« histoire du scénario »
❅ sa famille est pétée de thune, et son père tient énormément à leur rang social et leur réputation. il a toujours dicté à son fils sa conduite, et ne supporte pas les échecs - encore moins ceux de sa progéniture.
❅ il a une petite soeur, qui elle, n'a aucun mal à suivre la doctrine de la famille. elle ne comprend d'ailleurs pas qu'il ne parvienne pas à être à la hauteur des renoncourt, et cela créé des tensions entre eux.
❅ il fait de son mieux pour être le fils parfait, mais il y a toujours quelque chose qui ne va pas. il joue le rôle de quelqu'un qu'il n'est pas, mais il finira toujours par s'embrouiller dans ses paroles, renverser un verre ou rougir subitement en bégayant et tout s'effondrera.
❅ il vient à gstaad pour les vacances depuis son enfance. malgré cela, il n'est toujours pas bon en ski, au grand désespoir de son père qui ne veut même plus le faire skier, ayant honte de lui.
❅ emilien tente de plus en plus de se libérer de l'emprise de sa famille, mais il ne peut s'empêcher de vouloir rendre son père fier et cela le tient éloigné de la liberté totale.
❅ il est nul à l'école, mais très bon en dessin. cependant son père l'a convaincu que c'était inutile, alors quand il dessine parfois, il garde bien tout ça au fond d'un tiroir car de toute manière, tout cela ne sert à rien.
❅ c'est un grand romantique, et il a hâte de tomber amoureux et de pouvoir se marier. cependant il voit bien que son père s'impatiente de le voir caser, alors il finira sûrement avec une fille qu'il n'aime pas mais qui au moins, sera de son statut social.
❅ il n'a encore jamais osé s'opposer à son père, même s'il est souvent en désaccord avec ce qu'il peut dire. en fait, il l'impressionne et lui fait presque peur.
❅ il est du genre à aider les employés de la maison, en leur faisant jurer de ne rien dire à son paternel.

« caractère du scénario »
getil ❅ maladroit ❅ peureux ❅ niais ❅ souriant ❅ défaitiste ❅ simple dans le fond ❅ mal dans sa peau ❅ gentleman ❅ galant ❅ mauvais joueur ❅ romantique ❅ nul en cuisine ❅ se fait passer pour le gros riche pédant qu'il n'est pourtant pas ❅ veut à tout prix rendre son père fier de lui mais n'y parvient pas ❅ totalement nul au ski mais il persévère ❅ c'est cependant un pro de tout ce qui a un volant ❅ par contre c'est une catastrophe à vélo ❅ dessinateur hors pair ❅ cancre de première.

« liens du scénario »
primrose verdeaux (feat. holland roden) un liquide froid se répandit sur sa gorge et son décolleté et prim se figea sur place, sa bouche s'ouvrant sous le choc. "oh mon dieu je suis tellement désolé ! je ne vous ai pas vu, et... oh làlà, votre chemisier !" le garçon face à elle semblait totalement paniqué, et rouge comme une tomate en plus de cela. sa colère retomba en le voyant dans un tel état, même si effectivement son chemisier était ruiné et que le vin rouge sur sa peau allait laisser une odeur infect jusqu'à la prochaine douche. elle le vit plonger un mouchoir dans un bac à glaçons non loin, le trempant totalement avant de le mettre sur sa peau, tentant de rattraper les dégâts. "je vous paierai le pressing, ne vous inquiétez pas. quel est votre nom que je sache." "je m'appelle primrose verdeaux. et vous êtes, mis à part maladroit ?" il s'arrêta d'éponger, relevant des yeux penaud vers elle, le visage cramoisi. il semblait sincèrement désolé de ce qui venait d'arriver, et prim le trouva attendrissant. "emilien renoncourt, et je m'excuse à nouveau." "eh bien emilien, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, vous avez toujours votre main sur ma poitrine." son visage prit une teinte encore plus rouge - prim n'aurait jamais pensé que c'était possible - et il retira en vitesse la main qu'il avait immobilisé sans même y penser. il recommença à s'excuser, et prim ne put que rire.

la seconde fois qu'elle le vit, ce fut dans un magasin de costumes pour hommes. il était en présence d'un homme plus âgé, que prim supposa être son père vu la ressemblance. si elle n'avait pas reconnu les traits de son visage, prim aurait dit que ce n'était pas le même garçon qui avait renversé son verre sur elle quelques jours plus tôt. il avait un visage fermé, sérieux et la façon qu'il avait de se comporter avec les employés contrastaient totalement de son visage rouge et de sa panique de l'autre soir. elle l'observa alors qu'elle attendait l'arrivée de l'employée qui avait été cherché le costume de son patron, et quand leurs regards se croisèrent, elle lui offrit un sourire et un signe de main. lui, il tourna simplement la tête de l'autre côté, sans le moindre signe envers elle et le sourire de la rousse disparut de son visage. quel con.

il était devant sa porte. prim n'avait pas la moindre idée de comment il avait trouvé son adresse, mais il se trouvait bel et bien sur son palier. avec une housse à la main. "bonjour. hum... je vous rapportais votre chemisier." il avait un sourire hésitant et penaud sur les lèvres, mais prim garda un visage impassible, lui arrachant presque le vêtement des mains. "merci, bonne journée." il sembla interdit une seconde et alors qu'elle allait fermer la porte, il parla à nouveau, visiblement peu sûr de lui. "écoutez je suis désolé pour -" "pour quoi ? avoir ruiné mon chemisier ou m'avoir ignoré hier comme si j'avais la peste ?" sa voix claqua dans l'air et elle le vit avaler sa salive, rougir un peu et se frotter la nuque. il y eut un petit moment de silence, et elle croisa les bras sur sa poitrine, attendant sa réponse. "pour les deux. c'est juste... il y avait mon père et il n'apprécie pas vraiment que je... enfin que je parle à quelqu'un comme vous." prim haussa un sourcil, dédaigneuse. "comme moi ? quoi, il a un problème avec les rousses ? je ne pues pas, contrairement à ce qui se dit." emilien eut un petit rire nerveux, et il se balança un peu sur ses pieds, visiblement gêné de ce qu'il allait encore devoir dire. "non, pas ça. juste... selon lui je dois uniquement fréquenter des gens qui ont au moins neuf zéros sur le solde de leur compte en banque." prim resta interdite un moment, ne sachant pas si elle devait être vexée ou effarée. finalement, elle choisit la première option. "qui vous dit que je ne les ai pas ?" "vous les avez ?" ils se regardèrent un moment avant que prim ne lève les yeux aux ciel, un sourire désirant venir se loger sur le coin de ses lèvres. "votre père est un con vous savez." emilien rit, et prim se détendit un peu plus. "maintenant qu'on a mis ça au point, on pourrait peut-être se tutoyer non ?" il lui fit un sourire plein d'espoir, et prim secoua doucement la tête. "d'accord. et entre prendre un café tant qu'on y est."

il s'était barré. il s'était barré comme un voleur, pendant la nuit, la laissant se réveiller seule comme un vulgaire coup d'un soir. un mois qu'ils se voyaient régulièrement, qu'il tentait de la draguer assez maladroitement et qu'elle s'amusait à le rendre rouge de gêne. hier soir il avait débarqué chez elle, et s'était littéralement jeté sur elle sans qu'elle n'ait eu le temps de dire un mot. bien entendu cela avait fini au lit, et voilà que prim se réveillait seule. la honte et la colère la submergèrent, et elle se dépêcha de se préparer pour foncer à son hôtel et demandait des explications. "nous sommes désolé, monsieur renoncourt est repartit tôt ce matin." alors il était partit comme ça, sans même lui dire au revoir ou lui donner la moindre explication. un poids s'abbatit sur les épaules de primrose, et elle fit demi-tour, la tête basse. quel con.