de la sorte et n'en ayant d'ailleurs pas l'habitude.
« Son lieu de travail », quelle ironie sachant que c'est précisément à cet endroit que vous vous êtes rencontrés et qu'il s'est mis en chasse d'une proie qui risquait de lui coûter cher une fois dévorée.
Tu fais la sourde oreille à ces vaines revendications, s'il pense que tu vas purement et simplement accepter sa requête il se trompe bel et bien, tu ne suis que tes envies et tes envies seulement et elles priment toujours sur celles des autres. Plus il te pousse vers la sortie en plaidant un interdit, plus tu as envie de t'éterniser et jouer avec ses nerfs. C'est ce que tu t'appliques à faire en t'asseyant jambes croisées sur son bureau juste devant lui et repoussant sa paperasse d'une main ferme pour qu'elle laisse place à ton royal fessier. Les mains accrochées au meuble tu cales ton pied entre ses jambes l'obligeant à les écarter pour éviter de voir son précieux costume écorché par tes talons aiguilles.  « Tu fais bien de me le rappeler en effet, cela m'était complètement sorti de l'esprit. » Mesquine à souhait tu pousses un peu plus le bouchon et continues sur ta lancée, tu ne vas pas t'arrêter en si bon chemin après tout  « C'est vrai... Il aurait été bien moins inconvenant pour toi qu'on puisse s'entretenir à l’abri des regards. Comme dans une chambre d'hôtel par exemple.. Quel dommage que tu n'es pas pu te libérer. Tu as de la chance que magnanime comme je suis j'ai fait le déplacement jusqu'ici. » Cela n'a rien à voir avec un quelconque sentiment de générosité et il le sait pertinemment, tu viens juste lui faire payer cet affront, vindicative comme tu es, tu as éloignée Elijah par précaution mais ne lui épargnes pas pour autant les bruits de couloirs que pourrait engendrer ton comportement présent. Tu rends toujours coups pour coups.  « Quoi ? Tu trouves que notre proximité est déplacée ? » Attrapant du bout des doigts le pan de sa cravate tu tires agilement dessus pour obliger son fauteuil à rouler jusqu'à toi et à diminuer encore la distance entre vos deux corps  « Je me demande bien ce qu'en penserait le patron.. » Tu n'es pas docile, tu n'es pas facile, et tu peux continuer longtemps ton petit manège tant tu veux lui rappeler ce qu'il a semblé oublier cette nuit.
Tu lui pardonnerais volontiers son orgueil, s'il n'avait blessé le tien.


 
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Louka Wemblay

Louka Wemblay

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MessageSujet: Re: bad decisions make good stories. (LOUKA)    bad decisions make good stories. (LOUKA)  EmptyMer 8 Avr - 11:26

Tu la hais de s'imposer à ta vue dans de telles conditions, dans un tel lieu. Mais tu sais qu'elle ne vient que pour t'avoir, que pour te punir de l'avoir laissée seule ce soir. Tu le sais et c'est ce qui te pousse à continuer ton petit jeu, à te fixer uniquement sur ton boulot et non sur elle. Tu n'es pas là pour elle. Tu n'es pas à sa merci. Tu n'es pas à elle. Et cela tu veux le lui faire comprendre. Tu ne seras jamais à personne et surtout pas à elle. Tu te contentes d'agir comme si elle n'était qu'une distraction facilement oubliable. Une ombre dans cette pièce qui ne dérange en rien ta manière d'agir. Sauver les apparences pour te sauver, pour ne rien montrer dans ce lieu oh combien inapproprié. « Ce n'est pas un bon jour, et tu sais bien que je déteste l'hypocrisie. » Tu souris sans rien répondre. Car tu sais où elle veut en venir. Tu sais ce qu'elle désirait et qui n'était pas venu à elle toi. Mais tu n'es pas sien, tu ne le seras jamais, elle ne t'aura jamais, plus d'un instant. Comme pour le prouver, tes prochains mots se font plus froids, plus mesquins. Tes mots puent mais tu les prononces quand même. Pour qu'elle réagisse, pour qu'elle comprenne que jamais au grand jamais elle n'aura le dessus. Qu'elle n'est pas la seule dont ton corps se délecte. Et même si elle ne répondit pas à ta remarque, tu sens combien cette dernière lui parait déplaisante, combien elle n'apprécie pas de savoir qu'elle n'est qu'une dans la multitude, que tu ne lui accordes en rien le privilège de l'exclusivité. Enfin cela elle le savait mais peut-être n'avait-elle pas compris ce que cela amenait totalement. Peut-être ne te pensait-elle pas capable d'évoquer tes autres demoiselles devant elle. Elle ne te connaît pas... Et puis tu sors une énormité une pipe à Elijah, comme si tu es capable de toucher un mec de la sorte ? Pas du tout mais elle ne le sait pas, elle peut en douter et puis, si tu aimais bien les mecs peut-être qu'il aurait pu t'attirer. Mais ce n'est pas le cas, malheureusement pour toi, ce sont les donzelles qui t'attirent, celles qui ne sont pas faites pour toi, celles avec qui les relations se feront toujours dans une effroyable douleur. Tout ce que tu ne pourras jamais mettre de côté. Tout ce que tu es et qui par moment te fait agir comme une sombre crétin, comme le jour où tu t'es laissé aller avec Angie. Une putain de nuit que tu payes encore maintenant. Parce qu'elle est là. Parce qu'elle vient t'envahir et que tu hais cela. « Ô mais je t'en prie, ne te prive pas pour moi. Elijah a quelques... Disons besoins à assouvir, et je préfère que ce soit toi qui t'y colle que moi. » Ce pauvre Elijah, comment fait-il pour supporter une pareille femme ? Tu ne comprends pas ou plutôt tu ne veux pas comprendre. Penser à eux c'est remettre en avant plan ce que tu fais. Ce qui te torture si souvent l'esprit et tu ne veux pas y penser. Pas maintenant, jamais, mais surtout pas maintenant. Pas quand elle est dans cette pièce, pas quand elle te jauge du regard, pas quand elle se joue de toi. Pas quand elle t'envahit d'une manière si vindicative et orgueilleuse. « Je ne suis pas certain qu'il apprécierait le traitement, moi non plus d'ailleurs, mais à défaut de lui ouvrir tes jambes, tu pourrais au moins lui en proposer d'autres. » Ce n'est pas l'amant secret qui parle mais l'homme qui a tant besoin de plaisirs charnels, qui ne pourrait jamais accepter qu'une femme l'en prive, même si elle ressemble à Angie, surtout si elle ressemble à cette diablesse. Tu plains ton patron et tu ne fais que t'en vouloir davantage de ce qui s'est passé. Tu ne fais que sourire davantage en pensant à ce qui ne s'est pas passé ce soir. Une bonne décision, la meilleure que tu pouvais prendre. « Elijah est un gars bien. » Tu sais que tu ne devrais pas parler de la sorte surtout avec ce qui se passe. Tu es pris entre deux feux et chacun brule si ardemment que tu ne sais lequel te détruiras en premier...

« Et bien... Ce n'est pas tant de son bureau que je voulais l'éloigner mais de toi. J'avais besoin d'avoir toute ton attention. » Et c'est bien ta veine. Surtout que la sorcière se joue charmeuse en posant tout doucement ses mains sur tes jambes, remontant petit à petit, jusqu'à un point sensible de ton anatomie. Elle veut t'avoir mais tu ne veux pas qu'elle t'ait ce soir. Tu n'es pas à elle, elle ne décide pas de la suite des évènements et tu le lui fais comprendre en la repoussant. Tu n'es pas prêt à lui accorder ce petit plaisir, pas après ce qu'elle vient de faire, surtout pas après ce qu'elle vient de faire. Tu retournes sur tes papiers avant de lui répondre. « Tu aurais pu t'épargner un déplacement, je ne suis pas disponible ce soir. » Ta réponse est arrivée vive, brève et surtout sans possibilité de contradiction. Elle peut faire ce qu'elle désire, tu n'es pas à sa merci, tu n'es pas à l'affut de ses décisions. Tu agis comme tu le désires et surement pas pour lui faire plaisir, surtout pas... Elle n'est pas partie et cela ne t'étonne pas. Tu sais qu'il en faut davantage pour qu'elle renonce, pour qu'elle accepte de ne pas être en position de force. Tu fais semblant de rien, tu continues de travailler jusqu'à ce qu'elle ne s'empare de ton bureau. Un grognement sort de tes lèvres tandis que ton regard se pose sur elle. Sur celle qui vient d'empiéter sur ton espace. Son cul a pris place sur ton bureau tandis qu'elle t'oblige à écarter les jambes. Les talons aiguilles, cela peut faire bien trop de dégâts pour que tu ne fasses pas attention. Ton regard n'est que violence, tu la hais et tu sais qu'elle n'aura pas le dernier mot, pas avec toi. « Tu fais bien de me le rappeler en effet, cela m'était complètement sorti de l'esprit. » Tu ne réponds rien à ses propos, tu te contentes de la regarder tout en éloignant un peu ta chaise, repoussant un peu son pied par la même occasion, lui prouvant qu'elle n'aurait pas le pouvoir sur toi, pas maintenant, jamais. Elle s'amuse à se la jouer stupide et tu ne fais que la détester encore davantage. Un beau merdier, voilà dans quoi tu t'es fourré. « C'est vrai... Il aurait été bien moins inconvenant pour toi qu'on puisse s'entretenir à l'abri des regards. Comme dans une chambre d'hôtel par exemple. Quel dommage que tu n'es pas pu te libérer. Tu as de la chance que magnanime comme je suis j'ai fait le déplacement jusqu'ici. » Ses propos te donnent envie de la tuer sur place. Elle agit et tu le hais pour cela. Ne rien répondre pour feindre une grande indifférence à ce qu'elle est en train de faire. Tu sais bien ce qu'elle est en train de faire. Elle te fait payer ton attitude, ton absence. Elle se moque de tout du moment qu'elle peut avoir le dessus, qu'elle peut te montrer qu'on ne la traite pas de la sorte. Mais tu n'es pas son chien, tu n'es pas un toutou obéissant et cela, elle le sait bien. « Quel dommage que je n'ai nullement envie de m'entretenir avec ta personne. » La réponse s'est voulue brève, juste une petite remarque avant qu'elle ne continue ses assauts bien loin de te satisfaire, bien loin de te faire plaisir, bien loin de te donner envie, bien loin de tout ce que tu as en tête. Tu n'es pas sa chose, tu ne lui accorderas jamais cette partie de ton être. « Quoi ? Tu trouves que notre proximité est déplacée ? » Et elle continue allant toujours plus loin, s'emparant de ta cravate pour t'obliger à revenir vers elle, pour te rapprocher, pour sentir son pied si proche d'un point sensible de ton anatomie, pour apercevoir cette jambe nue, pour, revenir plus proche du fruit défendu. Tu la hais et cette envie de réagir prend de plus en plus de place dans ta personne, mais tu te connais, tu sais ce qui se passera... « Je me demande bien ce qu'en penserait le patron.. » Et c'est la phrase de trop, celle qui va te faire dérailler. D'une main puissante, tu t'empares de sa main tenant ta cravate pour la faire lâcher. Tu enlèves avec force sa jambe avant de te lever, la dominant complètement. Ton regard brule d'une braise brulante, cette braise pouvant tout aussi bien être du désir qu'une haine profonde ou bien un mélange des deux. Sans vraiment de ménagement tu l'obliges à s'allonger sur ton bureau afin qu'elle soit invisible de l'extérieur tandis que tes mains viennent s'emparer de son cou sans serrer pour autant. « Si je chute je t'entraine avec moi... » Une première phrase, un premier ordre, une première menace. « Je ne suis pas ta chose ! Si je dis non c'est non. Si je ne viens pas te voir c'est parce que je n'avais pas envie de te voir. Pas envie de te sauter. Pas envie de te retrouver. Mon bureau, ma décision, alors tu vas gentiment dégager ton cul de mon bureau ou sinon je risque de fortement m'énerver. » Une petite pause tandis que tu te penches vers elle, tes lèvres venant se poser près de son oreille. « Et tu n'aimerais nullement cela. » Comme pour le prouver tes mains serrent sa gorge, assez fort pour lui faire mal, assez doucement pour ne rien commettre d'irréparable, comme une promesse de réaction si elle refuse de te laisser. Tu la tenais toujours lorsque tu mis en route ton parlophone pour parler à ta secrétaire. « Janice, vous pouvez y aller. » Tout le long de cette petite discussion, tu avais tenu son cou, comme pour lui faire mal, encore et encore, avant de relâcher sa prise. Ne lui accordant plus la moindre attention, tu te diriges vers le fauteuil et prend possession de son manteau. Tu ne t'approches plus d'elle, tu te contentes d'attendre près de ce fauteuil qu'elle veuille bien s'en aller. Le pire c'est que tu sais bien qu'elle ne choisira pas cette voie pourtant si facile...
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Angelica DeMichelis

Angelica DeMichelis

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MessageSujet: Re: bad decisions make good stories. (LOUKA)    bad decisions make good stories. (LOUKA)  EmptyMer 8 Avr - 18:17

L'homme jouit du bonheur qu'il ressent, et la femme de celui qu'elle procure.
Le plaisir de l'un est de satisfaire des désirs, celui de l'autre est surtout de les faire naître.



bad decisions make good stories. (LOUKA)  LargeDangerous liaison  - « Je ne suis pas certain qu'il apprécierait le traitement, moi non plus d'ailleurs, mais à défaut de lui ouvrir tes jambes, tu pourrais au moins lui en proposer d'autres. » Décidément de plus en plus amusant et tout aussi absurde, tes lèvres s'étirent en un autre sourire tandis que tu ne dis mot, sourire discret, presque imperceptible mais qui en dit long sur ton avis à ce propos, qui transpose à quel point cette idée te paraît ridicule et à mille lieux de tes préoccupations actuelles. Comme si tu étais disposée à trouver une amante à Elijah, tu ne doutes pas que s'il en désirait réellement une monsieur saurait se la dénicher seul, sa seule maîtresse est belle et bien sa place dans cette entreprise et il te trompe avec depuis longtemps, ton infidélité n'est qu'une conséquence amère de toutes les erreurs qui ont rongé votre couple. De plus tu ne ressens ni le besoin est encore moins l'envie de mettre fin à ses souffrances, le soulager en lui trouvant une distraction aux longues jambes et au décolleté plongeant serait loin de te faire plaisir, tu n'es pas là pour lui faciliter la vie et la lui rendre plus douce et accommodante mais bien le contraire. Louka devrait l'avoir saisis et tu te doutes bien que c'est le cas, faire semblant de ne pas comprendre est son dernier jeu en date pour t'irriter ce soir, mais il lui en faudra beaucoup plus si c'est le but qu'il s'est fixé. A ce jeu là tu es encore la meilleure car tu sais où appuyer pour déclencher sa colère, te faufilant tel le serpent que tu es dans ces failles pour en extraire la plus petite gêne et tirer dessus, l'envenimer, la déformer en la transformant en une rage certaine qui ne manquera pas de t’exploser au visage tôt ou tard.  Pour le moment il s'efforce de garder son calme légendaire et sa parfaite concentration, mettant tant d'efforts et de hargne à t'ignorer et cela ne te satisfait qu'un peu plus, la chute n'en sera que plus vertigineuse tant tu es sur le point de le pousser à bout jusqu'à le faire craquer. Tu peux le sentir déjà qui bouillonnes, plus exaspéré par ta présence à la mesure que les minutes défilent.

Il s'obstine pourtant à évoquer Elijah, tu ne sais trop si c'est pour se convaincre lui-même ou tenter de désarçonner la bombe que tu tiens entre tes doigts agiles, te stopper dans ton petit manège de reine des garces. Pour seule réponse tu lèves les yeux au ciel en te détournant, « un gars bien » quels mots dénués de sens pour toi. T'as conscience qu'il ne connaît pas aussi bien ton époux que tu aurais pu le croire s'il tient de tels propos, mais ce n'est pas sa faute, qui pourrait comprendre que derrière l'automate en costume se cache le pire des enfoiré qui provoque ta divine colère dès qu'il entre dans ton champs de vision. Il ne sait pas grand chose de toi, ni de lui, et encore moins de vous. Seulement ce que vous voulez bien lui laisser percevoir et l'inverse est tout aussi vrai, Louka dissimule ses secrets et ses faiblesses bien à l'abri de tes yeux avides et de ta personnalité manipulatrice. Parce qu'il y a des limites à ne pas franchir, une trop grande intimité est synonyme d'attachement, de complications et fausses préoccupations et ce n'est définitivement pas pour vous. N'est-ce pas ?  « Oui.. Contrairement à toi. » Lui balances-tu à la figure malicieuse, tu te moques ouvertement lui faisant remarqué à quel point il se comporte comme un beau salaud avec cet homme qu'il considère comme « bon », le paradoxe t'amuses beaucoup tu dois l'admettre, avoir tant d'estime pour son acolyte et si peu à la fois, s'en préoccuper sincèrement et cependant lui planter un couteau derrière le dos avec si peu de retenue et d'hésitation. La situation est réellement cocasse à tes yeux mais tu vois bien que lui n'a pas du tout envie de rire face à tes attaques, ce qui ne t'empêche cela dit pas de profiter du tableau bien au contraire.

Tu t'acharnes encore et toujours à le faire sortir de ses gonds, le titiller sans relâche pour l'obliger à sortir son nez de sa paperasse et à reporter son attention sur toi. Tu peux voir la lueur de fauve se réveiller dans ses yeux, ses yeux qui te mitraillent sur place te sommant de le laisser en paix, de cesser tes enfantillages et tes caprices mais tu n'es pas décidée, et quand tu n'es pas décidée tu peux pousser très loin la mesquinerie, si loin pour le faire simplement réagir, avec les années ton rôle de Némésis est parfaitement maîtrisé. Tu devines en un coup d'oeil que tu provoques chez lui plus des envies de meurtre qu'autre chose mais cela t'importe peu puisque ce résultat est parfaitement désiré. Et tu le presses si bien qu'il finit par rendre les armes et abandonner derrière lui tout le contrôle qu'il s'efforçait de garder jusqu'ici, il se redresse en un instant et avant même que tu ne puisses te rendre compte de quoi que ce soit tu te retrouves clouée au bureau sa main enserrant ton cou d'une manière si peu agréable. Néanmoins sa menace n'a pas l'effet escompté car tu lui craches au visage un rire sonore et horripilant au possible, un rire qui lui fait comprendre à quel point ses mots sont caduques et ne provoquent pas la moindre peur chez toi. Pas que tu ne le prennes pas au sérieux bien au contraire mais parce que tu sais des choses qu'il ignore et tu as bien l'intention que cela reste ainsi, du moins, pour le moment. Il ne voit que la partie émergée de l'iceberg tandis que tu jouis de ta vue d'ensemble, il ignore encore que tu te moques éperdument de chuter avec lui, tu es déjà plus bas que terre et personne ne peut te sortir du trou sans fond dans lequel tu es tombée il y a deux ans. L'intérêt qu'il te porte est peut-être uniquement charnel mais le tien va bien au delà, tu ne l'as pas choisi au hasard, le jeu de la séduction et ton appétit sexuel ne sont pas les seuls critères qui t'ont poussé vers lui et sûrement pas le plus importants. Les raisons qui l'ont fait hésiter à céder et le font se sentir si coupable sont précisément celles qui t'apportent à toi jubilation. Si Elijah en vient à apprendre la vérité la trahison ne sera que plus douloureuse et ta satiété entière. Alors tu ris, tu ris à gorge déployée parce que dans votre découverte il à tout à perdre et toi tout à gagner. Ta réaction ne fait que l'énerver un peu plus tandis qu'il décharge ses paroles vexantes à ton oreille, il clame haut et fort ne pas être ta chose, ton pantin personnel dont tu peux disposer quand cela te chante, tu te refermes aussitôt blessée dans ta fierté de femme. Tes mains viennent agripper la sienne qui se resserre un peu plus fort sur ton cou, tu tentes de le faire lâcher prise commençant à ressentir une gêne, non pas tout à fait une gêne, mais une vive douleur parcourant ta peau qui se tort sous sa force d'homme. Totalement impuissante face à sa poigne tu dois te contenter d'attendre qu'il te relâche et cela n'est ni dans tes habitudes ni à ton goût, tu détestes qu'il joue de sa puissance masculine pour te dominer, en tout cas pas dans ce genre de situation. Il te provoque malgré lui en t'assurant que tu n'aimerais guère qu'il s'énerve, faisant naître chez toi le désir ardent de le faire rager encore plus. Tu veux l'énerver, pour lui prouver qu'il ne peut pas te traiter de la sorte sans souffrir des conséquences. Il a voulu te soumettre et a fait une grossière erreur.

Il te libère enfin, dans un automatisme tu passes tes doigts sur ta nuque endoloris comme pour mieux ressentir cette offense, t'en délecter pour la punir. Tu grimaces méprisante en attrapant d'un coup sec le manteau qu'il te tend pour t'indiquer la sortie, tu le glisses sur tes épaules avant de te retourner vers lui tout en poussant la porte de son bureau  « Tu devrais savoir depuis le temps que j'aime les sorties théâtrales ! » Lui rétorques-tu en t'éloignant un air de défis dans le regard, tes yeux tombent sur sa petite et docile secrétaire en train de rassembler ses affaires, elle s'apprête sûrement à rentrer chez elle mais c'était sans compter sur ton interruption inattendue,  « Janice vous rentrez chez vous ? » Demandes-tu feignant de t'en préoccuper en lui adressant un large sourire d'une sympathie à vomir, tu jettes un bref coup d'oeil à Louka pour t'assurer qu'il ne perd pas une miette du spectacle  « Votre patron vous fait travailler tard, j'espère qu'il vous paye vos heures supplémentaires au moins. Ça me rassure de savoir que vous veillez bien sur lui, le pauvre chéri travaille tellement qu'il en devient presque exécrable parfois. » Tu sais que cette fois tu vas trop loin, parler de la sorte à son employée est le mettre dans une situation délicate. Vous avez toujours tout mis en oeuvre pour cacher votre proximité en ces lieux et tu la dévoiles sans aucune gêne en étant si familière  « Mais je suppose que vous vous en êtes rendue compte, vous êtes comme son ombre ici.. Ce que vous devez en savoir des choses à son propos, le genre de petits secrets à ne surtout pas dévoiler. Tout ceci me rend bien curieuse tout à coup.. mais je suis ravis de constater que vous êtes une personne de confiance. » Tu fais à peine attention à ce qu'elle peut bien te répondre de sa voix embarrassée, toute ton attention est portée sur Louka qui vous a rejoint dans l'espoir de limiter les dégâts mais il est difficile de te faire taire lorsque ta langue a commencé à se délier. Tu t'approches de nouveau de lui en remettant ton sac sur ton épaule avant de déposer un baiser sur sa joue sous les yeux de Janice, geste qui se veut tendre mais qui cache ta mauvaise foi, lèvres empoisonnées qui lui délivrent qu'il a eu tort de te défier  « On se retrouve plus tard, je dois filer. Je ne voudrais pas faire attendre mon cher mari. » Glisses-tu au même moment souriant de plus belle à sa secrétaire, histoire de lui confirmer votre liaison si jamais elle n'avait pas compris avec tes sous-entendus pourtant évidents  « Bonne nuit Janice. » C'est triomphante et satisfaite que tu te décides enfin à quitter les lieux. A présent tu peux partir comme il l'a tant souhaité, tu as accomplis ta tâche, déchargé ton courroux. Tu pénètres dans l'ascenseur appuyant sur le bouton du rez-de-chaussé avant de fouiller dans ton sac à la recherche d'une cigarette. La cigarette de la victoire et tu comptes bien la savourer.


 
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Louka Wemblay

Louka Wemblay

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MessageSujet: Re: bad decisions make good stories. (LOUKA)    bad decisions make good stories. (LOUKA)  EmptyMer 8 Avr - 21:23

Il y avait elle. Il y avait lui. Et puis il y avait toi. Rien n'allait bien, rien ne se passait comme il le fallait, tout allait de travers et tu étais incapable de t'en sortir. Parce qu'elle était là. Parce qu'elle se jouait de toi et que vous vous jouiez de lui. Tu la haïssais de te mettre dans une telle situation, de te rendre de la sorte, de te priver de toutes tes possibilités d'agir. Ou plutôt tu n'agissais pas comme il le fallait. Tu te perdais en chemin. Tu mettais de côté tout ce qui devait avoir de l'importance. Tu prenais ce qui ne pouvait être pris. Tu agissais comme il ne fallait pas agir. Tu étais là et en même temps ailleurs. Tu aurais dû t'arrêter depuis bien longtemps mais tu en restais incapable, maintenant, demain, peut-être à tout jamais. La seule chose que tu pouvais réaliser c'était la maintenir à distance. Tenter de ne pas passer pour le sombre crétin, pour l'imbécile, pour ce que tu étais au fond. Tenté de résister pour ne pas subir totalement... « Oui.. Contrairement à toi. » Elle pensait t'avoir, elle pensait t'amener à te remettre en question mais tu savais depuis longtemps que tu n'étais pas un homme bien. Chaque parcelle de ton être se tournait vers tes propres satisfactions jusqu'à malheureusement te perdre en chemin. Elle t'avait fait dévier de ta route pourtant si parfaite, pourtant si bien mise en place. Tout avait été si aisé, boulot et sexe mais elle t'obligeait à mêler les deux d'une manière qui, tôt ou tard, finirait par se retrouver contre ta personne. Tu le savais. Chaque instant cela devenait de plus en plus certain et rien ne pourrait changer les choses. Parce qu'une part de ton père n'arrivait pas à arrêter cette action. Parce que le risque n'était rien face à l'amusement, face à ce plaisir de l'interdit. Un jour tu finirais par te perdre totalement. Un jour, tout se retournera mais pas ce soir. Tu refusais que sa présence vienne tout gâcher, pas aujourd'hui, elle n'y arriverait pas. Elle attaquait fort, elle cherchait à te faire réagir, à te détourner de ta route et tu lui rendais la pareille. Elle à l'attaque, toi en défense, plongé encore et toujours dans tes papiers, ceux que personne ne pouvait t'enlever, ceux qui te gardaient sur terre, qui te permettait de ne pas te laisser aller à ses attaques. Mais elle avait plus d'un tour dans sa moche. La sorcière se faisait charmeuse en t'obligeant à te rapprocher d'elle, en te menaçant, en mettant en avant combien ton comportement n'était pas adéquat. Combien ce que tu faisais ne convenait pas avec ta position. Tu baisais la femme de ton boss, d'un ami, d'une personne pour qui tu avais du respect. Tu déraillais complètement mais tu n'avais pas attendu sa présence pour le remarquer. Le seul souci c'est, qu'à sa manière, elle rendait tout cela plus réel et cela te mettait hors de toi. Elle appréciait de te mettre en danger et tu détestais tout cela. Elle jouait avec le feu, un feu brulant, un feu qui petit à petit s'emparait de ta personne. Un feu qui allait se retourner contre elle telle une arme mortelle. Tu l'avais attaqué, ta violence avait déferlé ou du moins une partie de cette dernière. Tu l'avais attaqué par des mots, des menaces qui n'avaient servi à rien. Elle riait, elle riait à gorge déployée. Elle se moquait bien de ce que tu mettais en avant et cela te donnait vraiment envie de lui faire du mal, encore plus de mal, beaucoup plus de mal. Trop de mal, beaucoup trop. Alors ses mains contre sa gorge avaient commencées à serrer. Tes mains sur sa gorge, elle en ton pouvoir. Plus qu'une violence physique ce geste se remplissait d'une certaine symbolique. Elle était tienne, elle ne pouvait enlever cette main sur sa gorge même si elle essayait. Ton sourire s'élargit tandis que ses mains viennent attraper la tienne pour l'enlever, pour essayer sans y arriver. Jamais tu ne serais sien, jamais elle n'aura le dessus sur toi et c'est ce que tu comptes lui prouver en continuant d'agir de la sorte, en lui montrant que tu la domines, un désir un peu fou et bien loin de s'approcher de la vérité vraie.

Elle attrapa son manteau et tu te sentais finalement soulagé. Libéré d'elle, dans ce lieu où elle ne devait en aucun cas posséder le contrôle. Un repos qui ne fut néanmoins que de courte durée. « Tu devrais savoir depuis le temps que j'aime les sorties théâtrales ! » Tu n'avais aucune idée de ce qu'elle avait en tête mais tu savais déjà que cela n'annonçait rien de bon, tout comme son regard. L'un comme l'autre allait te couper cher, allait te mettre dans la merde. Tu le savais et c'est surement ce qui te poussa à rapidement la suivre. Le temps d'y arriver, elle était toutefois en train de s'attaquer à Janice et cela ne te plaisait nullement. Personne n'avait le droit d'agir de la sorte avec elle, surtout pas elle. Elle était une employée qui avait toujours été plus qu'appréciable et tu ne voulais en aucun cas la perdre à cause d'une greluche en manque d'action. Ton regard se faisait froid, de plus en plus froid chaque minute. « Votre patron vous fait travailler tard, j'espère qu'il vous paye vos heures supplémentaires au moins. Ça me rassure de savoir que vous veillez bien sur lui, le pauvre chéri travaille tellement qu'il en devient presque exécrable parfois. Mais je suppose que vous vous en êtes rendue compte, vous êtes comme son ombre ici. Ce que vous devez en savoir des choses à son propos, le genre de petits secrets à ne surtout pas dévoiler. Tout ceci me rend bien curieuse tout à coup. mais je suis ravis de constater que vous êtes une personne de confiance. » La tuer, tu allais la tuer, elle était en train de relever à ta secrétaire ce qui se passait entre vous. Elle était un monstre un véritable monstre qui allait te coûter ta place. Chéri, elle osait t'appeler Chéri et ce n'était pas encore le pire. Non, il fallait qu'elle joigne le geste à la parole. Tu la haïssais de tout ton coeur pour ce qu'elle était en train de faire pour ses pas qui s'approchaient de toi jusqu'à ce que ses lèvres perverses ne viennent embrasser ta joue. Un baiser de Judas. Un baiser qu'elle allait payer et pas qu'un peu. Elle osait te mettre dans une situation plus qu'horrible et elle n'avait aucune idée de ce qu'elle venait de déclencher. Ce que tu avais tantôt n'était rien par rapport à ce que tu t'apprêtais à faire. Oh oui, elle allait prendre cher et pas qu'un peu. « On se retrouve plus tard, je dois filer. Je ne voudrais pas faire attendre mon cher mari. Bonne nuit Janice.» Elle est fière, si fière, si heureuse de t'avoir piégé de la sorte, de t'avoir rendu dans une telle situation d'avoir réussi à tout retourner contre toi. Elle est partie et elle te laisse seule face à ta putain de secrétaire qui est en train de devenir un témoin plus que gênant à cet instant précis. « Janice... » Pas le temps de continuer sa phrase que la dame lui coupe la parole. « Je n'ai rien vu, rien entendu, rien à déclarer si quelqu'un me demande quelque chose. Je tiens à garder cette place monsieur et je pense que cela risque d'être compromis si vous étiez contraint de vous en aller. » Tu l'adorais ce bout de femmes allait te sauver les miches, une fois encore. Tu appréciais de savoir qu'elle ne relèverait rien, que tu avais encore des ressources contre Angelica. En parlant de cette traitresse, tu devais faire quelque chose et bien vite. « Merci. » C'est tout ce que tu arrives à dire même si ton sourire en montre bien davantage. Un plan d'attaque se crée rapidement dans ton esprit et personne ne pourra t'empêcher de le mettre en application. « Janice, appelez Robert afin qu'il prévienne le chauffeur de Madame Morrison qu'elle n'aura pas besoin de ses services pour rentrer chez elle. » La première étape de son plan est en marche. La première seulement.

Rapidement, tu t'empares de tes affaires, tu ne prends que ce qui est nécessaire sans prendre la peine de mettre ton manteau, juste celle de le prendre à ton bras. Ton corps se dirige à une vitesse folle devant les ascenseurs et tu repères assez aisément le seul qui est en train d'être occupé. Le seul qui peut contenir la petite garce. Presque immédiatement tu composes un numéro, celui qui va te sauver la vie, celui qui va te permettre de lui rendre la monnaie de sa pièce.  « Ben, ici monsieur Wemblay, si vous voulez garder votre travail vous allez écouter attentivement ce qui va suivre, répondre à chacune de mes exigences et puis tout oublier. Sinon je ruinerais votre vie et celle de vos enfants sans la moindre gêne. Vous allez bloquer l'ascenseur numéro trois uniquement pendant trois minutes. Et puis vous le remettre en route, comme si rien ne s'était passé. Tu avais raccroché tandis que tu étais assez satisfait de ta personne. Parce que personne ne pouvait te résister. Parce que surtout, tu avais trouvé la manière de prendre le dessus. Parce qu'elle allait enrager seule dans sa cage d'ascenseur. Oh oui, elle allait te détester mais elle ne perdrait rien pour attendre. Entendant à ton tour dans un ascenseur, ce dernier marchant bien entendu, tu descends petit à petit tous les étages avant de te retrouver au sous-sol. Rapidement, tu t'en allas jusque ta voiture toute proche pour y déposer tes différents objets, ne fardant dans ta poche que tes clés de voiture, avant de revenir devant les ascenseurs. Tu étais devant ce dernier quand les portes s'ouvrirent enfin. Un sourire malsain se trouvait sur tes lèvres et sans lui laisser le temps de sortir de l'habitacle, tu te précipitais vers elle, la repoussant jusqu'au bout de la cage d'ascenseur. Sans le moindre mot, tu t'emparas de la cigarette qui trônait sur son bec avant d'en tirer une bouffée. Une simple bouffée avant de la laisser tomber au sol et de l'écraser. Elle allait apprendre à ses dépens que l'on ne s'amusait pas avec ta personne sans en payer le prix. L'une de tes mains s'empara de ses poignets que tu maintenais au-dessus de sa tête tandis que l'autre main s'emparait de son visage avec force. Ton corps tout proche du sien l'empêchait d'effectuer le moindre mouvement, d'avoir une seule chance de t'échapper et c'est ce que tu désirais amplement. « Tu es heureux pas vrai ? Tu viens de bousiller mon avenir professionnel parce que tu n'as pas été baisée. Ça te fait plaisir pas vrai de gâcher la vie des autres ? De la rendre aussi misérable que la tienne ! » Tu criais, tu étais rempli d'une rage que pour voir presque rien ne pouvait combler à cet instant précis, elle était allée loin bien trop loin pour que tu puisses t'arrêter. « Le boulot ! Ne rien faire au boulot c'est trop compliqué pour ton petit cerveau ? Ne va pas me faire croire que tu es aussi idiote que tu aimes le laisser paraitre. Putain j'ai besoin de ce job ! J'ai besoin de cette réussite et tu fous tout en l'air pour ton propre plaisir personnel. Mais tu prends ton pied pas vrai, ça t'amuse de détruire tout ce que tu touches ! » Il criait remplis d'une rage dans laquelle personne n'avait jamais eu l'occasion de le voir. Dans laquelle personne n'aurait sans doute plus l'occasion de le voir. Serrant ses joues, ton visage s'approchait du sien et tu voulais tellement la faire souffrir, terriblement. « J'aurais jamais dû commencer ce beau merdier, surtout pas avec une femme comme toi. » Ta voix redevenait plus calme tandis que tes yeux n'étaient que plus glacials. Sans un mot de plus, tu relâchais son visage pour s'emparer de son sac à main et y prendre son téléphone portable. Sans lui laisser le temps de réagir, tu le lances au sol et l'écrase avec ton pied. « Et dire que ton chauffeur a dû partir. Quelqu'un l'a appelé pour le prévenir que tu étais déjà rentrée chez toi. » Un sourire mesquin vint se placer sur ton visage tandis que tu approchais ton visage du sien. « Quel dommage, que tu aies ressenti le besoin d'étaler notre petit arrangement devant Janice, j'aurais pu te ramener et même plus si affinité. » Ta bouche embrassa la sienne, un baiser rempli de toute l'amertume et de toute la rage qui était maintenant tienne. Tu relâchais enfin ses poignets, t'éloignant de quelques pas de sa personne.  « Dommage que tu ne sois pas un ange, tu aurais pu rentrer en volant. » Ce même sourire mesquin prit possession de tes lèvres tandis que tu la fixes encore et toujours, créature à jamais inégalable dans l'ignominie de sa personne.
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Angelica DeMichelis

Angelica DeMichelis

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MessageSujet: Re: bad decisions make good stories. (LOUKA)    bad decisions make good stories. (LOUKA)  EmptyJeu 9 Avr - 1:21

L'homme jouit du bonheur qu'il ressent, et la femme de celui qu'elle procure.
Le plaisir de l'un est de satisfaire des désirs, celui de l'autre est surtout de les faire naître.



bad decisions make good stories. (LOUKA)  LargeDangerous liaison  - La clope entre les lèvres tu te délectes déjà du numéro que tu viens de lui jouer et de ta sortie fracassante, tu devines qu'il a présentement envie de te tordre ton joli cou et tu dois admettre être plutôt fière de toi, pas qu'il soit d'une zen-attitude à toute épreuve loin de là mais tu sais que sur son lieu de travail il s’échine à garder une attitude impeccable, irréprochable. Attitude que tu as fait voler en éclats en l'espace de quelques minutes, plus le temps passe et plus tu deviens douée à ce jeu. Parce que oui, à tes yeux tout ceci n'est qu'un jeu, un jeu un peu cruel pour lui certes, car il a misé gros, mais tu ne fais preuve d'aucun scrupule à ce sujet, le jeu t'amuses et c'est bien tout ce qui compte à tes yeux. Peu importe les dommages collatéraux que tu engendres dans le processus.
Mais alors que tu jubiles dans la petite boîte en fer qui t'emmène au sous-sol celle-ci se stoppe dans un caprice, tu observes les lumières clignoter.
Puis s'éteindre.
Et de nouveau se rallumer en l'espace de quelques secondes.
L’ascenseur est à l'arrêt entre le 2ème et le 1er étage et c'est frénétiquement que tu appuis sur le bouton d'appel urgence tout en lâchant un soupir bien plus sonore que nécessaire. Ce n'est pas du tout dans tes intentions de rester bloquée dans ce foutu building toute la nuit, tu fulmines déjà et jures contre ce foutu système alors que tu cherches ta poudre miracle dans ton sac à main.
Impossible de mettre la main dessus.
Tu jures de plus belle. Tu ré-appuis sur le bouton d'urgence.
De nouveaux coups d'oeil à la recherche de ta coke. Rien. Un juron. Encore un.
De plus en plus agacée par la situation tu vides l'intégralité de ton sac sur le sol mais quand tu finis par mettre la main sur le sachet du bonheur tu constates avec déception qu'il est vide, tu te rappelles soudain avoir pris la dernière dose il y a déjà plusieurs heures. Pourtant ta main commence déjà à trembler sous l'effet du manque, ton addiction te bouffant de l'intérieur, les échéances se raccourcissent avec les années.
Surtout ces deux dernières.
Avec la privation vient l'énervement, et il débarque avec son ami anxiété, le mélange toxique te retournant complètement l'estomac. Et cet ascenseur de malheur qui ne repart toujours pas ! Tu rassembles tes effets personnels et te redresse, appuyant désespérément et sans relâche sur ce bouton qui n'a pas l'air de vouloir fonctionner, t'as l'impression qu'il te nargue. Quand enfin une voix se fait entendre dans l'appareil tu l'agresses instantanément furibonde  « Ici la maintenance Madame, vous avez un problème ? »  « Si j'ai un problème ? Vous vous payez ma tête ? Bien sur que j'ai un problème ! Et vous allez aussi en avoir un bientôt si vous me réparez pas ce merdier dans la minute qui suit ! Bougez-vous ! Faîtes moi sortir de là où je vous assure que demain matin vous irez pointer au chômage ! Vous savez qui je suis ?! ... » Tes mots fusent et tu continues ainsi de passer tes nerfs de junkie en manque sur sa personne, déchargeant toute ta colère sur le pauvre homme qui béguait des excuses minables qui ne font que redoubler tes cris. L'incapable parvient cependant a rapidement remettre en marche le système mais les quelques minutes d'attente t'ont paru être une éternité.

Lorsque les portes s'ouvrent tu as à peine le temps de relever les yeux sur sa silhouette qu'il fond déjà sur toi pour te plaquer contre la parois glacée de l’ascenseur, geste qui aurait volontiers réveillé tes ardeurs s'il n'avait pas été si brutal, t'entends très distinctement le bruit de ton crâne qui vient cogner sans ménagement contre la glace et t'arracher une grimace de douleur. Après t'avoir dérobé ta cigarette sa main vient s'emparer de tes poignets pour les caler au dessus de ta tête tandis que l'autre agrippe férocement ton visage l'obligeant ainsi à le regarder. Tu gigotes vainement contre son corps pour t'en échapper mais il n'est pas décidé à te laisser filer si facilement bien au contraire, il veut que tu comprennes que tu es allée trop loin se soir, que tu n'aurais pas dû le pousser à bout et t'amuser avec lui comme un chat avec une pelote de laine. Il veut que tu te sentes femmes, petite chose fragile et frêle, cassable et manipulable entre ses mains impitoyables d'homme.
Il peste, il hurle, il domine.
Son emprise est totale tandis qu'il te crache au visage ces paroles acerbes dont tu te moques ouvertement  « Jt'en prie ne me fais pas rire ! Tu sais aussi bien que moi que ta petite secrétaire adorée ne dira pas un mot de ce qu'elle a entendu ce soir. » S'il pense faire naître chez toi une once de culpabilité il se met le doigt dans l'oeil, de plus tu n'es pas idiote tu avais parfaitement conscience de la loyauté de Janice, l'employée ne trahirait pas son employeur parce qu'on ne mord pas la main qui nous nourris c'est aussi simple que cela.  « Et crois moi, si je voulais te gâcher la vie je m'y prendrais autrement. » Ta voix est impassible mais assurée, tu gardes un calmes olympien face au monstre de fureur qui se tient juste à quelques centimètres de toi. Il est vrai que tu aurais pu faire bien pire, pousser encore plus loin le vice, il est vrai que si tu le désirais tu pourrais aisément lui gâcher la vie comme il l'évoque si bien, il vrai que tu pourrais.
Oui tu pourrais.
Mais tu ne l'as pas fait.
Cependant à ses yeux tu es déjà allée trop loin, lui petit souverain contrôlant, tyran disposant des autres d'une main de fer dans un gant de velours, aux manières doucereuses mais aux ordres tranchants. Tu n'es pas de celles qui obéissent et se laissent docilement malmener, il ne peut guère te contrôler et tes jeux mesquins qui font désordres dans sa petite vie bien rangée le mettent hors de lui.
Pourquoi ressent-il ce besoin si obsédant de diriger ?
Il hurle, hurle plus fort, plus fort encore.
Essaye de te blesser.
De te remettre à la place à laquelle il croit que tu appartiens.
Il ne se rend pas compte que tu prends la moindre de ses paroles pour la décortiquer, et l'analyser, la retourner sous toutes ses coutures pour mieux l'observer. « besoin ce ce job, besoin de cette réussite » tout ceci sonne étrangement à ton oreille, tu sens que ce qu'il essaye de te dissimuler depuis si longtemps est juste derrière, il suffit seulement de gratter. Tu le vois objet asservi par son travail comme tu es asservie par la drogue. Vous ne souffrez pas de la même addiction mais au fond c'est pareil. Et tu sais que celle-ci cache toujours des blessures bien plus profondes que l'on ne veut le laisser entendre.  « Tu ne peux même pas imaginer à quel point... » Siffles-tu entre tes lèvres alors que ton regard vipère se plonge dans le sien.
En réalité tu ne le fais pas tant exprès, détruire tout ce qui t'approche, tout ceux qui t'approchent.
C'est presque devenu un comportement instinctif, ton armure de cruauté contre ce monde qui t'a pourri jusqu'à la moelle. T'es comme une putain de supernova, sublime lorsqu'on l'observe de très loin mais qui crame tout sur son passage sans même pouvoir s'en empêcher.
Ça fait partie de tes réflexes, comme inscrit dans ton ADN.
Parfois t'en viens à penser que c'est ta faute si J-E y est resté. T'en es même quasiment sure et la seule personne qui aurait pu en douter te l'a craché au visage il y a à peine quelques jours de cela. Elijah pense que tu es la responsable, à l'origine du foutoir qui a conduit votre ami dans la tombe, il doit sans doute avoir raison, tu ne sais même plus.
Tu leur en as toujours atrocement voulu d'avoir fait de toi ce jouet qu'ils se passaient à tour de rôle, de t'avoir rendu si vide, futile, perfide. Ils t'ont abîmé, brisé, recollé, abandonné, récupéré. Ils t'ont prise pour acquise et se sont déchirés comme des chiens enragés pour t'avoir, pour l'emporter. Sans jamais prendre en compte ce que tu ressentais. Mais à présent tu commences à te dire que tu étais le seul poison à votre trio, sans toi les choses auraient été plus simples. Sans toi J-E serait sans doute encore en vie.

Accablée par ton propre désespoir tu tentes de le repousser de toutes tes forces, mais toutes tes forces ne sont pas encore assez contre sa colère. Il a rappelé ta perte à tes pensées et sans la déesse cocaïne tu ne peux pas assumer tes propres souvenirs, le passé remonte à la surface en quelques mots, tu le détestes d'avoir fait ressurgir une souffrance si vive qu'elle te brûle et te consume entièrement, bien plus que la pression qu'il exerce sur ton corps.  « Mais alors qu'est-ce qui t'empêche d'arrêter hein ? Si c'est si pénible je t'en prie mets-y fin !Aller peu de cran ! Qu'est-ce que t'attends, je t'écoute ! » Tu cris à ton tour fatiguée par tes propres pensées, tu n'es pas d'humeur à l'entendre s'égosiller à ton oreille et te balancer ses reproches. Tu n'es plus d'humeur. Mais alors que tu penses enfin en avoir terminé il vient écraser ton portable au sol d'un coup violent et t'annonce fièrement qu'il s'est arrangé pour que ton chauffeur te plante royalement. Il jubile, tu touches le fond.
Pas que l'idée de rentrer en taxi t'horripile plus que cela mais il y avait le précieux numéro de ton dealer dans ton répertoire et maintenant tu vas devoir attendre d'être rentrée à l'appartement avant de le contacter. Rien qu'à l'idée que tu vas devoir attendre qu'il se déplace pour t'apporter ta dose tu vrilles totalement.
Tu n'as pas le temps de l'insulter de tous les noms que sa bouche attrape la tienne avec rage pour t'arracher ce que tu refuses catégoriquement de lui donner en cet instant et blesser ton monstrueux ego dans la foulée.
Tu le maudis intérieurement et te venges sur ses lèvres, mordant dans sa chair avec bestialité jusqu'à le faire saigner, tu sens le liquide se répandre sur ta bouche que tu essuies du revers de la main alors qu'il se recule pour mieux se délecter du spectacle. Il se pense grand vainqueur avec ses remarques acerbes et son sourire moqueur mais la seule chose qui occupe ton esprit est ton manque.  « Ne me pousses pas à bout Louka, je t'assure que tu le regretterais amèrement. » Te contentes-tu de lui répondre le regard noir et l'acrimonie dans la voix, ce n'est point une menace mais un avertissement, ce soir, tu n'as fais que jouer. De manière déloyale certes mais il perdrait beaucoup en te forçant à t'engager sérieusement dans une guerre ouverte. A commencer par son si précieux poste au sein de la société.

Lentement tu défais ta paire de Louboutin et la fourres dans ton sac avant de t'avancer vers lui  « Tu as raison... » Chuchotes-tu toute proche de lui, les doigts de ta main droite s'amusent à tripoter les boutons de sa chemise, lui laissant croire que tu es déjà en train de passer l'éponge. De rendre les armes. De t'avouer vaincue en rampant à ses pieds pour un peu d'attention.  « Je ne peux pas voler... » Ta voix se fait douce, presque suppliante comme si tu réclamais à ce qu'il cède et te ramène avec lui, pourtant ta main gauche elle vogue vers une toute autre destination, tu gardes ses yeux dans les tiens pour l'empêcher de se focaliser sur toute autre chose  « Mais je sais très bien courir ! » Lances-tu alors que tu as déjà agrippé ses clefs de voiture dans sa poche et files avec précipitation vers celle-ci, tu cours à toute allure entendant distinctement ses pas à ta poursuite. C'est avec rapidité et légèreté que tu atteins le véhicule en première et t’engouffres à l'intérieur in extremis, tu verrouilles la première portière quelques secondes avant qu'il n’agrippe à son tour la poignée, tu peux lire sur son visage qu'il te défoncerait bien la tête au pied de biche à cet instant. Tu te rues sur l'autre portière pour la verrouiller elle aussi avant qu'il ne puisse faire le tour pour l'atteindre. Agitant ses clefs devant son nez tu les fait danser entre tes mains pour le narguer savamment. Il t'a confisqué ton chauffeur, tu lui confisques sa voiture, ce n'est qu'un juste retour de bâton.  « J'hésites entre te planter là où te rouler dessus. » Hèles-tu derrière la vitre assez fort pour qu'il puisse t'entendre avant d'ajouter  « Rappelles mon chauffeur, dis lui de faire demi-tour et je te rend tes clefs. Sinon je rentre chez moi au volant de ta caisse et je suis sure qu'Elijah trouvera très intéressantes les explications que je lui donnerais pour expliquer pourquoi je suis rentrée avec ta voiture et toi en taxi. » Tu ne souris même plus de satisfaction bien trop préoccupée par l'envie pressante de consommer ta poudre pour le pays des merveilles.


 
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